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mercredi 31 juillet 2013

Retour à la rentabilité pour Rentabiliweb

Rentabiliweb annonce avoir renoué avec les bénéfices au premier semestre 2013. En transition vers le paiement pour les professionnels, la rentabilité provient toujours des filiales d'édition (B2C).


Rentabiliweb Logo
Engagé dans une restructuration depuis 2012 pour dynamiser son activité monétique, Rentabiliweb renoue avec les bénéfices au premier semestre 2013. Le spécialiste français de la monétisation et du paiement en ligne a réalisé un résultat net de 1,1 million d'euro alors qu'il s'affichait en perte de 1,2 million au second semestre 2012. En glissement annuel toutefois, c'est un recul de 53%.

Les efforts pour développer l'offre B2B payent. Rentabiliweb a amélioré le chiffre d'affaires de cette division de 10% au premier semestre, soit 14,1 millions d'euros. Début juillet, le PDG Jean-Baptiste Descroix-Vernier nous expliquait que « le pôle B2B est en forte croissance » et que « la transition avec une activité micropaiement, dont le marché est structurellement en recul, est en train de s'achever ».

Cette croissance est principalement tirée par Be2bill, une solution de paiement en ligne par carte bancaire destinée aux e-marchands lancée début 2012, et qui ajoute une dimension marketing. Rentabiliweb se félicite d'avoir signé un certain nombre de références et d'avoir obtenu le plus haut niveau de sécurisation des transactions, avec le label « PCI DSS Service provider level 1 ».

Toutefois, ça n'est pas l'activité B2B qui a permis à la société de retourner dans le vert en juin. Cette branche a affiché un résultat opérationnel courant négatif de 868 000 euros, contre un résultat positif de 4,6 millions pour le B2C - même si en repli annuel de 16,4%.

La division B2C en déclin

Pour développer son offre, Rentabiliweb ambitionne d'accélérer sa stratégie d'acceptation et de collecte de nouveaux moyens de paiement, autre que CB, Visa, Mastercard, Amex ou Paypal. La société veut aussi poursuivre le déploiement de l'offre d'encaissement cross canal pour piloter les transactions. « Le groupe a su tirer parti de la convergence de ses offres B2B (paiement, marketing et interactivité télécom), et ainsi faire fructifier les importantes synergies », fait valoir Jean-Baptiste Descroix-Vernier.

Au chapitre de la division B2C, le chiffre d'affaires chute de 18% sur un an pour atteindre 19,2 millions d'euros au premier semestre 2013. « Rentabiliweb a poursuivi ses investissements marketing (investissements promotionnels, achat de mots-clés, achat de bases de données) afin de renforcer la croissance future et pérenniser la rentabilité », explique la société.

Rentabiliweb annonce avoir terminé le premier semestre avec une trésorerie excédentaire de 8 millions d'euros, en hausse depuis le 31 décembre 2012, tout en ayant poursuivi ses investissements dans le B2C. La société indique par ailleurs avoir sécurisé 70% de son objectif annuel sur l'activité monétique.

Buzcard lève 260 000 euros en trois jours sur Anaxago

Pour son service de cartes de visites en ligne, Buzcard vient de recevoir 260 000 euros sur le site de financement Anaxago, en à peine trois jours. Prochaine étape, atteindre une taille critique.


Buzcard
En à peine trois jours, Buzcard a atteint son objectif de financement sur la plateforme participative Anaxago. Après avoir récolté 110 000 euros lors de sa semaine de pré-lancement, la start-up fondée en 2013 par Yoram Moyal a atteint 150 000 euros après un jour de campagne, 190 000 euros au deuxième jour et son objectif de 260 000 euros au troisième.

Qu'a développé Buzcard pour susciter un engouement aussi soudain ? Le fondateur le reconnaît, il n'y a pas d'innovation sur la technologie au centre de cette start-up, mais uniquement sur les usages. « Nous avons utilisé les QR codes et on a transformé les cartes de visites avec pour les rendre réactualisables à volonté », explique Yoram Moyal, qui avait reçu le soutien de la ministre des PME, Fleur Pellerin.

Pour consulter la carte de visite, il suffit de scanner le QR code pour être redirigé vers sa version en ligne. Quels sont les avantages ? Pour l'entrepreneur, « la carte est remise à jour par son possesseur et son réseau peut en être informé par e-mail, un professionnel peut maximiser ses chances de rentrer dans le carnet d'adresse de ses interlocuteurs, un employeur peut rediriger le QR code des cartes d'un salarié sur le départ vers celle de son successeur ou un commerçant peut faire du marketing direct ».

Pour se rémunérer, Buzcard vend l'impression de cartes 350 grammes. Les cartes classiques sont vendues 35 euros le pack de 100 et 75 euros le pack de 500. C'est environ le double que sur Vistaprint. Le tarif monte encore pour les « Buzcards Forever », celles incluant la mise à jour à volonté de l'espace carte en ligne. Comptez 50 euros les 100 cartes, 75 euros les 250 cartes et 100 euros les 500 cartes.

« Après avoir équipé quelques grands groupes, 2 000 internautes et tout récemment Bercy - qui démarrera une phase pilote avec 10 000 collaborateurs -, Buzcard doit désormais passer la seconde et devenir le nouveau standard français des cartes de visites et des cartes de membre », indique la start-up sur sa fiche Anaxago. L'objectif désormais est d'atteindre une taille critique d'utilisateurs.

Projet collaboratif: le Français LiveMinutes lève 1,4 millions de dollars

La start-up française LiveMinutes, spécialisée dans les solutions à destinations des professionnels, a levé 1,4 million de dollars auprès d'investisseurs américains. De quoi développer l'activité et espérer investir davantage les États-Unis.


LiveMinutes logo interne
C'est un joli tour de table que vient de boucler la start-up française LiveMinutes, spécialiste des services de webconférences. Celle-ci a en effet levé 1,4 million d'euros auprès d'investisseurs américains, à savoir le capital-risqueur Great Oaks VC, ainsi que des acteurs comme New World Ventures, Ali Rosenthal, ancienne employée de chez Facebook, ou encore Sam Yagan, PDG du premier site Internet de rencontre au monde, match.com.

Cette somme va permettre à LiveMinutes de développer substantiellement ses services. Au-delà des webconférences, la start-up ajoute en effet à son panel de compétences la mise en place d'une plateforme de gestion de projets collaboratifs et en temps réelle. Sa plateforme, codée en HTML 5, est donc compatible avec n'importe quel navigateur Web. Elle permet de réunir dans un seul et même outil des services comme Dropbox ou encore Evernote.

LiveMinutes vient en effet de conclure un partenariat avec ce dernier, ce qui lui permettra de proposer l'édition de documents en temps réel et à plusieurs. Présente depuis un an aux États-Unis, la start-up peut, à travers cette levée de fonds, espérer s'implanter davantage outre-Atlantique.

Alcatel-Lucent s'allie à Qualcomm sur les réseaux 3G et 4G

En difficulté, Alcatel-Lucent est en train d'opérer des choix stratégiques pour se refaire, ce qui passera dans un premier temps par une mutualisation de certains investissements avec Qualcomm.


Alcatel Lucent Logo
Afin d'améliorer la capacité des réseaux 3G et 4G au plus près de l'utilisateur, Alcatel-Lucent s'est rapproché de Qualcomm dans le cadre d'un partenariat technologique portant sur les « petites cellules ». L'équipementier explique que ces relais GSM, installés dans les résidences ou en entreprise, feront face « à moindre coût » à l'inflation du trafic mobile et amélioreront la couverture réseau.

Au-delà de cette alliance dans la recherche et développement, le fabricant de puces pour mobiles américain fera son entrée au capital d'Alcatel-Lucent.
Selon Le Figaro, Qualcomm pourrait s'emparer de 1 à 3% du capital, et injecter 150 millions d'euros dans le co-investissement mais aussi en rachat d'actions.

« Cette initiative est une parfaite illustration du plan Shift que nous avons annoncé le mois dernier, et qui va permettre à Alcatel-Lucent de centrer son activité sur des technologies en croissance telles celles facilitant l'accès très haut débit », explique le nouveau directeur général du groupe, Michel Combes, qui annonçait déjà en mai vouloir nouer des partenariats pour partager les coûts de développement.

L'enjeu pour l'équipementier franco-américain est de concentrer ses efforts sur les secteurs les plus porteurs, à savoir les réseaux IP et le très haut débit. Ceci afin d'espérer combler un trou dans les comptes qui ne cesse de grossir au gré des publications financières. Au deuxième trimestre 2013, la perte nette enregistrée par Alcatel-Lucent s'est encore creusée sur un an, à 885 millions d'euros.

La branche IP reste la plus dynamique

L'équipementier, en proie à des charges de restructuration de 194 millions d'euros et à une dépréciation de ses actifs de 552 millions d'euros, a plus que doublé sa perte nette comparé au même trimestre en 2012, où elle se situait à 224 millions d'euros. Alcatel-Lucent indique toutefois avoir accéléré ses économies de coûts fixes à 120 millions d'euros en juin, le confortant dans ses objectifs annuels.

Comme en début d'année, les résultats du groupe ont été marqués par la très bonne tenue de la branche IP, en croissance annuelle de 25%, soit 624 millions d'euros. Cette division ne contribue toujours pas au cinquième des recettes globales de l'entreprise, situées à 3,6 milliards d'euros ce trimestre. Mais elle a tout de même permis de compenser des branches plus faibles, et de tirer l'ensemble de 2%.

Résultats d'Alcatel-Lucent (en millions d'euros)Résultats d'Alcatel-Lucent (en millions d'euros)Q1 2012Q1 2012Q2 2012Q2 2012Q3 2012Q3 2012Q4 2012Q4 2012Q1 2012Q1 2012Q2 2012Q2 2012002000200040004000Chiffre d'affairesChiffre d'affairesRésultat netRésultat net

Tant les activités optiques que mobiles ont cédé du terrain sur la période, affichant des replis respectifs de 7% à 422 millions d'euros, et de 1% à 1 milliard d'euros. Sur le mobile, le groupe précise que la croissance du LTE et de RFS restent contrebalancée par un déclin continu des technologies 2G et 3G. Les revenus des réseaux fixes, portés par le cuivre, ont atteint les 468 millions d'euros, en hausse de 3%.

Ne souhaitant plus d'une entreprise « généraliste des télécoms », Michel Combes n'a pas apporté de précisions sur les éventuels ajustements de son portefeuille. Sans non plus donner de perspectives financières pour le troisième trimestre, il s'est contenté de rappeler que « désormais, l'objectif va être très clairement de maintenir une approche stricte et disciplinée pour la mise en oeuvre du plan Shift ».

« Les tendances de marché sont encourageantes - nous voyons des projets intéressants démarrer en Chine et aux États-Unis », a tenu à rassurer le directeur général.

Facebook : un programme d'aide à la promotion pour les développeurs de jeux

Facebook vient de donner le coup d'envoi du Mobile Games Publishing, un programme visant à donner aux développeurs de jeux sociaux indépendants un coup de pouce côté visibilité. Moyennant finance, bien entendu.

A l'occasion de la conférence Casual Connect qui se tient actuellement à San Diego, Facebook a dévoilé ses plans pour aider les petites et moyennes structures de développement oeuvrant dans le social gaming à se faire une place sur le réseau social. Avec 800 millions d'utilisateurs actifs sur mobile et 260 millions de joueurs mensuels, Facebook estime être une plateforme de choix pour pousser la croissance des développeurs indépendants.


Logo Facebook
« Grace à Mobile Games Publishing, nous travailler avec les développeurs de jeux sélectionnés pour leur fournir un soutien promotionnel au sein de nos applications mobiles. L'objectif est de proposer de nouveaux jeux mobiles de haute qualité à des millions de joueurs sur Facebook » explique la plateforme, qui ajoute que « le programme cherche à toucher des personnes qui jouent déjà sur Facebook, avec de nouveaux jeux susceptibles de les intéresser. » Une sorte de système de suggestion qui, au lieu d'être géré à la manière d'une campagne par le développeur, le sera par Facebook.

Le réseau social réalisera cette démarche de promotion « en échange d'une part des revenus » des développeurs. Aucune précision n'est donnée à ce sujet sur la page du programme, à partir de laquelle les développeurs peuvent essayer de rejoindre l'initiative en remplissant un formulaire. Une dizaine de titres font office d'expériences pilote dans ce programme : les types de jeux sont variés et vont du puzzle game (Dr. Newton: The Great Brain Adventure) au jeu de gestion (Train City) en passant par le jeu de poker (Live Hold'Em). Le programme est ouvert aux développeurs des Etats-Unis, d'Europe et d'Asie, dès maintenant.

TVA : Fleur Pellerin alertée sur la politique fiscale de Viadeo (màj)

Le réseau social Viadeo a été pointé du doigt la semaine dernière sur la question de la fiscalité, alors qu'une partie de son activité échappe en effet à la TVA française. Dans un communiqué publié vendredi, la société réaffirme son attachement au « made in France ».


viadeo logo
Viadeo, le réseau social français, l'un des fleurons de notre industrie numérique, se retrouve plongé dans la polémique. En cause, la fiscalité, sujet pour le moins sensible, principalement médiatisé jusqu'alors par les multiples manoeuvres des géants américains pour optimiser le paiement de leurs impôts.

Le débat repose sur la TVA payée par Viadeo au titre de son activité. Le 24 juillet dernier, L'Expansion se penchait sur le cas du deuxième réseau social professionnel mondial. En exportant une partie substantielle de son activité à San Francisco, en Californie, Viadeo échappe de facto au paiement proportionnel de la TVA. Dans un communiqué publié vendredi, la société explique elle-même que l'ensemble de ses serveurs sont hébergés aux États-Unis.

Viadeo est largement présent à l'étranger. Sur les 50 millions de membres que compte son service, le parc d'utilisateurs français s'élève à 7 millions d'inscrits. Au choix, le service gratuit, aux fonctionnalités limitées ou l'abonnement payant, largement répandu sur le segment. Il faut alors débourser 9,85 euros pour un mois, jusque 114 euros pour deux ans. C'est sur ces abonnements que Viadeo parvient à échapper à l'imposition française. Ceux-ci pèsent pour la moitié de son chiffre d'affaires total.

Car à ce jour, la taxation s'opère dans le pays sur lequel le service est rendu. Avec des serveurs basés aux États-Unis, c'est donc la législation américaine qui tend à s'appliquer. Si comme le rappelle Viadeo, les États-Unis ne sont pas un paradis fiscal, la TVA n'existe pas en l'État. Il existe néanmoins un autre mécanisme d'impôt indirect, appelé « sales tax », dont le taux n'excède pas en Californie les 9%.

La valorisation du « made in France » en prend un coup

À ces considérations, Viadeo commence par rappeler qu'il applique en tout point la loi. « En conformité avec la loi, la fiscalité qui s'applique est liée à l'endroit où est rendu le service aux utilisateurs, donc aux États-Unis où sont hébergés les serveurs, et la TVA française ne s'applique alors pas sur une partie des revenus générés par les abonnements en ligne », précise-t-il.

Les critères d'assujettissement à la TVA ne perdureront pas. À compter du premier janvier 2015, la taxe devra en effet être réglée dans le pays où réside le consommateur. Viadeo et consorts ont tout de même le temps de voir venir, puisque la disposition n'entrera effectivement en vigueur qu'à partir de 2019.

Au-delà de la fiscalité, l'affaire a pris un tournant politique. Depuis le 6 mai dernier, le gouvernement a maintes fois eu l'occasion de prouver son attachement au « made in France ». En avril 2012, Viadeo a levé 24 millions d'euros, dont 10 en provenance du Fonds stratégique d'investissement, structure de l'État. Un programme visant notamment à faire connaître davantage Viadeo au sein des réseaux professionnels.

Sur La Tribune, Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique, se montrait dithyrambique au sujet de la « pépite » française. « Je suis présente dans les locaux de Viadeo et pas dans ceux de LinkedIn parce que je tiens au "Made in France", à la marque France. (...) Sans vouloir faire d'anti-américanisme, ça me paraît important de savoir qu'il y a des entreprises françaises qui concurrencent sur leur propre terrain des mastodontes américains », expliquait-elle.

Pour éclipser la polémique, Viadeo insiste sur sa forte présence en France, où demeure implanté son siège social et sont présents 55% de ses employés (pour 80% de la masse salariale). Viadeo estime par ailleurs que son activité offre « à ses membres, particuliers et professionnels, la possibilité de trouver un emploi, recruter des collaborateurs, développer son activité, accroître sa visibilité ».

Mise à jour du 30/07/2013 :

Fleur Pellerin, la ministre déléguée chargée de l'Économie numérique, a été interrogée ce mardi dans le cadre des traditionnelles questions au gouvernement. Michel Zumkeller, député UDI (Territoire de Belfort, 2ème circonscription), souhaite ainsi connaître les mesures qu'envisagerait de prendre le gouvernement sur les conditions d'assujettissement à la TVA, pour « palier aux incohérences » mises en lumière dans l'affaire Viadeo.

Cette information sera mise à jour lorsqu'une réponse sera apportée par le ministère.
Article initialement publié le 29/07/2013

Le site de curation Scoop.it lève 2,6 millions de dollars

Spécialisé dans l'agrégation de contenus Web et dans leur partage, aussi bien auprès du grand public, des professionnels que des entreprises, le français Scoop.it a levé 2,6 millions de dollars.


Scoop.it

Le service de curation français Scoop.it, qui a vu le jour en novembre 2011, a réalisé une levée de fonds de 2,6 millions de dollars auprès des fonds Partech International, Elaia Partners, IXO Private Equity, et Orkos Capital. Le service consiste en une plateforme de publication de contenus déjà existants et se veut être la « prochaine génération de blog ».

Scoop.it se destine à deux types d'utilisateurs : le grand public, qui agrège et partage des contenus, et les professionnels, qui mettent à profit la curation comme outil de communication. Si le service français peut se voit comme un concurrent de Tumblr, l'américain racheté par Yahoo! pour 1,1 milliard de dollars en mai, il s'oppose plus directement à des sociétés comme Paper.li, Snip.it ou encore même Flipboard.

« De plus en plus de personnes, de professionnels et d'entreprises ont besoin de publier du contenu en ligne pour accroître leur visibilité et leur réputation », fait valoir le co-fondateur de la start-up, Guillaume Decugis, auprès de VentureBeat, qui rapporte l'information. D'ajouter que « cela prend du temps de produire du contenu de qualité, alors nous aidons ces sites à trouver du contenu pertinent ».

Pour l'entrepreneur, « nous sommes tous devenus obsédés par la façon de découvrir des contenus, or nous sommes face à une surcharge d'informations alors nous voulons organiser le Web en commençant par aider les internautes à publier d'une meilleure manière et de façon plus gratifiante ».

Depuis 2011, 75 millions de personnes ont déjà visité Scoop.it. La société a établi son siège à San Francisco, mais a conservé un bureau à Toulouse. Aujourd'hui, la start-up emploie 16 personnes, un effectif qui pourrait grossir dans les prochains mois afin d'assurer le développement de la start-up.

Twitter souhaite généraliser son "bouton d'alerte" pour traquer les mauvais comportements

Après avoir dû faire face à la médiatisation de menaces de viol sur sa plateforme, Twitter a annoncé sur son blog considérer la mise en place d'un « bouton d'alerte » sur son service Web et Android. Un service déjà en place sur iOS.


Logo Twitter Bird
Twitter n'aura pas tardé à réagir à l'affaire qui a confronté la journaliste féministe Caroline Criado-Perez à des utilisateurs du service. La militante, qui défendait vigoureusement la mise en circulation d'un billet de 10 livres illustré par le visage de Jane Austen en Grande-Bretagne, a récolté insultes et menaces de viol sur Twitter. Une situation qui a débouché sur l'arrestation d'un homme de 21 ans.

« Nous ne sommes pas aveugles à la réalité, et il y aura toujours des gens qui utiliseront Twitter de manière abusive pour nuire à autrui » admet le service dans un billet de blog. Twitter explique ensuite que si les 400 millions de tweets envoyés chaque jour sont impossibles à tous surveiller, des mesures doivent être prises pour traiter plus efficacement les cas d'utilisateurs malveillants.

C'est pourquoi le réseau social compte démocratiser son « bouton d'alerte » déployé, il y a trois semaines, uniquement sur son application iOS et sa version Web mobile. Cette fonctionnalité, qui permet de signaler manuellement un tweet malveillant, sera prochainement proposée sur la version Web standard, ainsi que sur l'application Android. « Nous parlons constamment avec nos utilisateurs, les groupes de défense et les représentants du gouvernement pour voir comment nous pouvons améliorer Twitter, et nous continuerons de le faire » assure le service.

On se doute qu'après le scandale provoqué par certaines images faisant l'apologie du viol sur Facebook, Twitter cherchera très rapidement à prouver sa bonne foi en déployant plus largement sa fonction d'alerte.

SkyDrive.com se met à jour : photos en haute résolution et partage facilité

Microsoft vient de mettre à jour sa plateforme SkyDrive.com, pour les utilisateurs de son service cloud qui passent par la version Web. Au programme, des photos qui s'affichent en haute résolution, et un partage facilité avec les autres utilisateurs.

Skydrive mise à jour 3
Si SkyDrive est disponible sous la forme d'applications, Microsoft n'oublie pas ceux qui passent par SkyDrive.com pour gérer leurs fichiers. La firme vient donc de mettre à jour son service, et détaille ses nouveautés, comme d'habitude, dans un long billet de blog.

La plateforme gère désormais les écrans haute résolution (appelés Retina par Apple) : jusqu'à présent sur de tels écran, chaque pixel d'une miniature ou d'une photo occupait quatre pixels à l'écran (deux en hauteur, deux en largeur). Autre ajout côté photo : la possibilité de visionner des GIF animés, ce qui n'était pas le cas précédemment.

Une gestion et un partage revus

SkyDrive.com bénéficie également de fonctionnalités basiques, mais qui lui manquaient jusque-là, comme la possibilité de faire pivoter des photos. Il est également possible de visionner les photos selon des catégories et albums spécifiques, grâce à une option de filtres.

Skydrive mise à jour 2

Le partage des photos à des proches a également été revu, pour offrir plus de liberté aux utilisateurs qui souhaitent partager, en même temps, des fichiers issus de différents supports (appareil photo, smartphone, tablette) et stockés en même temps sur le service. Par exemple, il est possible de partager en une seule fois toutes les photos enregistrées à une date spécifique, tout support d'origine confondu, et mêmes si elles ne sont pas toutes dans le même dossier d'origine, le destinataire pourra quand même les visionner comme si elles font partie du même album.

Autre nouveauté, la possibilité de visionner d'un seul coup d'œil la totalité des fichiers partagés, pour modifier le partage en conséquence. Dans le même espace, il est également possible de visualiser les fichiers partagés avec l'utilisateur, classé du plus récent au plus ancien. Enfin, il est également possible d'autoriser un destinataire à modifier un fichier – un .doc, par exemple – même si ce dernier n'est pas connecté à SkyDrive.

Un ajout pour les développeurs

Microsoft conclut son billet en indiquant avoir fait des ajouts à son éditeur de texte, pour que ce dernier soit capable d'afficher la syntaxe des codes HTML, CSS et Javascript. « Les développeurs peuvent même afficher les modifications et comparer leurs différents codes » termine la firme.

Skydrive mise à jour 1

MSI Adora24 : un tout-en-un ultra-fin avec entrée HDMI

MSI a récemment annoncé un nouvel ordinateur de bureau tout-en-un qui présente l'intérêt d'être « ultra-fin ».

MSI Adora24

MSI a officialisé mercredi dernier l'Adora24, un nouveau produit qu'il présente comme un « ordinateur de bureau tout-en-un ultra-fin ». La coque mesure 2,1 cm d'épaisseur au point le plus fin et les bords biseautés renforcent l'impression de finesse, un peu comme sur le nouvel iMac.

L'Adora24 est par ailleurs un tout-en-un ordinaire, arborant comme son nom l'indique un écran LCD de 24 pouces, tactile (10 points) et Full HD en l'occurrence, et abritant des composants d'ordinateur portable.

Il dispose plus précisément d'un processeur Intel Core i3-3210M à 2,5 GHz ou d'un Core i5-3230M à 2,6 GHz épaulé par 4 Go de DDR3 et d'une puce graphique dédiée Nvidia GeForce GT 740M associée à 2 Go de GDDR3. Le stockage est confié à un disque dur de 1 To à 5400 tr/min (ou à un SSD en option) et à un graveur de DVD (lisant les Blu-ray en option).

On trouve enfin une webcam Full HD à 2 millions de pixels, un lecteur de carte mémoire SD, quatre ports USB 3.0, deux ports USB 2.0, des entrées/sorties audio analogiques, un port Gigabit Ethernet, du Wi-Fi N, mais pas de Bluetooth, et last but not least une entrée HDMI (et non une sortie) permettant de l'utiliser comme écran pour une console de jeu par exemple.

Le prix et la date de lancement de cet MSI Adora24 ne sont malheureusement, comme toujours avec ce fabricant, pas communiqués.

MSI Adora24

Gorilla Glass NBT : du verre résistant spécialement pour PC portable à écran tactile

Corning a annoncé hier un nouveau procédé de fabrication de verre résistant, baptisé Gorilla Glass NBT, adapté aux ordinateurs portables à écrans tactiles.

Le spécialiste de la fibre optique et des écrans Corning complète sa solution Gorilla Glass 3, annoncée en début d'année et destinée principalement aux terminaux mobiles (téléphones, tablettes et assimilés), avec le lancement d'une solution Gorilla Glass NBT (pour NoteBook with Touchscreen ?) spécialement adaptée aux ordinateurs portables à écrans tactiles.

Certains fabricants comme Dell ou Lenovo avaient déjà recours à du verre Gorilla Glass pour leurs ordinateurs portables, mais la nouvelle solution répond à des besoins spécifiques.


Corning Gorilla Glass NBT

Résistance à la pression localisée et aux lingettes nettoyantes


Pour commencer le Gorilla Glass NBT résiste mieux à la pression localisée qui s'applique lorsqu'on referme l'écran sur un clavier sur lequel on aurait laissé un objet tel qu'une paire d'écouteurs ou une clé USB.

Il est en outre plus résistant aux rayures, huit à dix fois plus qu'un verre sodocalcique courant (soda-lime glass), et en particulier aux micro-rayures causées par la poussière incrustée dans une lingette nettoyante, qui fragilisent à terme l'ensemble de la dalle. Ces micro-rayures seraient d'ailleurs moins visibles.

Il permet enfin de réduire l'épaisseur de la dalle de verre et d'approcher de celle de smartphones en dépit de surfaces sensiblement plus importantes (11 pouces de diagonale et plus). Rappelons qu'à ce jour les variantes tactiles d'ordinateurs portables sont sensiblement plus épaisses que les variantes non-tactiles.

Le Corning Gorilla Glass NBT est désormais à la disposition des fabricants d'ordinateurs portables. À ce stade seul Dell a annoncé qu'il adopterait ce nouveau procédé pour toute ou partie des ordinateurs à écrans tactiles qu'il lancera cet automne.

Flux RSS : victime de son succès, The Old Reader ferme la porte à ses derniers arrivants

Présenté jusqu'à récemment comme une alternative à l'agrégateur de flux RSS Google Reader, qui a fermé ses portes début juillet, The Old Reader se retrouve aujourd'hui une situation difficile. Le service vient d'annoncer que seuls ses « premiers utilisateurs » pourraient continuer à l'utiliser très prochainement.


The Old Reader
L'annonce de la fermeture de Google Reader a été l'occasion, pour de multiples agrégateurs de flux RSS, de s'attirer massivement de nouveaux utilisateurs. Si certains l'ont très bien vécu, à l'image de Feedly, d'autres ont moins bien encaissé le choc. C'est le cas de The Old Reader, dont les développeurs et gestionnaires disent aujourd'hui vivre un vrai calvaire, et comptent fortement limiter l'usage du service à ses « premiers utilisateurs ».

Dans un billet intitulé « Une situation désespéré appelle des mesures désespérées », ces derniers expliquent ne plus arriver à gérer le travail nécessaire pour maintenir le service à flot. The Old Reader n'est pas leur activité principale, et ce qui n'était qu'un loisir sur leur temps libre est devenu particulièrement envahissant ces derniers mois. « Du lancement de la première version publique jusqu'en mars 2013, nous avons travaillé sur The Old Reader en mode « normal ». En mars, la situation est devenue cauchemardesque, mais nous avons continué à travailler dur. En soirée, puis pendant le week-end et les jours fériés, puis The Old Reader était la seule chose qui nous occupait en dehors de nos emplois » expliquent Elena Bulygina et Dmitry Krasnoukhov, les créateurs du service.

Concrètement, le flux de nouveaux arrivants a été ingérable pour le duo, qui qualifie la situation d'infernale ces dernières semaines. « Nous aimerions revenir à la normale, ne plus nous inquiéter pour les vacances, arrêter de nous négliger et faire de nouveaux projets » expliquent-ils. « C'est pourquoi The Old Reader doit changer ».

Une plateforme désormais privée

Les inscriptions au service sont désormais fermées. A la mi-août, de nombreux utilisateurs récents n'auront plus accès au service : concrètement, tous ceux qui se sont inscrits à partir du 13 mars 2013, date à laquelle Google a annoncé la fermeture de Reader, n'auront plus accès à The Old Reader. Les autres, les premiers utilisateurs, ceux qui ne sont pas arrivés à la recherche d'une alternative à Google Reader, migreront vers une plateforme privée.

Les fondateurs du service souhaitent ainsi privilégier « les personnes qui s'étaient inscrites consciemment à The Old Reader, plutôt que celles qui cherchaient un remplaçant de Google Reader ». Des exceptions seront cependant faites pour les personnes qui auront fait des dons au service.

Un appel à la reprise

Elena Bulygina et Dmitry Krasnoukhov espèrent ainsi retrouver un rythme « normal », et ne plus souffrir du succès du service. Mais ils précisent également être « très ouverts aux propositions ». Le service étant encore ouvert en tant que tel d'ici à la mi-août, ils ont bon espoir de trouver quelqu'un capable de reprendre le service, ou de les aider. Dans une mise à jour de leur billet, ils expliquent d'ailleurs « avoir reçu un certain nombre de propositions actuellement en discussion », et estiment que le service pourrait rester ouvert. En attendant, chaque utilisateur peut récupérer le fichier OPML concernant ses flux RSS sur son compte.

Nexus 7 : Google envisagerait de quitter Asus pour LG

Alors que la nouvelle version de la tablette Nexus 7 vient tout juste d'être mise en vente par Google, la firme de Mountain View envisagerait de mettre fin à son partenariat avec Asus pour la troisième mouture, pour mieux se tourner vers LG par la suite.


Nexus 7 V2
Si la version 2 de la Nexus 7 a été dévoilée la semaine dernière par Google, l'entreprise plancherait déjà, sans grande surprise, sur la version 3. Et selon le rapport de l'analyste Ming-Chi Kuo, Google serait en train d'envisager un changement de constructeur pour le terminal, pour faire évoluer de manière plus concrète ses spécifications.

D'Asus, Google envisagerait donc de passer à LG, son partenaire pour le Nexus 4. L'entreprise coréenne pourrait notamment aider Google à optimiser la qualité de l'affichage de la Nexus 7 en offrant une meilleure définition que celle actuellement proposée – 1920x1200 pixels. LG Display propose également des dalles LCD très fines, qui permettraient d'affiner le design de la tablette. C'est ce qui séduirait Google, selon l'analyste.

Une rumeur qui a le temps de mûrir, mais il faut souligner que Ming-Chi Kuo avait donné des informations exactes sur la version 2013 de la Nexus 7 bien avant sa sortie.

mardi 30 juillet 2013

Cyrille Badeau, Sourcefire : "les cyberattaques s'organisent"

Cyrille Badeau, directeur Europe du Sud de l'éditeur de sécurité Sourcefire, fait le point sur la cybercriminalité. Il note que les cyberattaques se professionnalisent et ont une visée industrielle.


Cyrille Badeau Sourcefire
Cyrille Badeau, Sourcefire Europe du Sud
Bonjour Cyrille Badeau. Pouvez-vous nous dire comment a évolué la cybercriminalité dernièrement ?

On observe depuis quelques trimestres des attaques menées dans le cadre de campagnes ciblées sur un secteur d'activité. Par exemple, pendant plusieurs mois, on peut relever des attaques contre l'industrie pharmaceutique ou aéronautique. Ces attaques ne sont pas menées par trois individus depuis un garage mais sont le fruit d'une organisation, d'un financement conséquent et bien sûr d'un professionnalisme. Avant on parlait du méchant hacker mais là on fait face à des bras armés d'entités qui passent des commandes, qui sont financées. On observait beaucoup moins cela avant.

Comment peut se dérouler une attaque par exemple ?

D'abord les hackers cherchent des informations sur la cible. Pour cela ils font du « social engineering ». En gros vous avez deux manières d'obtenir des informations. Par exemple, soit vous prenez mon ordinateur portable mais il est chiffré et vous passerez du temps à percer les défenses pour retirer ce que vous voulez. Soit vous m'invitez à boire des bières et là vous aurez plus de chances d'obtenir quelque chose.

Ensuite les attaques peuvent être détournées. Ce n'est plus l'entreprise qui est attaquée frontalement, mais l'employé. Si je veux entrer dans votre IT, ça n'est pas facile. Mais si un employé est par exemple webmaster d'un site en dehors de son travail, je vais pouvoir m'attaquer à lui. On imagine qu'il va utiliser sa station pro pour administrer son site, ouvrant une brèche pour que l'attaque puisse descendre.

Une fois le point d'ancrage effectué par le logiciel malveillant, c'est le début de l'attaque. On découvre le réseau et on installe les relais pour faire ressortir l'ensemble de la recherche et atteindre la cible. Le malware lui n'intervient que sur le point d'ancrage. Le but est de rester dans la non-détection le plus longtemps possible pour exfiltrer un maximum d'informations sans que la personne ne s'en aperçoive.

Qui sont les hackers à l'origine de ces opérations de cyberattaque ?

Il existe beaucoup de forums de hackers où l'on peut échanger dans l'illégalité. Dessus, on y trouve des hackers qui autrefois étaient juste des petits malins qui exploitaient des failles pour se faire connaître. Aujourd'hui, lorsqu'ils ont trouvé un exploit sous Internet Explorer par exemple, ils proposent leurs services au plus offrant. Là, des structures plus grosses, des cybermafias, payent ces hackers.

Les estimations varient quant à l'importance du business que représente les malwares. À titre d'exemple, « Paunch », le concepteur du programme malveillant « Blackhole » - composé de vulnérabilités destinées à cibler les systèmes d'information non mis à jour - est censé offrir une prime de 100 000 dollars pour chaque nouvelle attaque 0-day créée dans Java, Flash, IE, etc.

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Combien est-ce que ça peut rapporter à un hacker pour chaque vulnérabilité ?

Pour chaque vulnérabilité, ces cybercriminels sont prêts à débourser une certaine somme d'argent. Une faille Adobe Reader peut se négocier entre 5 000 et 30 000 dollars. Comptez entre 20 000 et 50 000 dollars pour Mac OS X. Découvrir une faille Android peut rapporter de 30 000 à 60 000 dollars. Une faille dans un navigateur Web peut atteindre 200 000 dollars et comptez jusqu'à 250 000 dollars pour iOS.

Ces mafias achètent des compétences sur le marché gris. Si bien que cela brasse des sommes d'argent colossales. Martin Roesch, le fondateur de Sourcefire, estime même que le marché mondial de la cybercriminalité génère plus de chiffre d'affaires que celui de la sécurité, tous éditeurs confondus. Il y a quelques années ce marché n'existait pas mais à l'heure actuelle tout le monde sait ce que c'est.

Si les hackers veulent gagner de l'argent, que veulent les cybercriminels derrière ?

Je pense qu'une grande partie de la cybercriminalité est de l'espionnage industriel. Et il s'est professionnalisé et organisé pour en tirer des profits. Imaginons que je veuille monter une entreprise et que je dispose de 1 million d'euros. Soit j'utilise ces fonds pour monter mon projet, mais si je suis sur un gros marché, ce sera difficile, d'autant plus si je dois dépenser en recherche et développement.

Ou bien alors j'alloue cette somme à de l'espionnage industriel. Pendant neuf mois, des hackers vont récupérer 25 ans de recherche et développement d'acteurs installés dans le secteur visé. Moi j'aurai perdu mon million, mais j'aurai acquis un actif bien plus précieux, que je pourrai faire valoir auprès d'investisseurs. Seulement ces cas, on ne peut jamais vraiment les prouver, mais on les suppose.

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Mais n'est-ce pas un peu gros de venir sur un marché après que ses concurrents ont été attaqués ?

Il n'y a jamais rien de choquant lorsqu'un nouvel acteur s'installe dans une industrie, gagne des parts de marché, et finit même par dominer ses concurrents. Dans l'univers des télécoms, Huawei a réussi à devenir numéro un des équipementiers en peu de temps alors que c'était un marché pourtant établi. L'entreprise a été attaquée et des doutes planent encore sur elle mais sa réussite ne choque pas.

Dans la téléphonie mobile, où les lignes ont énormément bougé ces dernières années, il n'y a pas de soupçons de malveillance car les choses évoluent naturellement. Si on mixe ça avec du cyberespionnage, ça ne choque pas. Pour moi deux éléments tendent à prouver que la cybercriminalité est liée à l'espionnage industriel : l'organisation en campagnes, et l'argent que cela brasse sur Internet. À ce stade, ça n'est plus du hasard mais du crime organisé.

Ce mois-ci, Sourcefire a annoncé son rachat par Cisco. Est-ce une bonne chose ?

Pour l'instant je ne connais pas les détails de l'opération mais je pense que vu la capacité de Cisco, cela sera bénéfique. En fait on découvre aujourd'hui que certains de nos revendeurs sont déjà partenaires de Cisco. Je pense qu'il y aura une complémentarité évidente entre la partie datacenter de Sourcefire et la partie coeur de réseau de Cisco.

Publicis et Omnicom fusionnent pour faire face au numérique

Deux géants de la publicité et du marketing, le français Publicis et l'américain Omnicom, annoncent leur fusion afin de constituer un seul groupe, futur numéro un mondial du secteur, devant WPP.


Publicis
C'est une concentration d'envergure qui attend le secteur de la publicité. Publicis et Omnicom, respectivement numéro trois et numéro deux mondial, ont annoncé leur intention de fusionner. Le nom de la nouvelle entité, spécialisée dans la publicité, la communication, le marketing et le numérique sera Publicis Omnicom Group.

La valeur combinée des revenus de deux entreprises atteindra les 17,7 milliards d'euros, pour une capitalisation boursière cumulée de 26,5 milliards d'euros. Avec plus de 130 000 collaborateurs, la nouvelle entité devancera désormais l'actuel numéro un de la publicité, le britannique WPP et ses 11,5 milliards d'euros de recettes.

La direction opérationnelle sera maintenue dans les deux villes d'origine des sociétés, Paris et New York. Mais le siège social lui, sera aux Pays-Bas. Un choix dicté par un impératif de neutralité selon les deux dirigeants, et non pour des raisons fiscales. Notons que le taux d'impôt sur les sociétés dans ce pays est de 20%, contre 33% en France et 35% aux États-Unis. Et qu'il est souvent utilisé dans l'évasion fiscale.

« Le paysage de la communication et du marketing a connu un bouleversement profond ces dernières années, avec le développement exponentiel de nouveaux géants dans les médias et en particulier d'Internet, l'explosion des Big Data, l'effacement des frontières entre les différents métiers et l'évolution profonde des modes de consommation », a commenté Maurice Lévy, le PDG de Publicis.

Cette manoeuvre est censée aider les deux géants à mieux répondre aux défis du numérique, qui mettent à la peine les canaux traditionnels tels que la presse écrite. Récemment, Publicis annonçait la création d'une coentreprise avec l'américain AOL en matière de marketing en temps réel.

Les syndicats inquiets pour l'emploi

L'opération est conditionnée à l'approbation des actionnaires des deux sociétés, ainsi qu'à l'obtention des autorisations réglementaires. La clôture interviendra en fin d'année. La structure sera pilotée par Maurice Lévy et John Wren, le PDG d'Omnicom, avant que le premier, âgé de 71 ans, ne cède sa place.

En réaction, David Jones, le PDG de Havas, a dénoncé auprès de l'AFP une « course à la taille face à de nouveaux concurrents hyper-agiles comme Facebook, de taille bien plus réduite ». De son côté, la CGT a qualifié ce projet de « méga-opération financière plutôt qu'une fusion pertinente et complémentaire », et réclamé « une intervention du gouvernement pour éviter toute situation de monopole ».

Au chapitre de l'emploi, Maurice Lévy a déclaré « que si nous faisons bien notre travail, nous serons probablement créateurs d'emplois, même si nous passerons peut-être par une petite phase d'ajustement ». Pour le syndicat, les économies d'échelle et l'optimisation des frais de structure laissent craindre « des licenciements, des restructurations et une harmonisation par les bas de statuts ».

La CGT a aussi tenu à rappeler ses engagements à l'exécutif : « Les discours du gouvernement sur la nécessité de préserver des marques françaises s'éclipsent en un éclair avec cette fusion. Ce nouvel ensemble sera, à n'en pas douter, à prédominance américaine dans de nombreux domaines. »

Amazon recrute 5 000 personnes aux États-Unis

Afin de faire face à la croissance de ses ventes mais aussi de réduire les délais de livraison, Amazon annonce le recrutement de 5 000 employés, principalement dans ses entrepôts aux États-Unis.


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Le coeur de la réussite d'Amazon, c'est sa logistique. Pour accompagner sa croissance, le géant du e-commerce américain va recruter 5 000 personnes aux États-Unis dans 17 centres, autant de petites mains qui vont choisir, emballer puis expédier les millions de produits commandés sur le site Internet. Au deuxième trimestre, les ventes mondiales ont bondi de 22%, à 15,7 milliards de dollars.

L'enjeu pour le groupe de Jeff Bezos, au-delà des volumes, c'est aussi de réduire encore les délais de livraison. Pour cela, l'entreprise a multiplié les centres logistiques depuis plusieurs années, pour les rapprocher toujours plus de ses clients. En France, Amazon ouvrait en novembre 2012 un quatrième entrepôt de ce genre, à 40 millions d'euros, afin d'étendre sa présence et sa réactivité en Europe.

Pour attirer des recrues, Amazon fait valoir qu'il propose un niveau de rémunération 30% supérieur à la moyenne pour ce genre d'emploi. Un argument auquel goûteront les salariés français et allemands qui, en juin dernier, avaient protesté contre leur direction estimant que leur rémunération n'était pas suffisante au regard des rythmes de travail jugés importants auxquels ils sont astreints.

L'année dernière, Amazon avait ouvert huit centres logistiques sur le sol américain. Cette nouvelle annonce a été réalisée lors d'une visite du président des États-Unis dans l'entrepôt de Chattanooga dans le Tennessee. Elle intervient dans un contexte où l'exécutif tente de relancer l'emploi dans le privé. Actuellement, Amazon compte près de 100 000 collaborateurs dans le monde.

Apple : débarqué de l?exécutif, Bob Mansfield planchera sur les ?projets spéciaux?

Bob Mansfield, jusqu'à présent vice-président senior chargé de la technologie chez Apple, ne fait plus parti de l'exécutif de la firme. Celle-ci a précisé qu'il serait chargé de « projets spéciaux ».

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C'est un mouvement d'envergure au sein de l'organigramme d'Apple qui aurait presque pu passer inaperçu. Bob Mansfield, l'un des cadres historiques du géant américain, n'est en effet plus mentionné au sein de l'exécutif de la firme. Il était jusqu'à présent en charge de la technologie, en tant que « senior vice-president ».

Le site AllThingsD a obtenu confirmation d'une réorganisation à la tête de Cupertino. « Bob ne fait plus partie de l'équipe dirigeante d'Apple, mais travaillera désormais sur des projets spéciaux », a fait savoir l'un de ses porte-paroles. Fidèle à sa réputation, la firme ne s'est bien entendu pas épanchée sur ce qui se tramait derrière ces bien mystérieux « projets spéciaux ». Pas question, non plus, d'expliquer pourquoi cette réorganisation avait été décidée et si oui ou non, Mansfield serait remplacé au sein de l'équipe dirigeante.

Bob Mansfield peut être qualifié d'historique chez Cupertino. L'homme avait pris sa retraite en juin 2012 avant finalement de revenir aux affaires deux mois plus tard. Un retour particulièrement lucratif, qui a fait de lui le deuxième cadre dirigeant le mieux payé toutes entreprises de l'indice Standard & Poors 500 confondues, rappelle Bloomberg. Avant ses deux mois de retraite, il était en charge du matériel. Le départ de Scott Forsall, dont les relations entretenues avec d'autres membres de l'exécutif, aurait également facilité son retour.

Apple est particulièrement attendu sur sa capacité à innover de nouveau. Cette réorganisation pourrait marquer la volonté d'avancer en ce sens.

Organigramme Apple: départ de Mansfield
L'équipe dirigeante d'Apple, où n'apparaît plus Bob Mansfield

Fiscalité : Viadeo est-il encore une pépite "made in France" ?

Le réseau social Viadeo a été pointé du doigt la semaine dernière sur la question de la fiscalité, alors qu'une partie de son activité échappe en effet à la TVA française. Dans un communiqué publié vendredi, la société réaffirme son attachement au « made in France ».


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Viadeo, le réseau social français, l'un des fleurons de notre industrie numérique, se retrouve plongé dans la polémique. En cause, la fiscalité, sujet pour le moins sensible, principalement médiatisé jusqu'alors par les multiples manoeuvres des géants américains pour optimiser le paiement de leurs impôts.

Le débat repose sur la TVA payée par Viadeo au titre de son activité. Le 24 juillet dernier, L'Expansion se penchait sur le cas du deuxième réseau social professionnel mondial. En exportant une partie substantielle de son activité à San Francisco, en Californie, Viadeo échappe de facto au paiement proportionnel de la TVA. Dans un communiqué publié vendredi, la société explique elle-même que l'ensemble de ses serveurs sont hébergés aux États-Unis.

Viadeo est largement présent à l'étranger. Sur les 50 millions de membres que compte son service, le parc d'utilisateurs français s'élève à 7 millions d'inscrits. Au choix, le service gratuit, aux fonctionnalités limitées ou l'abonnement payant, largement répandu sur le segment. Il faut alors débourser 9,85 euros pour un mois, jusque 114 euros pour deux ans. C'est sur ces abonnements que Viadeo parvient à échapper à l'imposition française. Ceux-ci pèsent pour la moitié de son chiffre d'affaires total.

Car à ce jour, la taxation s'opère dans le pays sur lequel le service est rendu. Avec des serveurs basés aux États-Unis, c'est donc la législation américaine qui tend à s'appliquer. Si comme le rappelle Viadeo, les États-Unis ne sont pas un paradis fiscal, la TVA n'existe pas en l'État. Il existe néanmoins un autre mécanisme d'impôt indirect, appelé « sales tax », dont le taux n'excède pas en Californie les 9%.

La valorisation du « made in France » en prend un coup

À ces considérations, Viadeo commence par rappeler qu'il applique en tout point la loi. « En conformité avec la loi, la fiscalité qui s'applique est liée à l'endroit où est rendu le service aux utilisateurs, donc aux États-Unis où sont hébergés les serveurs, et la TVA française ne s'applique alors pas sur une partie des revenus générés par les abonnements en ligne », précise-t-il.

Les critères d'assujettissement à la TVA ne perdureront pas. À compter du premier janvier 2015, la taxe devra en effet être réglée dans le pays où réside le consommateur. Viadeo et consorts ont tout de même le temps de voir venir, puisque la disposition n'entrera effectivement en vigueur qu'à partir de 2019.

Au-delà de la fiscalité, l'affaire a pris un tournant politique. Depuis le 6 mai dernier, le gouvernement a maintes fois eu l'occasion de prouver son attachement au « made in France ». En avril 2012, Viadeo a levé 24 millions d'euros, dont 10 en provenance du Fonds stratégique d'investissement, structure de l'État. Un programme visant notamment à faire connaître davantage Viadeo au sein des réseaux professionnels.

Sur La Tribune, Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique, se montrait dithyrambique au sujet de la « pépite » française. « Je suis présente dans les locaux de Viadeo et pas dans ceux de LinkedIn parce que je tiens au "Made in France", à la marque France. (...) Sans vouloir faire d'anti-américanisme, ça me paraît important de savoir qu'il y a des entreprises françaises qui concurrencent sur leur propre terrain des mastodontes américains », expliquait-elle.

Pour éclipser la polémique, Viadeo insiste sur sa forte présence en France, où demeure implanté son siège social et sont présents 55% de ses employés (pour 80% de la masse salariale). Viadeo estime par ailleurs que son activité offre « à ses membres, particuliers et professionnels, la possibilité de trouver un emploi, recruter des collaborateurs, développer son activité, accroître sa visibilité ».

Conditions de travail : Pegatron pas meilleur que Foxconn

L'association de défense des travailleurs chinois China Labor Watch a pointé du doigt les conditions de travail au sein du sous-traitant d'Apple Pegatron. Pour elle, le code de bonne conduite de Cupertino n'est pas respecté.


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Fin mai, le Wall Street Journal révélait qu'Apple prenait ses distances avec Foxconn. La firme de Cupertino a souvent été pointée du doigt vis-à-vis des conditions de travail imposées par ses sous-traitants. Il semblerait que le bilan ne soit pourtant pas plus glorieux pour Pegatron, avec qui Cupertino souhaiterait davantage collaborer. Heures interminables, locaux insalubres, travail de mineurs. Les conclusions du rapport publié par China Labor Watch sont particulièrement sévères. Trois usines sont pointées du doigt, en ce qu'elles violent le droit du travail chinois.

Au total, l'association a constaté 86 violations au droit du travail international ou chinois, dont 36 violations légales et 50 éthiques. Les heures de travail interminables pour commencer, alors que la loi fixe un seuil maximal de 48 heures par semaine. Cette disposition est largement ignorée en Chine, Apple a fixé de son côté une limite hebdomadaire de 60 heures. En réalité, China Labor Watch parle d'un temps de travail de 66 à 69 heures par semaine, dans la majorité des cas.

L'association a par ailleurs relevé des discriminations à l'embauche, portant sur certaines origines (Tibétains, Ouïghours, etc), ou sur certains critères. Les candidats à l'embauche trop petits, âgés de plus de 35 ans ou les femmes enceintes ne passent généralement pas la porte de l'usine. Mais encore, les travailleurs âgés de moins de 18 ans ne voient pas leurs conditions et leur temps de travail aménagés, de même qu'un recours abusif de stagiaires, payés au lance-pierre, a pu être constaté. Il est en réalité difficile d'être exhaustif, tant les accusations de l'association sont nombreuses.


Après la publication du rapport, Pegatron a fait savoir que la firme prenait ces allégations « très au sérieux », relate Reuters. « Chaque jour, nous nous efforçons de faire mieux que le précédent pour nos employés. Ils sont le coeur de notre activité », a ainsi déclaré le PDG du groupe, Jason Cheng.

De son côté, Apple fait savoir que le rapport contient des accusations qui n'avaient jusqu'à présent pas été relevées et que de nouvelles investigations seraient menées. « Si nos audits démontrent que des employés n'ont pas été rémunérés à hauteur du temps travaillé, nous exigerons que Pegatron les rembourse intégralement », a fait savoir la firme.

Les photos publiées par China Labor Watch sont souvent choquantes. Elles montrent des travailleurs épuisés, un autre au bras brûlé par des produits chimiques, sans compter des dortoirs insalubres, pleins de saleté et d'humidité. Ce travail a pu être effectué en infiltrant trois personnes dans les usines du sous-traitant chinois de mars à juillet, en menant 200 entretiens avec des employés en dehors de leur lieu de travail.

Dimanche, le site Tùaw, qui traite exclusivement de l'actualité d'Apple, annonce que la firme a mis en place un comité consultatif universitaire sur la question des conditions de travail concernant Apple et ses sous-traitants.

Apple vs Samsung : le brevet "pincer pour zoomer" toujours en question

L'office américain des dépôts de brevets (USPTO) vient de rejeter les réclamations d'Apple concernant le brevet lié à la fonction « pinch to zoom », revendiquée par le géant américain comme étant sa propriété. C'est Samsung qui en a informé la justice américaine.


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Ce sont en effet les avocats de Samsung qui ont déposé, dimanche, la décision « finale » de l'USPTO concernant ledit brevet devant un tribunal américain. La technologie en ligne de mire est celle qui permet à un utilisateur de terminal mobile de « pincer » son écran, puis écarte ses doigts pour zoom sur un contenu numérique.

L'USPTO avait invalidé de façon préliminaire, en décembre 2012, le brevet d'Apple, estimant à l'époque que le geste était trop générique pour que la firme de Cupertino en détienne les droits. Apple a tenté de faire revenir l'office américain sur sa décision, mais sans succès puisque ce dernier vient de rejeter 20 réclamations faites par l'entreprise, y compris le point numéro 8 du brevet 7.844.915, que le jury du procès américain d'août 2012 avait estimé enfreint par 21 terminaux de Samsung.

Néanmoins, si cette décision est, sur le papier, « finale », elle ne l'est pas en pratique, puisque Apple dispose de 2 mois pour faire appel, en déposant de nouvelles réclamations. Il y a de très fortes chances de l'entreprise utilise ce recours. Il faudra encore sans doute un certain temps à Samsung pour parvenir à faire invalider cette partie de la condamnation survenue l'été dernier, d'autant qu'Apple pourrait tout de même toucher les dommages et intérêts liés à ce brevet même si ce dernier se trouve finalement invalidé. La procédure pourrait même durer jusqu'en 2017, rien que pour la question des brevets.

Belkin lance un étui-clavier pour Samsung Galaxy Tab 3 10.1

Belkin a récemment annoncé un étui-clavier pour la tablette Samsung Galaxy Tab 3 10.1.

Etui-clavier pour tablette Samsung Galaxy Tab 3 10.1 de Belkin

Android représente depuis peu une vente de tablette sur deux, selon Google, et les accessoiristes se penchent enfin sérieusement sur ce marché. En plus du home cinema portable pour iPad, le fabricant d'accessoire Belkin a ainsi lancé vendredi ce qu'il appelle l'« étui-clavier fin pour Galaxy Tab 3 10.1 ».

Selon une conception similaire à celle des étuis-claviers pour iPad, le « Slim Style Keyboard Case » sert pour commencer d'étui de protection pour le dos et l'avant de la tablette. Le rabat avant embarque un clavier dit TruType semblable à celui d'un ordinateur portable. Il se connecte à la tablette via Bluetooth et dispose donc d'une batterie offrant une autonomie de 60 h après une charge complète via micro USB. Enfin au dos, une béquille permet de maintenir la tablette selon plusieurs angles.

L'ensemble ajoute 15 millimètres et 500 g à la Galaxy Tab 3 de 10,1 pouces, soit un total de 23 mm d'épaisseur et de 1 kg.

L'étui-clavier pour tablette Samsung Galaxy Tab 3 10.1 de Belkin sera commercialisé au cours du mois d'août au prix public de 90 euros.

Etui-clavier pour tablette Samsung Galaxy Tab 3 10.1 de Belkin

Kobo Arc 10HD : un futur concurrent pour le Nexus 10 ?

La firme Kobo s'apprêterait à lancer sa Kobo Arc 10HD, une tablette de 10 pouces que l'entreprise destinerait à concurrencer le Nexus 10 de Google et Samsung.


Kobo Aura HD
La liseuse Kobo Aura HD.
Le site GFXBench aurait laissé filtrer, durant quelques minutes, les spécifications de la Kobo Arc 10HD. Rapidement retirées, les informations ont cependant été récupérées par différents médias, comme Eeevolution, qui évoque un écran de 10 pouces affichant une définition de 2560 x 1600 pixels, et un processeur Nvidia Tegra cadencé à 1,8 GHz. D'autres sites, comme Geek, n'hésitent pas à affirmer de sources diverses que la tablette sera dotée d'un processeur Tegra 4. Enfin, la tablette tournerait sous Android 4.2.2.

Pour l'heure, il est bien précisé que la Kobo Arc 10HD, qui disposerait donc de caractéristiques proches de celles de la Toshiba Excite Pro, est une tablette très officieuse. Kobo semble en effet la tester discrètement – mais pas encore assez – et n'a fait aucune annonce ni allusion sur l'arrivée d'un tel produit dans le commerce. Néanmoins, quand on sait que Kobo avait annoncé sa tablette Arc de 7 pouces en septembre 2012, on est en droit de se dire que l'entreprise, propriété du géant japonais Rakuten, prépare bel et bien une nouvelle gamme de produits pour la rentrée.

Samsung préparerait deux nouvelles tablettes de 10,1 et 12,2 pouces

Selon le souvent bien informé @evleaks, Samsung préparerait deux nouvelles tablettes, qui pourraient être dévoilées à l'occasion de l'IFA de Berlin, fin août. Il s'agirait de terminaux de 10,1 et 12,2 pouces.


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Si @evleaks a donné les premières informations sur les tablettes, le site allemand Mobile Geeks va un peu plus loin. Ainsi, le modèle SMP900, celui de 12,2 pouces, disposerait d'un processeur Exynos 5 Octa, d'une définition de 2560x1600 pixels, et pourrait bien être le Galaxy Note 12.2 de la firme. Il disposerait ainsi d'un stylet S-Pen, d'Android 4.3 et des applications Samsung dédiées à la gamme Note.

L'autre modèle cité, nommé pour l'heure P600, serait quant à lui doté de la même définition de 2560x1600 pixels, mais pour un écran de 10,1 pouces. Il serait équipé d'un processeur Snapdragon 800. Il pourrait s'agir d'un nouveau modèle de Galaxy Tab, qui pourrait être présenté par la firme comme une alternative à la tablette Nexus 10 conçue par Samsung et commercialisée par Google.



Il faudra attendre la fin du mois d'août pour en savoir plus, mais il est d'ores et déjà acté que Samsung dévoilera le nouveau Galaxy Note III à l'occasion de sa conférence, donnée à Berlin. Si on ajoute à cela de nouvelles tablettes et une potentielle montre connectée, l'attente est grande… un peu trop peut-être ?

MediaTek : vrai octo-coeur confirmé et nouvelle puce big.LITTLE hétérogène

MediaTek revendique aujourd'hui deux premières mondiales avec le lancement d'une nouvelle puce ARM, et confirme être en lice pour une troisième.

Le petit fabricant chinois devient grand. MediaTek, qui se contentait jusqu'à récemment de produire des puces résolument low cost, a aujourd'hui annoncé plusieurs innovations sur le marché des processeurs ARM.

Logo MediaTek

Un vrai octo-cœurs


MediaTek a pour commencer confirmé qu'il préparait un « vrai » processeur à huit cœurs. Contrairement à certains modèles existants, il ne se contentera pas de deux lots de quatre cœurs fonctionnant en alternance.

Le fabricant n'a pas encore détaillé la conception de cette puce, mais elle reposerait selon de précédentes fuites sur huit cœurs ARM Cortex-A7 identiques.

Vrai octo-coeur MediaTek

Nouveau big.LITTLE et nouveau PowerVR


MediaTek a aussi et surtout annoncé la puce MT8135, à la fois première du marché à exploiter une nouvelle version de l'architecture big.LITTLE et première à embarquer un GPU PowerVR de la série 6.

La puce MediaTek MT8135 abrite deux cœurs Cortex-A7 et deux cœurs Cortex-A15 qui, pour la première fois, peuvent tous les quatre fonctionner simultanément. Jusqu'à présent les puces big.LITTLE alternaient entre les cœurs les plus performants et les cœurs les plus économes en énergie en fonction des ressources nécessaires. Désormais en charge les A7 complètent les A15.

La puce abrite en outre un PowerVR G6200 d'Imagination, une nouvelle génération de GPU au moins quatre fois plus performante que la précédente.

Cette puce de milieu de gamme fera prochainement son apparition dans des tablettes, sans plus de précision.

MediaTek MT8135

Attaque de smoothie sur des comptes Instagram piratés

Le week-end dernier, des utilisateurs d'Instagram ont eu la surprise de découvrir que leurs comptes avaient été piratés, et affichaient, entre autres, des photos de jus de fruits. Une situation qui est rentrée dans l'ordre, selon le service.


Instagram logo
Après une « attaque de fruits » survenue sur Instagram en juin dernier, ce sont cette fois-ci des photos de smoothies – mélange de fruits mixés – que certains utilisateurs ont vu apparaître dans les photographies de leurs comptes. Des clichés auxquels était ajouté un commentaire, expliquant que l'utilisateur essayait un nouveau régime alimentaire, avec un lien à la clé pour s'informer sur le sujet. L'adresse en question, si elle ressemble à un lien vers le site BBC, redirige cependant vers un domaine enregistré il y a peu, qui est susceptible de rediriger vers un logiciel malveillant.

Sur Twitter, de nombreuses personnes touchées déclaraient ce week-end ne plus avoir du tout accès à leur compte, tandis que d'autres ont vu les photos et les liens indésirables disparaître aussi vite qu'ils étaient apparus.



Interrogé par The Next Web, Instagram a pris la parole, confirmant un piratage survenu dimanche. « La nuit dernière, une petite partie de nos utilisateurs a été confrontée à un incident de spam où des photos non désirées ont été affichées sur leurs comptes. Note équipe de sécurité a rapidement pris des mesures pour sécuriser les comptes concernés, et les photos publiées ont été supprimées » a expliqué un porte-parole. Aucune information précise concernant le nombre d'utilisateurs touchés, ainsi que la nature exacte de la faille comblée, n'a cependant été dévoilée.

Toshiba lance un Ultrabook 15 pouces abordable

Toshiba a annoncé de nouveaux ordinateurs portables pour la rentrée scolaire.

Toshiba profite à son tour des récents lancements de nouvelles générations de processeurs et de puces graphiques pour finalement présenter de nouveaux ordinateurs portables. Il lance un Satellite de la série U et plusieurs modèles d'une nouvelle série M.

Toshiba Satellite U50t
377,5 x 249,5 x 21,3 mm pour 2,3 kg


Le fabricant lance donc pour commencer le Satellite U50t, son premier Ultrabook de 15,6 pouces. Conformément aux exigences de la catégorie, cet ordinateur dispose d'un écran tactile (10 points), d'un processeur Core de 4e génération (Haswell) et d'un SSD en complément d'un disque dur de 1 To en l'occurrence. Il mesure 2,13 cm d'épaisseur pour 2,3 kg.

Les Satellite M50, M50D et M50Dt sont aussi fins et même moins lourds (2,1 kg), mais ils renoncent à certaines exigences de l'appellation Ultrabook pour réduire les coûts. L'écran est ainsi tactile en option, tout comme le SSD. En contrepartie ils abritent au choix un processeur Intel Haswell associé à une puce graphique dédiée Nvidia GeForce GT 740M ou un processeur AMD Trinity doté d'une puce graphique AMD Radeon HD de la série 8000.

Les deux séries disposent par ailleurs des mêmes accessoires et de la même connectique. On y trouve une webcam HD 720p avec microphone stéréo, deux ports USB 3.0, un port USB 2.0, un emplacement pour carte SD, un port Gigabit Ethernet, une sortie HDMI 1.4a, du Wi-Fi N avec prise en charge de l'Intel WiDi et du Miracast et du Bluetooth 4.0.

Ces ordinateurs seront mis en vente en France au cours du 3e trimestre. Aucun prix n'est malheureusement communiqué, mais compte tenu de leurs spécifications modestes, on peut s'attendre à ce qu'ils soient abordables.

Toshiba Satellite U50t

Des disques optiques de 300 Go par Sony et Panasonic d'ici 2015

Sony et Panasonic viennent d'annoncer avoir établi un partenariat visant à proposer, d'ici à 2015, des disques de stockage allant jusqu'à 300 Go. Un produit qui sera avant tout destiné aux professionnels.


Blu-ray
L'héritier du Blu-ray XL pourrait venir de Sony et Panasonic : les deux entreprises viennent de s'allier pour développer « un disque optique d'une capacité d'enregistrement d'au moins 300 Go » d'ici la fin de l'année 2015, explique un communiqué de presse.

A l'heure où le cloud fait des émules, les deux sociétés visent à proposer aux entreprises et à certains secteurs, comme le domaine médical, des solutions pour « le stockage de données numériques à long terme ». « Les disques optiques ont d'excellentes propriétés pour protéger les données contre l'environnement. Ils sont résistants à la poussière et à l'eau, ainsi qu'aux changements de température et à l'humidité lorsqu'ils sont stockés. Ils permettent également une compatibilité intergénérationnelle avec les différents formats, ce qui assure que leur lecture est possible même si les standards évoluent. »

Pour l'heure, les deux entreprises ne donnent pas plus de détails sur l'initiative, même si on peut s'attendre à en entendre parler dans les deux années à venir. Restera à régler la question de la longévité du support, alors que la firme Millenniata annonçait il y a peu un disque de 25 Go capable de résister à l'usure du temps pendant 1000 ans.

Google teste un service de traduction en temps réel très précis

Google vient d'annoncer travailler sur un service de traduction en temps réel particulièrement ambitieux, qui se rapprocherait des 100% de fiabilité pour certaines langues.


Babel fish
Le Babel fish de Douglas Adams, dans le film H2G2.
Traduire les propos de deux interlocuteurs sans aucun temps d'attente, tel est l'objectif de Google : l'entreprise, qui planche sur le sujet depuis un moment déjà, explique à The Times être proche de la perfection pour ce qui est de la traduction en temps réel de certaines langues. L'anglais vers le portugais, par exemple, pourrait être la première traduction de ce type rendue disponible par Google.

Le projet de la firme serait donc de transformer les téléphones mobiles en « traducteurs universels », permettant à une personne qui téléphone à un étranger de n'entendre la conversation que dans sa langue maternelle, alors que son interlocuteur bénéficierait des mêmes privilèges dans sa propre langue. Tel le Babel fish imaginé par Douglas Adams dans Le Guide du voyageur galactique, la démarche serait donc totalement transparente pour les utilisateurs.

Une démarche qui entraîne de très lourds enjeux, et qui nécessite une traduction parfaite des différentes langues. C'est bien évidemment le principal défi de Google, qui doit régler les problèmes entraînés par les différences de syntaxe et d'organisation des mots d'une langue à l'autre. Ainsi, si le système, sur lequel travaille Google depuis plusieurs années déjà, s'avère être en bon chemin, il faudra encore quelques années supplémentaires avant que le tout parvienne jusqu'aux oreilles des utilisateurs.

Piégé par un malware, un possesseur de contenu pédophile se rend lui-même aux autorités

Un Américain de 21 ans s'est rendu à la police en fin de semaine dernière, après avoir vu apparaître sur l'écran de son ordinateur un message le menaçant de le dénoncer au FBI en raison de sa possession de matériel pédopornographique sur sa machine. Il s'agissait en réalité d'un malware qui n'avait aucune preuve de l'existence réelle de tels fichiers.


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Jay Riley, un Américain de 21 ans résidant en Virginie, s'est fait piégé totalement par hasard par Reveton, un malware de type ransomware : comme son nom l'indique, ce type de logiciel malveillant cherche à menacer et inquiéter suffisamment un internaute pour le pousser à verser une « rançon », une somme d'argent destinée à lui éviter des problèmes bien plus graves et coûteux par la suite.

Mais si les ransomware choisissent des victimes au hasard, et que la plupart n'ont rien à se reprocher réellement, ce n'était pas le cas de Riley : lorsque l'homme a vu apparaître sur son écran un « avertissement du FBI » concernant la présence de pornographie juvénile sur son ordinateur, il a paniqué et s'est rendu au poste de police le plus proche, pour demander s'il était recherché pour pédopornographie.

Ce n'était pas le cas, mais Jay Riley avait pris l'initiative d'apporter avec lui son ordinateur portable, sur lequel le malware avait fait son œuvre. Là, les policiers ont, surprise, trouvé des photos à caractère pédopornographique. « Nous n'avions jamais eu un cas comme ça » a expliqué à une télévision locale le porte-parole de la police Jonathan Perok. « Je pense que le pop-up l'a effrayé » a-t-il ajouté.

C'est ainsi que Jay Riley se retrouve aujourd'hui en prison, ciblé par trois chefs d'accusation, liés au contenu trouvé sur son ordinateur. La police a par la suite perquisitionné son domicile, et saisi plusieurs autres machines, en vue de son procès à venir.
 

samedi 27 juillet 2013

Bull reprend des couleurs mais reste prudent en France

Bull a regagné en vigueur au deuxième trimestre après avoir subi des reports de commandes en début d'année. Cela avait affecté son activité de supercalculateurs, surtout sur le marché français.


Bull
Le carnet de commandes de Bull se remplit à nouveau. Le spécialiste français des supercalculateurs a enregistré un regain d'activité au deuxième trimestre 2013, après un début d'année marqué par des reports. Au global, la société parvient à redresser la situation avec un chiffre d'affaires en progression de 3,4% sur un an, à 338,5 millions d'euros.

Dans le détail, les supercalculateurs et les serveurs haut de gamme ont progressé de 0,3%. Pesant près des deux tiers du chiffre d'affaires, soit 215 millions d'euros, cette branche a pénalisé les comptes de l'entreprise, mais affiche de meilleures perspectives. Sur la période, les commandes ont en effet progressé de 12%, et ont compté de gros contrats, à l'instar de celui signé avec Météo-France en juin.

La deuxième division la plus importante du groupe, dédiée au conseil, à l'intégration et à la maintenance d'applications métiers critiques, a légèrement progressé, affichant 123,5 millions d'euros de recettes, soit 1,7% de plus que l'année dernière à la même époque. Un contrat pluriannuel avec la Direction Générale de l'Armement conclu en juin pour 40 millions d'euros a contribué à embellir le tableau.

La sécurité en forte croissance

Mais c'est sur la sécurité des systèmes critiques que Bull s'est le plus amélioré, avec une croissance annuelle de 21% au deuxième trimestre, à 42,3 millions d'euros. Pour Bull, « cette croissance est surtout alimentée par des contrats pour des systèmes critiques dans l'aéronautique et le transport et par la croissance de l'activité de cybersecurité et une performance très solide dans le secteur de la défense ».

Notons que les résultats de Bull ont été portés par l'activité à l'international, où le français s'est amélioré de 6% au deuxième trimestre, à 152 millions d'euros. En France, Bull se remet à peine du repli de son activité enregistré en début d'année, et s'en sort avec un regain de 1,4%, à 186 millions d'euros.

Au chapitre de ses profits, Bull ne précise que son bénéfice avant intérêts et impôts réalisé au cours des six premiers mois de l'année. Il ressort en baisse de 8,7%, correspondant à 10 millions d'euros. « Pour améliorer notre rentabilité, tout le groupe est mobilisé pour sécuriser sur le deuxième semestre les premiers bénéfices des plans d'actions lancés », commente Philippe Vannier, le PDG de l'entreprise.

Pour les prochains mois, Bull se dit toutefois incertain, estimant que « les perspectives dans certaines zones géographiques, dont en particulier la France, demeurent moins favorables qu'en 2012 ». Le groupe maintient néanmoins ses objectifs annuels avec un profit compris entre 40 et 50 millions d'euros. D'ici cet automne, Bull ajoute enfin qu'il devrait récolter les fruits de contrats signés précédemment.

Amazon garde la cote en dépit d'une nouvelle perte nette

Amazon a dévoilé une perte nette de 7 millions de dollars au deuxième trimestre 2013. Un résultat inattendu s'expliquant par les très forts investissements consentis par la firme sur la période.


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Rien ne semble pouvoir altérer la confiance des investisseurs pour Amazon. Pourtant, la firme a fait état d'une perte nette au deuxième trimestre 2012, de 7 millions de dollars. Une surprise, alors que les analystes avaient de leur côté misé sur un bénéfice net de plus de 28 millions de dollars. Au premier trimestre, elle avait dégagé un bénéfice de 82 millions de dollars.

Pour le groupe, il ne s'agit pas d'une première. Pour l'ensemble de l'année 2012, Amazon avait déjà subi une perte nette de 39 millions de dollars, en pleine période de fêtes. La raison est simple : la société mise sur des investissements massifs, aussi bien pour ses énormes entrepôts que pour le développement de contenus numériques, notamment via de nouveaux accords commerciaux.

Il suffit de constater l'explosion des dépenses en technologies et contenus, de 46% sur un an, pour s'en convaincre. Celles-ci s'élèvent désormais à 1,57 milliard de dollars. Au total, les charges d'exploitation ont bondi de 22,7% sur un an, à 15,6 milliards de dollars. Amazon Web Services, la plateforme de cloud de la firme, figure parmi les grands bénéficiaires de ces investissements.

Amazon : Chiffre d'affaires et résultat netQ2 2012Q3 2012Q4 2012Q1 2013Q2 20130100002000030000Chiffre d'affairesChiffre d'affairesRésultat netRésultat netTrimestres calendairesEn millions de dollars

« Nous investissons très fortement pour notre activité », a expliqué Thomas Szkutak, le directeur financier, au cours de la conférence de presse. « Nous continuons d'accroître nos capacités. Nous investissons pour les grandes opportunités qui se présentent devant nous », a-t-il confirmé.

La dépréciation du yen, de près de 5% au deuxième trimestre par rapport au premier mois de l'année, a également pénalisé les résultats de la société. Le marché japonais pèse en effet pour 13% des ventes totales de la firme.

Sur la période, les ventes d'Amazon se sont élevées à 15,7 milliards de dollars. Une progression de 22% sur un an, comblant à peine les charges détaillées plus haut. Voilà comment un géant de l'Internet, l'une des plus grosses capitalisations sur secteur, peut générer des milliards de dollars de ventes et faire état d'une perte nette. Pour le prochain trimestre, la firme table sur des ventes comprises entre 15,45 et 17,15 milliards de dollars.

Pour autant, les investisseurs ne semblent pas vraiment s'inquiéter. Amazon est certes dans le rouge, mais espère bien récolter les fruits de ses investissements à l'avenir. Il apparaît clairement que le curseur est placé sur une stratégie de long terme. Si les échanges hors séance dévoilent un léger repli du titre, l'action a bondi de 22% depuis le 1er mai dernier.