L'équipementier en télécommunications américain justifie sa décision par un « environnement économique difficile » et explique vouloir « rééquilibrer » ses ressources via ce plan de licenciement. Enfonçant le couteau dans la plaie, le PDG de Cisco John Chambers affirme avoir « appris que dans ce secteur, on dirige avec son esprit, pas avec son coeur». Alors que dans le même temps, il se félicite de résultats « record » et «incroyablement solides ».
« L'environnement pour nos métiers s'est légèrement amélioré mais pas du tout au rythme que nous aurions souhaité », précise-t-il. La restructuration permettra d'augmenter les profits, d'espérer atteindre la première place du secteur et de déplacer les ressources vers les activités plus porteuses de croissance.
Accélérer les prises de décision
Ces suppressions de postes devraient surtout affecter les cadres intermédiaires dans le but d'accélérer les prises de décision, expliquer le PDG. Une simplification de son organisation que l'équipementier avait déjà entamée en juillet 2012 lorsqu'il annonçait déjà la suppression de 1 300 salariés.
Cette décision ne sera pas sans conséquences. « Les déclarations de John Chambers sur les perspectives de Cisco sont suivies de près car le groupe, de par ses activités et ses nombreux clients, est considéré comme un bon baromètre du secteur technologique », rappelle Reuteurs.
Sur les marchés, les actionnaires ont peu goûté à cette annonce et ont sanctionné le titre Cisco de 7,17% à 24,5 dollars en cours de séance. Cette réaction est aussi liée aux prévisions de la société pour le premier trimestre 2014, où elle s'attend à un chiffre d'affaires compris entre 12,2 et 12,5 milliards de dollars, là où les analystes financiers tablaient sur une moyenne de 12,5 milliards.
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