Ce dernier l'avait finalement licenciée, l'accusant d'avoir abusé de sa demande pour vaquer à d'autres occupations. Espérant réintégrer son entreprise, Gina Kensington avait alors contesté ce licenciement auprès de l'Employment Relations Authority (ERA), l'équivalent de notre Conseil des prud'hommes. Mal lui en a pris, puisque la compagnie a alors exigé des copies de son profil Facebook, et ses relevés de compte bancaire pour la période litigieuse.
L'ancienne employée a bien tenté de refuser, estimant ne pas avoir à communiquer des informations relevant de sa vie privée à son ancien employeur. Mais l'autorité a finalement donné raison à Air New-Zealand, forçant la main à l'ex hôtesse de l'air. Elle se prononcera ensuite sur le bien-fondé de la procédure de licenciement.
Facebook a posé dans le passé un certain nombre de débats liés au cadre professionnel, notamment aux États-Unis. En mars 2012, le réseau social mettait lui-même en garde les employeurs exigeants de leurs recrues potentielles qu'elles lui communiquent leurs identifiants et mots de passe. La pratique, expliquait Facebook, « porte atteinte à la vie privée de l'utilisateur et de ses amis ». Et d'ajouter qu'elle expose « aussi potentiellement l'employeur », du fait de sa « responsabilité légale imprévue avec cet accès. ».
En 2009, une québécoise en arrêt maladie de longue durée pour cause de dépression avait été privée des prestations pour invalidité qu'elle percevait suite à la publication de photos sur son profil Facebook. Sur les clichés, l'assurance avait pu voir la jeune femme faisant la fête ou bronzant sur une plage.
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