Mais si les ransomware choisissent des victimes au hasard, et que la plupart n'ont rien à se reprocher réellement, ce n'était pas le cas de Riley : lorsque l'homme a vu apparaître sur son écran un « avertissement du FBI » concernant la présence de pornographie juvénile sur son ordinateur, il a paniqué et s'est rendu au poste de police le plus proche, pour demander s'il était recherché pour pédopornographie.
Ce n'était pas le cas, mais Jay Riley avait pris l'initiative d'apporter avec lui son ordinateur portable, sur lequel le malware avait fait son œuvre. Là, les policiers ont, surprise, trouvé des photos à caractère pédopornographique. « Nous n'avions jamais eu un cas comme ça » a expliqué à une télévision locale le porte-parole de la police Jonathan Perok. « Je pense que le pop-up l'a effrayé » a-t-il ajouté.
C'est ainsi que Jay Riley se retrouve aujourd'hui en prison, ciblé par trois chefs d'accusation, liés au contenu trouvé sur son ordinateur. La police a par la suite perquisitionné son domicile, et saisi plusieurs autres machines, en vue de son procès à venir.
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