L'activité de Naveed Sheick n'avait pas grand-chose d'artisanal : le pirate vendait ses copies via plusieurs sites Internet qu'il avait lui-même mis sur pied, et avait recruté plusieurs personnes pour l'aider, à l'intérieur et à l'extérieur des Etats-Unis. Le préjudice a été estimé à 4 millions de dollars par les autorités : le tribunal a d'ailleurs également condamné Naveed Sheick à rembourser cette somme.
Menée par l'U.S. Immigration and Customs Enforcement (ICE) et le département de la Sécurité Intérieure des USA, l'enquête a reçu la collaboration de la Business Software Alliance, à laquelle appartiennent de nombreuses entreprises touchées par les actions du pirate, comme Microsoft et Apple. Une fois épinglé, Naveed Sheick se serait montré peu coopératif avec les autorités, en multipliant les fausses déclarations, mais a finalement décidé de plaider coupable face à l'étendue des preuves dont disposaient ces dernières.
Si le FBI se félicite de son coté de cette condamnation, estimant que « la violation du droit d'auteur n'est pas un crime sans victime », d'autres observateurs trouvent la peine démesurée. Le site TorrentFreak souligne avoir établi une liste de « dizaines de condamnés » ayant trempé dans des trafics de drogues, d'armes et de pornographie infantile aux Etats-Unis, et ayant également été condamnés à 87 mois de prison.
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