Par la suite, Google avait indiqué avoir supprimé les disques durs concernés, à l'exception de quelques-uns d'entre eux. En juillet dernier, Peter Fleischer, le responsable chargé des questions de confidentialité de Google, expliquait en effet que le groupe détenait encore de telles informations concernant la Grande-Bretagne. Il avait alors demandé à l'ICO (Information Commissioner's Office) la marche à suivre et plaidé une nouvelle fois l'erreur, invoquant alors la clémence des autorités.
L'équivalent britannique de la Cnil vient de répondre à Google et lui demande désormais la suppression de 4 disques durs. La firme dispose de 35 jours pour s'exécuter sous peine de poursuites judiciaires. Aucune amende n'est donc infligée à Google qui devra procéder à l'effacement de ces informations sans quoi il pourra être poursuivi pour « outrage au tribunal », précise Stephen Eckersley de l'ICO.
Le responsable précise dans une note que « les premiers jours de Google Street View doivent être considérés comme un exemple de ce qui peut aller mal si les entreprises ne parviennent pas à comprendre comment leurs produits utilisent des informations personnelles ». Si de son côté, Google se conformera à cette décision, elle reste par contre solidement campée sur ses positions au sujet de sa politique de confidentialité malgré la critique des autorités communautaires sur le sujet et les attaques récentes des autorités françaises et espagnoles de protection des données.
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