L'année dernière, l'ingénieur Yuchung Cheng expliquait qu'actuellement pour contourner les limitations de TCP, le navigateur web ouvre plusieurs connexions parallèles ; un mécanisme qui résulterait cependant en plusieurs temps de latence. Le protocole procède en effet à une première vérification en envoyant tout d'abord trois paquets avant de finaliser l'intégralité du transfert.
Initialement Google envisageait d'augmenter ce nombre de paquets à 10 afin d'envoyer immédiatement une requête HTTP complète mais les travaux s'articulent désormais sur le protocole UDP ; ce dernier est plus rapide mais ne comporte cependant pas de mécanisme de vérification. Pour Google l'objectif est donc de prendre le meilleur de TCP (pour son mécanisme de vérification et ses possibilités de chiffrement) et d'UDP (pour la rapidité du transfert) avec la mise en place de QUIC (Quick UDP Internet Connections).
L'ingénieur Jim Roskind, prenant part à ces travaux, explique que QUIC résulte d'une combinaison d'UDP et d'une nouvelle version de TLS pour chiffrer le transfert. QUIC permettrait de n'effectuer aucun aller-retour pour l'envoi de fichiers et optimiserait la connexion depuis un terminal mobile. Google y a également intégré un mécanisme pour gérer l'état du trafic entre le navigateur et le serveur distant.
La firme explique avoir activé QUIC auprès d'un petit pourcentage d'utilisateurs de Chrome sur les canaux developer et canary lorsqu'ils enverront une requête aux serveurs de Google.
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