La publicité sur Internet en Europe a progressé de 11,5% en
2012, à 24,3 milliards d'euros. Elle pèse désormais pour plus de 25% des
revenus dégagés sur le marché global.
Pour la première fois sur un an, le segment Internet a dépassé les revenus tirés de la presse quotidienne papier. Un constat qu'il faut cependant nuancer par les revenus de la presse magazine, qui s'élèvent à 8,7 milliards d'euros. En cumulant ces deux revenus « papier », Internet reste bien en deçà. Malgré tout, l'écart entre les deux segments s'est largement réduit ces dernières années.
Dans le détail, les revenus ont progressé de 11,5% sur un an, à 24,3 milliards d'euros. C'est un peu moins que la croissance obtenue en 2011 (14,5%). Suffisant néanmoins pour poursuivre la progression continue constatée depuis six ans. De quoi, surtout, se rapprocher encore un peu plus de la télévision, qui demeure la première source de revenus à 28,1 milliards d'euros.
La publicité mobile encore en retrait
Derrière ces considérations globales, la publicité en ligne ne rencontre pas le même succès dans tous les pays européens. Les trois premiers marchés européens, plus mâtures, ne peuvent jouir de taux de croissance mirobolants obtenus par certains marchés en pleine progression. Le Royaume-Uni, numéro un sur le continent, obtient tout de même une croissance de 13,3%, avec 6,6 milliards d'euros de revenus. C'est bien mieux que l'Allemagne (+8,6% à 4,6 milliards d'euros de revenus) et la France (+6,3% à 2,8 milliards d'euros).
Pour trouver des taux de croissance de plus de 30%, il faut plutôt se tourner en effet vers la Slovaquie (+36,3%), la Russie (+34%) ou encore la Turquie (30,4%).
La répartition des revenus entre le display et le search n'a pas évolué sensiblement sur un an. La tendance semble néanmoins profiter au second, avec 48,8% de parts de marché contre 32,4% pour le display.
Reste le mobile, dont les revenus s'avèrent pour le moment encore largement minoritaires. Sur le marché, le Royaume-Uni fait figure d'exception, loin devant tous les autres pays d'Europe, à 184,9 milliards d'euros. Une fois de plus l'Allemagne et la France suivent, à 47,8 milliards d'euros et 43 milliards d'euros. Signe positif, les très forts taux de croissance constatés par l'étude. La tendance n'est toutefois pas surprenante au vu du caractère naissant du secteur.
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