Dans son communiqué, Microsoft précise que la majorité des actions en justice ont été lancées grâce aux rapports de contrefaçon relayés par les consommateurs. Une procédure qui exhorte les utilisateurs disposant de logiciels piratés à lui faire parvenir certaines informations. Selon la firme, elle a largement fait ses preuves, avec 450 000 rapports reçus depuis 2005.
« La contrefaçon logicielle est néfaste pour la croissance économique locale et mondiale, étouffe l'innovation et place dans une situation périlleuse les consommateurs et les professionnels », explique David Finn, qui travaille au sein du centre de sécurité de Microsoft.
Sur les 3 265 actions intentées en justice, seules 35 l'ont été aux États-Unis, dans 19 États différents. Microsoft n'entre pas dans le détail concernant les pays les plus concernés, mais revient sur l'accord passé avec le chinois Ningbo Group, qui, selon Microsoft, avait piraté ses systèmes d'exploitation Windows, sa suite Office, sans compter Windows Server et Visual Studio.
En mars dernier, la firme avait commandé au cabinet IDC une étude concernant le piratage logiciel, rappelle Cnet. Elle chiffrait à 33% la part de logiciels contrefaits dans le monde, sans que leurs détenteurs n'en soient forcément conscients.
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