Qu'a développé Buzcard pour susciter un engouement aussi soudain ? Le fondateur le reconnaît, il n'y a pas d'innovation sur la technologie au centre de cette start-up, mais uniquement sur les usages. « Nous avons utilisé les QR codes et on a transformé les cartes de visites avec pour les rendre réactualisables à volonté », explique Yoram Moyal, qui avait reçu le soutien de la ministre des PME, Fleur Pellerin.
Pour consulter la carte de visite, il suffit de scanner le QR code pour être redirigé vers sa version en ligne. Quels sont les avantages ? Pour l'entrepreneur, « la carte est remise à jour par son possesseur et son réseau peut en être informé par e-mail, un professionnel peut maximiser ses chances de rentrer dans le carnet d'adresse de ses interlocuteurs, un employeur peut rediriger le QR code des cartes d'un salarié sur le départ vers celle de son successeur ou un commerçant peut faire du marketing direct ».
Pour se rémunérer, Buzcard vend l'impression de cartes 350 grammes. Les cartes classiques sont vendues 35 euros le pack de 100 et 75 euros le pack de 500. C'est environ le double que sur Vistaprint. Le tarif monte encore pour les « Buzcards Forever », celles incluant la mise à jour à volonté de l'espace carte en ligne. Comptez 50 euros les 100 cartes, 75 euros les 250 cartes et 100 euros les 500 cartes.
« Après avoir équipé quelques grands groupes, 2 000 internautes et tout récemment Bercy - qui démarrera une phase pilote avec 10 000 collaborateurs -, Buzcard doit désormais passer la seconde et devenir le nouveau standard français des cartes de visites et des cartes de membre », indique la start-up sur sa fiche Anaxago. L'objectif désormais est d'atteindre une taille critique d'utilisateurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire