En termes de chiffre d'affaires, Dell parvient en revanche à se maintenir sur un an, à 14,5 milliards de dollars. La firme parvient sur ce point à dépasser quelque peu les attentes des analystes, qui tablaient de leur côté sur 14,2 milliards de dollars de ventes, rappelle Reuters.
Dell ne cache plus sa volonté de réorganiser son activité sur les services, face au déclin du marché des PC. Au deuxième trimestre 2013, celui-ci s'est encore affaissé de 13,9% sur un an selon IDC. Ce revirement stratégique est d'ailleurs clairement visible sur le trimestre, puisque les ventes du segment services ont progressé de 8% sur un an, à 3,3 milliards de dollars.
Dans le même temps, la branche ordinateurs a reculé de 5% sur un an, à 9,1 milliards de dollars. Le segment mobilité s'avère être le plus touché par la crise, en recul de 10% sur un an. S'il souhaite rassurer les investisseurs, Dell devra absolument devenir moins dépendant de son activité PC, qui pèse encore pour 64% des revenus.
« Dans un environnement délicat, nous restons fidèles à notre stratégie et à nos clients, et nous sommes encouragés par l'intérêt croissant de notre clientèle pour nos offres de solutions "end-to-end" et par la croissance continue de nos solutions d'entreprises, les services et les logiciels professionnels », fait savoir le groupe dans un communiqué.
Dans ce climat d'incertitudes, le groupe n'a pas fourni de prévisions pour le troisième trimestre. Son rachat traîne en longueur depuis plus de six mois désormais, largement perturbé par l'arrivée dans le capital de Carl Icahn. Michael Dell, le fondateur de la firme éponyme, conserverait cependant l'avantage pour mener à bien son projet.
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