Présentée par Maurice Lévy, le dirigeant de Publicis, comme une « fusion entre égaux », où les deux sociétés se répartiront chacune 50% du capital, ce rapprochement profiterait davantage au français selon la plainte déposée par l'actionnaire mécontent. Celui-ci considère que « les actionnaires d'Omnicom seront contraints d'abandonner davantage dans l'opération, comparé à ceux de Publicis ».
Dans une interview aux Échos du 1er août, Martin Sorrell le PDG du concurrent britannique WPP, estimait qu'« un deal 60 %-40 % aurait été plus conforme au poids de chacun, 14 milliards de dollars de revenus pour Omnicom, 8 pour Publicis ». La fusion à 50/50 avantagerait donc l'actionnariat du français.
Publicis a réalisé certains investissements dans le domaine de la publicité sur Internet, et avait même pris une certaine avance sur Omnicom. Récemment, le publicitaire s'est rapproché d'AOL sur le marketing en temps réel, donnant même naissance à une coentreprise pour l'occasion. Alors que ce secteur est regardé par tous les acteurs, y compris WPP, car porteur de croissance, Publicis semble bien préparé.
Outre ces affaires d'actionnariat, cette méga-fusion poserait des problèmes de conflits d'intérêts. Bank of America rappelle par exemple que les publicités de la marque de sodas Pepsi sont gérées par Omnicom, alors que son concurrent Coca-Cola fait réaliser ses campagnes par Publicis.
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