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samedi 29 juin 2013

Cours particuliers : LearningShelter obtient 200 000 euros

Thomas Pontiroli le vendredi 28 juin 2013
Jeune pousse de l'apprentissage en ligne, LearningShelter annonce avoir levé 200 000 euros auprès de business angels afin de recruter de nouveaux professeurs pour ses cours en visioconférence.

LearningShelter
Après digiSchool mardi, c'est une autre start-up du secteur du e-learning qui lève des fonds. LearningShelter, un site proposant des cours particuliers sur Internet grâce à des « vidéos bulles » annonce avoir reçu un investissement de 200 000 euros auprès de business angels : Keyvan Nilforoushan (NextStage), Olivier Desmoulin, (Super-marmite), Serge Soudoplatoff (Familia Games) et Vivacto Développement.

Les trois fondateurs, encore étudiants et âgés de 21 à 24 ans, ont imaginé LearningShelter à la fin 2012. Le principe est de mettre en relation des élèves et des professeurs - qu'eux appellent des mentors - via leur plateforme. « Apprendre à utiliser Photoshop avec un designer new yorkais, s'améliorer en maths grâce à un mentor basé à l'autre bout de la France, coder sa première application iPhone avec l'aide d'un étudiant londonien : vous n'avez besoin que d'une connexion Internet », fait valoir la start-up.

Les mentors, au nombre de 150, sont sélectionnés par la communauté qui les recommande selon leurs qualités. Combien cela coûte ? Le prix est fixé par les profs, dans une fourchette comprise entre 0 et 100 euros pour une heure de cours. « Les cours peuvent donc être gratuits », signale la société. Mais mieux vaut que les mentors fassent payer, car c'est là que la société se rémunère, en percevant 10% de chaque transaction. La commission est facturée aux élèves et le mentor touche l'intégralité du prix qu'il a fixé.

Une commission censée être inférieure à celle du marché

« La commission est quatre à cinq fois inférieure à celles en vigueur chez les agences de soutien scolaire ou instituts de formation en langues », indique Alexandre Dana, l'un des co-fondateurs. « Nous voulons révolutionner un marché où les commissions sont indécentes, le suivi des élèves douteux et les complexités liées au déplacement importantes. Le bouche à oreilles est bon car tout le monde est gagnant », appuie Charles Lefebvre du Preÿ, l'un des autres co-fondateurs du service.


LearningShelter
Sur le site, deux rubriques se présentent : apprendre ou enseigner. Pour l'instant, seulement six cours sont disponibles. Dans chaque « classe », l'enseignant se présente : photo, prénom, pas forcément le nom, profil, contenu du cours et recommandations. Par exemple, Guillaume R., étudiant en économie à l'École normale supérieure de Lyon propose d'aider les lycéens à préparer leur baccalauréat ES.

Après avoir choisi son mentor, il faut convenir d'un rendez-vous pour organiser la visioconférence. Le cours de Guillaume R. coûte 22 euros, dont 2 euros de frais de réservation. Son agenda est tout de suite proposé et permet de visualiser ses disponibilités, et de réserver un créneau. Lui est disponible vendredi de 14h à 21h et tout le weekend non-stop de 8h à 21h - rappelons que les épreuves du bac sont finies !

Une plateforme collaborative utilisant Google Docs

L'usage de la vidéo permet une interaction entre l'élève et le prof, « nous leur conseillons d'ailleurs de faire travailler leurs élèves sur un projet ou sur des exercices. Les cours ne doivent pas ressembler aux tutoriels que l'on trouve sur Internet », indiquent les fondateurs. La plateforme de visioconférence utilisée permet en outre de partager des documents au format Word, Excel, PDF ou PowerPoint.

Mais le véritable intérêt de cette fonction est l'intégration de travail collaboratif. Après avoir partagé un document avec son mentor, l'élève peut le voir le corriger en direct grâce à Google Docs, tout en profitant de ses commentaires oraux. Pour aller plus loin, le partage d'écran est aussi de la partie.

Avec les fonds levés, LearningShelter souhaite accélérer le développement de sa plateforme. L'objectif principal est d'augmenter le nombre de mentors, qui devrait atteindre un millier d'ici la fin de l'année. L'équipe est enthousiaste. « Depuis son lancement, LearningShelter enregistre une croissance mensuelle moyenne de 25%, dont 50% depuis mars, sans aucune dépense en communication. », précise-t-elle.


Update Twitter #Music, Sticker Facebook et YouTube pro LGTB

Sébastien GIRON le vendredi 28 juin 2013
Logo Actu US de la nuit
Facebook qui s'associe aux marques, Windows Azure qui brasse des milliers de milliards de données, YouTube qui se positionne sur les droits des LGBT... Voici les dernières nouvelles tech venues directement des Etats-Unis.

Les genres arrivent sur Twitter #Music

Depuis hier, plus d'options de recherche s'offrent à vous sur l'appli Twitter #Music. Un tri par genre a fait son apparition, de même que trois tous nouveaux classements : Superstars, Unearthed (populaire sur Twitter) et Hunted (populaire sur les blogs). Auparavant, seuls deux classements étaient disponibles : Populaire et Émergeant.

Des stickers de marque sur Facebook

Nouveauté pour le réseau social : il propose depuis jeudi des stickers associés à une marque. Ou plutôt, en l'occurence pour cette première, associés à un film d'animation, "Despicable Me 2". Une campagne qui n'a rien coûté au studio et qui ne coûtera rien aux membres Facebook désireux de gonfler leur galerie de smileys. En cas de succès, pas sûr que ce type d'accord reste gratuit très longtemps.

Square appâte un parrain de Facebook

Au sein de Facebook, Gokul Rajaram était surnommé le "Godfather of Adsense". Depuis 2010, l'Indien était en effet derrière toutes les nouveautés du groupe en terme de publicités. Hier, on apprenait qu'il quittait le réseau social pour rejoindre Square, compagnie spécialisée dans les solutions de paiement. Rajaram occupera le poste de chef de produits.

8,5 trillions de données pour Windows Azure

Lors de sa conférence Build qui se termine aujourd'hui à San Francisco, Microsoft a inondé les journalistes et développeurs présents de chiffres concernant Windows Azure : 8,5 trillions de documents enregistrés, 900,000 stockages à la seconde ou encore une capacité doublée tous les six mois. Des chiffres qui reflètent le succès de la plateforme du groupe.

YouTube soutient le mouvement LGBT

Comme sa maison mère Google, YouTube a décidé hier de soutenir le mouvement LGBT. Des vidéos et autres thèmes arc-en-ciel ornaient le site de vidéos en ligne. YouTube qui appelle ses membres à utiliser un hashtag spécial s'ils veulent également soutenir la cause : #ProudToLove.

Vos mèmes, vous-même !!

Lancé par le site communautaire Redditt, Imgur propose depuis hier un générateur de mèmes. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le phénomène, un petit coup d'oeil sur ces images vous feront rapidement comprendre le principe. A vos créations !

Semi-conducteurs : LFoundry placé en redressement judiciaire

Olivier Robillart le vendredi 28 juin 2013
Le fabricant allemand de semi-conducteurs LFoundry vient d'être placé en redressement judiciaire. Parmi ses 3 usines, une unité se trouvant dans le sud de la France et accueillant 700 salariés est menacée.

Semiconducteur
En début d'année LFoundry annonçait le rachat à Micron d'une usine située à Avezzano en Italie. Le fabricant de semi-conducteurs voit désormais ses plans d'extension réduits puisqu'il vient d'être placé en redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Paris a en effet prononcé cette décision.

En conséquence, l'usine de Rousset située dans les Bouches-du-Rhône et ses 700 emplois sont directement menacés par la mesure. Reprenant des informations des syndicats, l'agence Reuters précise que la procédure de redressement judiciaire a été accompagnée d'une période d'observation de six mois. Par contre, un plan de réduction du personnel est à prévoir dans les prochaines semaines.

L'ampleur des départs n'est pas encore connue toutefois les syndicats subordonnent ce plan aux prochains résultats et commandes de la société. La situation reste compromise pour LFoundry puisque les commandes ont chuté d'environ 30% depuis avril dernier. La société doit désormais également éponger ses dettes, rendant sa croissance future en France compromise.

Yahoo! déploiera des mesures pour les internautes de moins de 12 ans

Guillaume Belfiore le vendredi 28 juin 2013
Yahoo! explique vouloir renforcer ses mesures de sécurité en accord avec la loi américaine COPPA, laquelle prévoit de renforcer la protection des plus jeunes internautes.

Yahoo logo 132
La Federal Trade Commision, l'agence permettant de contrôler les pratiques commerciales aux Etats-Unis, mettra en place une nouvelle réforme de la loi COPPA (Children's Online Privacy Protection Act) visant à renforcer la vie privée des plus jeunes internautes. Yahoo! explique vouloir se conformer à ces nouvelles règles qui entreront en vigueur le 1er juillet.

La COPPA prévoit de réguler la collecte des données par les sites Internet pour les internautes de 12 ans et moins. La société déclare avoir mis en place un processus via lequel les adultes devront donner leur accord afin que les plus jeunes puissent continuer d'utiliser les services du portail Internet.

Yahoo! précise que sans acceptation de ces nouvelles mesures de la part des parents avant le 30 juin 2013, les enfants, dont l'âge est repéré au sein de leur profil, ne pourront plus accéder à leur compte. A partir du 1er juillet les parents seront en mesure de télécharger les données mises en ligne par leurs enfants et de procéder à la fermeture du compte. Sans aucune intervention au 31 août, ce dernier sera ajouté à une liste d'identifiants devant être totalement restaurés.

Cette loi est applicable auprès des utilisateurs américains mais Yahoo! pourrait choisir d'appliquer le dispositif dans d'autres pays. Dans les conditions d'utilisation du portail en France il est notamment mentionné :

Sauf disposition contraire, les Services sont accessibles uniquement aux personnes physiques âgées de 13 ans ou plus. Vous avez une obligation légale d'identification dès que vous utilisez des services vous permettant de mettre du contenu à disposition du public, par exemple sur Yahoo! Groupes ou sur Yahoo! Questions/Réponses

Justin Rattner quitte son poste de CTO d'Intel

Julien Jay le vendredi 28 juin 2013
Le fondeur Intel annonce que Justin Rattner, son CTO ou Chief Technical Officer (directeur technique en français dans le texte), quitte ses fonctions. Un départ loin d'être anodin alors que Paul Otellini vient de confier les rênes de la marque à un duo constitué de Brian Krzanich et Renée James.

Justin Rattner, c'est ce monsieur aux goûts vestimentaires parfois un rien critiquables (on se souvient de cette mythique chemise venue d'autre temps lors d'un IDF, ou plus récemment des oreilles de lapin) qui dirige notamment les Intel Labs et anime les keynotes américains de l'IDF (l'évènement annuel d'Intel dédié aux développeurs) depuis 2005. Sa spécialité ? La recherche.

Justin Ratner - IDF Intel
Intel IDF 2012 - Justin Rattner

Justin Rattner


Justin Rattner a rejoint Intel en 1973, après être passé par HP et Xerox, et fut nommé ingénieur principal chez Intel en 1979 avant d'être nommé Intel Fellow en 1988 et Senior Intel Fellow en 2001. C'est dans les années 80 qu'Intel a créé en son sein une sorte de club, les Intel Fellow, dont les titulaires sont des individus reconnus pour leur contribution clé dans des domaines technologiques. Et bien entendu les Senior Intel Fellow sont un peu la crème de la crème et ils ne sont d'ailleurs pas plus d'une douzaine. Justin Rattner fait partie du groupe des 4, les 4 premiers à avoir été nommés Intel Fellow. Et si Rattner fait partie de ce club assez fermé, c'est qu'il a notamment contribué au développement du premier ordinateur dont la puissance de calcul atteignait le teraFLOPS. Nommé scientifique de l'année en 1989 par le R&D Magazine, Justin Rattner a également reçu le titre d'Industry Luminary par l'Open Innovation Strategy and Policy Group ou encore celui du Computing 200, comme étant l'une des 200 figures ayant eu le plus d'impact dans l'industrie informatique américaine. En bref, le départ de Justin Rattner, c'est un peu celui d'une pointure.

Intel Justin Rattner - CTO - IDF 2011


On s'étonnera du reste de la communication d'Intel : un simple billet de blog pour annoncer le départ de celui qui, depuis plusieurs années déjà, pilote les activités de recherche de la marque et notamment son engagement auprès des étudiants et filières universitaires du monde entier. Rappelons en effet qu'Intel a un très vaste réseau de sponsoring éducatif lui permettant de subventionner des efforts de recherche universitaire et d'accompagner des talents individuels dans leurs études notamment. Dans sa communication, Intel rappelle que ses cadres ne peuvent exercer des fonctions de direction après l'âge de 65 ans. Avant de préciser que Justin Rattner prend un congé pour résoudre des problèmes familiaux. Il reviendrait aux affaires à une date ultérieure, dans un rôle à déterminer ( ! ). Les Intel Labs seront sous la responsabilité de Renée James en attendant des décisions ultérieures.

Nous avons pu nous entretenir avec Justin Rattner par le passé. Nous vous proposons de lire, ou de relire, nos deux interviews les plus récentes.

Le blocage administratif des sites est abandonné par l'Assemblée nationale

Olivier Robillart le vendredi 28 juin 2013
L'article 18 de la loi sur la confiance dans l'économie numérique (LCEN) proposait que les autorités administratives puissent bloquer un site dans certains cas précis. Un amendement proposé à l'Assemblée nationale et supprimant cet énoncé vient d'être adopté.

Laure de La Raudière
L'article 18 de la LCEN accordait à l'autorité administrative le pouvoir d'utiliser des mesures restrictives comme le blocage d'un site par exemple lorsque ce dernier pouvait porter atteinte ou risquait de manière sérieuse de nuire « au maintien de l'ordre et de la sécurité publics, à la protection des mineurs, à la protection de la santé publique, à la préservation des intérêts de la défense nationale ou à la protection des personnes physiques qui sont des consommateurs ou des investisseurs ».

Un texte dont la portée était suffisamment large, puisque le juge n'est ici pas consulté, pour pouvoir légitimer un blocage de nombreux portails présents en ligne. Malgré tout, les gouvernements successifs n'ont pas pu utiliser ce dispositif puisque le décret d'application servant à « mettre en route » cet article n'a jamais été publié.

Toutefois, Laure de La Raudière (UMP) a récemment proposé un amendement visant à supprimer cet article. « Dans un souci de simplification et d'allègement législatif, il est proposé de supprimer cet article », précise l'amendement. Celui-ci a été adopté ce jeudi à l'Assemblée nationale.

Si l'article 18 de la LCEN n'existe plus, la LOPPSI prévoit par contre ce type de blocage puisque l'article 4 autorise là encore une autorité administrative à notifier aux intermédiaires le blocage de sites contenant des images pornographiques de mineurs. Ce blocage peut alors être décidé sans aucune décision de la justice en ce sens.

Apple France et d'autres grossistes perquisitionnés par la répression des fraudes

Olivier Robillart le vendredi 28 juin 2013
La filiale d'Apple en France ainsi que plusieurs grossistes ont subi la visite de la DGCCRF la semaine dernière. La répression des fraudes reprocherait à la marque d'imposer aux distributeurs des conditions trop drastiques notamment en termes de prix de vente.

logo apple gb
Selon le site mac4ever, Apple France a reçu la semaine dernière la DGCCRF dans ses locaux afin qu'elle procède à la pose de scellés sur certains bureaux du groupe. Des grossistes comme Tech Data et Ingram Micro auraient également été visés par la mesure. Les Echos précisent de leur côté que l'Autorité de la concurrence a confirmé ces perquisitions.

L'institution reprocherait à la firme ses pratiques avec ses distributeurs, ces derniers allant même jusqu'à qualifier la méthode d'Apple comme étant anticoncurrentielle. Par exemple, les grossistes indiquent que la politique de distribution des stocks leur serait largement défavorable en particulier lors de la sortie de nouveaux produits. Lors des sorties de nouveaux produits, ces distributeurs précisent alors que les stocks seraient alors systématiquement vides.

En avril 2012, avant qu'elle ne soit placée en liquidation judiciaire en France, la société eBizcuss avait accusé Apple d'abuser de sa position dominante mais également d'abus de dépendance économique et de concurrence déloyale. Le propriétaire de l'ancien réseau d'Apple Premium Reseller (APR) de France avait par la suite porté plainte auprès du tribunal de commerce de Paris, avant de saisir l'Autorité de la concurrence.

Là encore, eBizcuss reprochait à la firme de ne laisser que trop peu de liberté à ses APR. Elle estimait également qu'Apple pouvait avoir donné des consignes à ses grossistes afin qu'ils ne livrent pas de manière correcte le réseau de revendeurs.

PRISM : la collecte de métadonnées s?appliquait aussi aux e-mails

Ludwig Gallet le vendredi 28 juin 2013
De nouvelles révélations du Guardian précisent le fonctionnement de la collecte massive de métadonnées par les services de renseignement américain, notamment entre 2007 et 2011.

Logo Prism
Dès les premières révélations de l'affaire Prism, les documents internes faisaient état d'une récupération par les services secrets américains de métadonnées concernant les conversations téléphoniques passées depuis les États-Unis. Seul l'opérateur Verizon était alors explicitement mentionné.

Une nouvelle publication du Guardian évoque un programme de collecte massive de données, concernant les appels téléphoniques mais également les échanges de courriels. Lancé peu après les attentats du 11 septembre, il aurait été élargi en 2007, maintenu par l'administration Obama avant de prendre fin en 2011, faute de financements.

Le Guardian fait état d'une ordonnance accordée en 2001 par la « FISC » (ou « FISA Court »), autorisant une collecte massive et aléatoire de métadonnées tous les 90 jours. Un programme visant au départ les conversations impliquant au moins une personne se trouvant hors du territoire américain ainsi que les communications dont aucune des parties n'était connue en tant que citoyen américain, précise le site internet. Son champ d'application a par la suite été largement étendu.

Pendant 10 ans, les autorités américaines ont donc collecté les adresses des expéditeurs et des récepteurs de courriels ainsi que leurs adresses IP, permettant de localiser le lieu d'expédition des messages. Au sujet des métadonnées des appels téléphoniques, les autorités se justifiaient par le fait qu'elles étaient d'ores et déjà communiquées à des tiers, notamment aux opérateurs et que, de fait, elles ne contrevenaient pas à la protection de la vie privée des citoyens. Reste à connaître la valeur de ces données une fois recoupées et analysées.

54 complots ou activités terroristes déjoués, annonce la NSA

Mais pour les e-mails, précise The Guardian, la logique est différente. Les métadonnées ne sont en rien communiquées à des tiers. Interrogé par le média britannique, Julian Sanchez, du think tank libertarien Cato Institute ajoute ainsi que « les appels que vous passez révèlent beaucoup de choses sur vous, mais maintenant que nos vies sont aussi régulées par l'Internet, votre adresse IP constitue un schéma en temps réel de votre cerveau : à propos de quoi vous écrivez, à quoi vous intéressez-vous, à quelles annonces publicitaires répondez-vous, à quelles discussions en ligne participez-vous, et à quelle fréquence ? »

Face à la polémique, la NSA s'est toujours défendue en rappelant que ce programme, top secret, vise à protéger les citoyens et à lutter contre le terrorisme. La collecte de métadonnées de messages électroniques aurait été stoppée, faute de résultats concrets, a précisé hier le directeur de la NSA, Keith Alexander.

À Baltimore, l'homme a tenté d'étayer le bien fondé de Prism, chiffres à l'appui. Il révèle ainsi que les programmes de surveillance ont permis de déjouer quelques 54 complots et activités liées au terrorisme. Le responsable annonce avoir communiqué la semaine dernière au Congrès une liste faisant état de 42 complots déjoués, pour 12 cas où un soutien matériel avait été apporté par des cibles sous écoute à des entreprises terroristes, relate Reuters.

Keith Alexander précise en faisant état de 50 arrestations, dont 25 en Europe, 11 en Asie et 5 en Afrique. Dans le même temps, 13 complots étaient déjoués en Afrique.

À elle seule, la collecte de métadonnées sur les conversations téléphoniques aurait permis de contrecarrer 12 complots, tandis que la moitié des interventions de la NSA découlait de la surveillance de l'Internet. L'ensemble des métadonnées des courriels auraient été effacées par les services secrets.

2 ans de Google+, Street View en mode James Bond, Update Facebook

Sébastien GIRON le samedi 29 juin 2013
 
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Google qui souffle sa 2ème bougie avec plein d'updates, Facebook qui limite les pubs pour certaines de ses Pages, Street View qui offre encore un nouvel endroit inédit... Voilà les dernières news tech venues des États-Unis.

Nouveaux boutons pour la 2ème bougie de Google+

Pour ses deux ans, le réseau social du moteur de recherche s'est vu offrir de jolis cadeaux par ses développeurs : de tous nouveaux boutons "Follow", "+1" et "Share", ainsi que des badges spéciaux pour la communauté Google+. Ces nouveautés graphiques seront entièrement effectives dans les prochaines semaines.

Google+ met aussi en valeur ses photos

Suite et fin des cadeaux pour Google+, avec un update pour vos photos. Après avoir étudié les commentaires de ses membres, le groupe promet qu'il sera désormais plus facile de déplacer, downloader et uploader vos clichés. La vitesse de toutes ces opérations a également été réduite.

Facebook revoit ses Pages et Groupes

Facebook a officialisé vendredi une nouvelle politique publicitaire pour ses Pages et Groupes. A partir de la semaine prochaine, une restriction sera mis en place pour certaines Pages et certains Groupes, selon le contenu de ceux-ci. Aucune publicité n'apparaitra, par exemple, aux côtés de contenus, certes acceptés par Facebook, mais "violents, sexuels ou graphiquement inapproprié".

Mozilla ouvre une API Firefox

Ce vendredi, Mozilla a annoncé qu'une API "sociale" était désormais accessible aux développeurs de Firefox. L'interface leur permettra, évidemment, de développer, mais surtout de créer, de partager et d'échanger dans un environnement graphique plus pratique. Cette annonce suit le lancement de la première version publique et bêta de Firefox 23.

Street View sur les traces de 007

Google est encore allé un peu plus loin dans son objectif de proposer des panoramas uniques au monde. Depuis hier, l'île de Hashima, qui a inspiré les réalisateurs du dernier James Bond, est accessible à 360° sur Google Maps. Le territoire, abandonné, porte aussi le surnom de "Battleship Island".

Microsoft Build : un avenir radieux... Ou nuageux ?

La conférence Build de Microsoft s'est tenue dans un contexte assez intéressant : celui d'un géant fragilisé qui cherche à se renouveler. De l'incertitude, mais aussi des annonces susceptibles d'inciter à l'optimisme, et des ressources d'innovation, pas forcément là où on les attend d'ailleurs...

Les 3 dernières années ont été des plus mouvementées pour Microsoft, et à la fois des plus productives. Un tout nouvel OS mobile, une tentative de reconquête du web avec un Internet Explorer qui se veut à nouveau à l'avant-garde, une refonte radicale de Windows, un portage de cette refonte sur architecture ARM, et une entrée sur le marché des app stores, sur mobile comme sur PC et tablette. Néanmoins, tous ces efforts n'ont pas été couronnés de succès jusqu'ici.


Windows 8.1 en première ligne


Ce qui nous amène à cette conférence Build, particulièrement intéressante pour faire un état des lieux d'une entreprise qui étonne toujours par l'étendue de ses domaines d'activité. En 2 jours, on a parlé de Windows, de tablettes, de smartphones, de recherche, de services cloud, de développement, de web, d'infrastructures, du salon... Alors que la plupart de ses concurrents ont au moins un domaine de prédilection, Microsoft, sur le spectre high tech, est partout.

Microsoft Build 2013
Microsoft Build 2013


Le grand absent de la conférence aura été Windows Phone. On l'a évoqué, souvent en filigrane, mais aucune annonce sur son avenir. Et des annonces, on en attend, alors que Windows Phone 8 ne semble pas avoir fait de miracles pour tirer la part de marché de Microsoft vers le haut. Mais là dessus, le mot d'ordre sera donc « wait and see », ou en langage officiel, « nous n'avons rien à partager sur ce sujet pour le moment ».

Microsoft Build 2013


Du côté de Windows, l'avenir est, selon Steve Ballmer lui-même, « radieux », c'était la conclusion de son keynote d'ouverture. On peut s'interroger sur l'exagération de son optimisme, mais les premiers retours sur Windows 8.1 semblent plutôt positifs : le sentiment général observé est celui d'une version affinée de Windows 8, qui pourrait bien permettre à Microsoft d'emmener les utilisateurs encore effrayés par les changements assez radicaux de ce dernier. Windows 8.1 arrondit les angles, tout en ouvrant de nouvelles possibilités pour l'environnement Modern UI.

Microsoft Build 2013
Microsoft Build 2013


Microsoft à la (re)conquête des dévelopeurs


Mais pour cela, il faut des applications Modern UI, et donc un Windows Store attractif pour les éditeurs. On ne peut pas dire que ce soit le cas à l'heure actuelle : certes, le kiosque de Microsoft va bientôt dépasser le stade des 100 000 applications disponibles, et son marché est potentiellement énorme. Mais son achalandage est, de l'aveu même de Microsoft, perfectible. La refonte assez radicale opérée sous Windows 8.1 pourrait changer les choses : mises en avant éditorialisées, mise à profit de Bing pour les recommandations, recherche intégrée à l'interface... Potentiellement, une bien meilleure vitrine pour les applications.

Windows 8.1 Captures
Windows 8.1 Captures


En 8 mois, Microsoft affirme également avoir rendu le store plus flexible pour les développeurs, et continue à déployer des changements : des conditions assouplies pour les achats in-app, des outils d'analyse plus précis pour le suivi des notes, des retours plus détaillés en cas de rejet.

On notera enfin la prise en charge de nouveaux moyens de paiement qui pourraient attirer une clientèle plus étendue : compte rechargeable avec bascule automatique sur la carte bancaire en cas de crédit insuffisant, « argent de poche » pour les enfants, ou encore compatibilité avec le système de paiement Alipay en Chine.

Une note d'espoir ? Quelques « grands noms » ont annoncé leur arrivée sur le Windows Store : c'est le cas de Facebook, Flipboard, Foursquare ou encore, pour le marché américain, la NFL.

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Web, cloud, recherche : les atouts de Microsoft ?


Les atouts de Microsoft pourraient bien se trouver là où on n'attendait pas forcément la firme de Redmond. Si Windows 8 a monopolisé le keynote d'ouverture, le second, beaucoup plus orienté développement, a été dominé par Windows Azure, l'offre d'infrastructure cloud de Microsoft. Et la division Azure, emmenée par Scott Guthrie, marque des points, notamment grâce aux Windows Azure Mobile Services, qui proposent une infrastructure cloud pour les applications mobiles, avec une approche très ouverte puisqu'on a vu Microsoft ouvrir les services aux développeurs iOS et Android, une opération séduction qui semble porter ses fruits.

Windows azure build


La division Azure a également montré ses capacités d'innovation avec la démonstration de sa technologie d'autoscale, où comment gérer à la volée les besoins en machines virtuelles d'une application hébergée sur l'infrastructure.

Build Windows Azure


Bing fait également partie des atouts « cachés » de Microsoft, avec là encore une annonce assez intéressante : l'ouverture de la plateforme Bing aux développeurs d'applications. Concrètement, ça signifie l'intégration simple de fonctionnalités de recherche, mais aussi de cartographie, de reconnaissance vocale, ou encore de traduction, des fonctionnalités qui peuvent vous booster une application, même si l'exemple utilisé était prévisible : un assistant de voyage.

Microsoft Build 2013
Microsoft Build 2013


Terminons avec le produit le plus caractéristique de l'évolution récente de Microsoft, finalement : Internet Explorer. Le navigateur de Microsoft démontre à la fois la capacité d'innovation et de remise en question de l'entreprise... Et sa difficulté à se débarrasser d'une image ternie. Pourtant, le travail effectué par la division Internet Explorer depuis 2010 force le respect, quand on se rappelle d'où vient IE.

Internet Explorer 11
Internet Explorer 11


Internet Explorer 11 n'est peut être pas pionnier sur l'adoption de technologies comme WebGL, mais d'autres choix tels qu la prise en charge du standard MPEG Dash pour le streaming de vidéos, ou les efforts pour maintenir un navigateur optimisé pour le tactile témoignent d'une vraie volonté de rester dans la course. Les développeurs d'applications pour Windows 8.1 pourront d'ailleurs intégrer les technologies d'IE 11 dans leurs applications, un geste vers les développeurs d'applications ou de services web qui souhaiteraient une présence sur le Windows Store.

Tel est donc le visage de Microsoft en 2013 à la lumière de cette conférence Build. Les incertitudes persistent : l'adoption de Windows 8 va-t-elle s'accélérer ? Le concept de l'OS unique pour tablettes tactiles et PC « traditionnels » est-il vraiment pertinent à long terme ? On peut toujours en douter, malgré l'optimisme affiché par Steve Ballmer. Mais à plusieurs niveaux de l'entreprise, on trouve des preuves que Microsoft a le potentiel de se réinventer et d'innover. Et il va falloir l'exploiter, car le tournant amorcé par Microsoft ces dernières années commence à avoir besoin de résultats concrets qu'on ne voit pas encore venir aussi vite qu'on aurait pu le penser.

Google propose d'ajouter ses contacts à son moteur de recherche

Google annonce avoir élargi un peu plus son programme Field Trial visant à donner davantage de visibilité aux données personnelles directement au travers du moteur de recherche.


Google ios recherche search logo
En août 2012, Google annonçait le lancement d'un programme de test proposant d'effectuer une requête simultanément au sein de son moteur de recherche et de sa messagerie Gmail. Pour un mot-clé donné les internautes pouvaient ainsi obtenir les résultats classiques mais également les emails en rapport avec ce dernier. Deux mois plus tard, Google rajoutait la possiblité d'obtenir des liens directs vers ses documents de Google Drive.

La société annonce aujourd'hui avoir intégré les contacts de Gmail. Cette implémentation permettra par exemple de rechercher directement depuis Google un itinéraire vers l'une des personnes de son carnet d'adresses, de retrouver plus facilement un numéro de téléphone avec une fonction click-to-call ou encore d'utiliser la technologie de recherche vocale.

Google précise que ce programme de test est pour l'heure limité aux comptes standards de type @gmail.com et ne fonctionne donc pas avec Google Apps. Par la suite, les informations relatives aux contacts de Google+ seront également intégrées. Bien entendu, il faudra être connecté sur son compte Google pour retrouver ses informations personnelles et seulement celles-ci. Afin d'éviter toute confusion de la part des internautes moins technophiles retrouvant des données personnelles aux côtés de sites Web publics, Google a ajouté une notice les informant de la nature privée de ces dernières.

Facebook va dédommager 615 000 utilisateurs pour les "Sponsored story"

Facebook s'apprête à payer 20 millions de dollars dans le cadre de la « class action » lancée aux États-Unis à propos des « Sponsored story », un format publicitaire lancé en 2011. Il visait à piocher dans les données partagées par les membres pour en faire de la publicité auprès de leurs amis.


Sponsored Stories
En 2011, Facebook lançait ses « Sponsored story ». Le concept : s'appuyer sur les contenus publiés par les membres pour les réaménager en publicités dont vous êtes le héros. le format permettait de créer une publicité à partir d'un statut, d'une interaction avec une page, d'une localisation (check-in) ou encore d'un « j'aime » en lien avec une marque.

Facebook a toujours précisé que le format respectait les paramètres de confidentialité des membres du réseau social. Si un statut partagé auprès de quelques amis était repris par l'outil publicitaire, seule cette audience était donc censée être visée par la « Sponsored story ».

Le problème, c'est que le mécanisme n'a pas fait que des heureux. Aux États-Unis, une plainte a même été déposée, de nombreux membres du réseau social se plaignant qu'une telle reprise soit imposée sans le consentement de l'utilisateur et en l'absence de toute rémunération. Ce format a été abandonné par Facebook au début du mois de juin, dans un mouvement de simplification et de recentrage de ses outils publicitaires.

Un recours collectif avait été ouverte en 2011 aux États-Unis, nombre d'utilisateurs refusant de voir leur photo ou leurs noms récupérés en vue de vendre des produits. Facebook avait alors préféré mettre un terme aux poursuites moyennant une compensation financière, s'élevant à 20 millions de dollars. Au début de l'année, le réseau social a donc fait parvenir à toutes les personnes concernées (125 millions de membres), une notice pour leur indiquer qu'ils étaient à même de se joindre à l'action s'ils estimaient ne pas avoir été au courant que Facebook s'arrogeait le droit de récupérer des données de ses membres pour monétiser son service.

Reste que la notice n'a été lue que par 2,2 millions de personnes et que moins de 615 000 d'entre eux se sont en effet engagés. Soit moins de 5% des utilisateurs concernés. Comme souvent dans les class actions américaines, cette affaire réjouira avant tout les avocats, qui empocheront à eux seuls 7,5 millions de dollars, sans compter le remboursement des dépenses engagées, liées à la procédure. Les plaignants explicitement nommés dans le litige recevront quant à eux 37 500 dollars. Les centaines de milliers d'hommes sandwich 2.0 restants devront en revanche se contenter de 15 dollars.

Ce vendredi, les avocats tenteront donc de conclure l'accord devant le juge californien, relate Forbes. Quiconque s'y opposerait aura l'occasion de s'exprimer. Quelque 70 objections auraient ainsi été déposées.

Google teste le protocole QUIC, à mi-chemin entre TCP et UDP

Google annonce avoir activé un nouveau protocole dans les versions expérimentales de son navigateur Chrome afin d'optimiser davantage les performances du surf.


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En plus des travaux sur l'exécution JavaScript de son navigateur, Google souhaite aller un peu plus loin et revoir de manière drastique les protocoles Internet tels que nous les connaissons aujourd'hui. Ainsi depuis 2009, la société travaille sur les bases techniques du successeur de HTTP baptisé SPDY et permettant de compresser les requêtes d'une page web. Au fil du temps, Mozilla, Opera et plus récemment Microsoft ont choisi de l'implémenter au sein de leurs navigateurs. Google souhaite également faire évoluer les protocoles TCP et UDP.

L'année dernière, l'ingénieur Yuchung Cheng expliquait qu'actuellement pour contourner les limitations de TCP, le navigateur web ouvre plusieurs connexions parallèles ; un mécanisme qui résulterait cependant en plusieurs temps de latence. Le protocole procède en effet à une première vérification en envoyant tout d'abord trois paquets avant de finaliser l'intégralité du transfert.

Initialement Google envisageait d'augmenter ce nombre de paquets à 10 afin d'envoyer immédiatement une requête HTTP complète mais les travaux s'articulent désormais sur le protocole UDP ; ce dernier est plus rapide mais ne comporte cependant pas de mécanisme de vérification. Pour Google l'objectif est donc de prendre le meilleur de TCP (pour son mécanisme de vérification et ses possibilités de chiffrement) et d'UDP (pour la rapidité du transfert) avec la mise en place de QUIC (Quick UDP Internet Connections).

L'ingénieur Jim Roskind, prenant part à ces travaux, explique que QUIC résulte d'une combinaison d'UDP et d'une nouvelle version de TLS pour chiffrer le transfert. QUIC permettrait de n'effectuer aucun aller-retour pour l'envoi de fichiers et optimiserait la connexion depuis un terminal mobile. Google y a également intégré un mécanisme pour gérer l'état du trafic entre le navigateur et le serveur distant.

La firme explique avoir activé QUIC auprès d'un petit pourcentage d'utilisateurs de Chrome sur les canaux developer et canary lorsqu'ils enverront une requête aux serveurs de Google.

vendredi 28 juin 2013

Lenovo Miix : une tablette Windows 8 à 500 euros (màj)

Lenovo vient d'annoncer le lancement en France du Miix. Il y sera commercialisé dans le courant du mois d'août, au prix public de 500 euros, avec clavier. C'est-à-dire plus tôt et moins cher qu'on ne l'imaginait.


Lenovo Miix

Opera repère une intrusion sur ses serveurs

La semaine dernière, l'éditeur norvégien Opera Software a repéré une attaque sur ses serveurs et encourage les utilisateurs à mettre à jour leur navigateur.


Operalogo
Sigbjern Vik, membre de l'équipe de sécurité d'Opera Software, explique que la société a identifié une intrusion sur ses serveurs internes la semaine dernière. L'éditeur affirme avoir ouvert une enquête afin de remonter à la source de cette attaque.

Si aucune base de données compromettante n'a été touchée, Opera Software précise que le hacker a eu accès à un certificat de sécurité expiré. Ce dernier a permis d'apposer une signature sur des logiciels malveillants, lesquels ont donc pu être publiés sous le nom d'Opera Software.

« Il est possible que quelques milliers d'internautes sur Windows ayant utilisé Opera entre 3h et 3h36 du matin le 19 juin aient automatiquement reçu puis installé le logiciel malveillant », affirme M.Vik. Il ajoute qu'Opera distribuera une nouvelle version de son navigateur doté d'un nouveau certificat.

La société encourage les utilisateurs à adopter les toutes dernières versions de son navigateur. Retrouvez davantage d'informations sur le malware en question depuis cette page.

L'Europe rappelle la baisse des tarifs du roaming au 1er juillet

L'Union européenne rappelle à titre indicatif qu'à partir du 1er juillet, les tarifs du roaming diminueront dans les pays membres. Par exemple pour la data, le prix plafond sera désormais de 45 centimes le Mo.

L'Europe continue de déployer son calendrier visant à réduire progressivement les tarifs des communications en dehors du pays dans lequel un consommateur dispose d'un abonnement téléphonique. Les tarifs du roaming sont ainsi en baisse constante puisque l'Union européenne abaisse régulièrement les prix plafond pour l'utilisation de ces outils.

Si les opérateurs peuvent certes proposer des tarifs inférieurs, ces prix plafond sont, à date du 1er juillet 2013 de :


  • 45 centimes le Mo (facturés au kilo-octet), auquel il convient d'ajouter la TVA, pour la data.
  • 24 centimes la minute pour un appel émis depuis l'étranger (+TVA).
  • 7 centimes la minute pour la réception des appels (+TVA).
  • 8 centimes l'envoi d'un SMS (+TVA).

L'institution communautaire se félicite de cette nouvelle diminution des tarifs, les prix pour la data représentant une réduction de 36% par rapport aux anciennes grilles. Globalement « les services de données en itinérance seront jusqu'à 91 % moins chers en 2013 qu'en 2007 », précise-t-elle dans un communiqué.

La baisse, certes déjà programmée, est bienvenue pour ceux qui quitteront la France pour les vacances. De son côté, Neelie Kroes a tenu à rappeler que la route était encore longue avant « la suppression définitive de ces suppléments de tarif ».

Windows 8.1 : imprimantes 3D et robots Lego

Parmi les nouveautés mises en avant par Microsoft lors de la présentation de Windows 8.1 à la conférence Build, on trouve la prise en charge native des imprimantes 3D, un domaine sur lequel Microsoft se positionne en « pionnier ». L'occasion également de faire la démonstration d'autres usages inattendus de l'OS...

Windows 8.1 intègrera ainsi des pilotes pour les principales imprimantes 3D du marché, dont la Makerbot Replicator 2, et la Cube de 3D Systems, que nous avons testée récemment. Des API sont fournies aux développeurs pour intégrer l'impression 3D dans leurs applications via le « talisman » Périphériques de la barre d'icônes, exactement comme on lancerait une impression « 2D ». En plus de cette compatibilité, Microsoft proposera prochainement la Makerbot Replicator 2 dans ses boutiques physiques.

Windows 8.1 Impression 3D
Windows 8.1 Impression 3D


Dans un registre plus insolite, Microsoft a également annoncé la prise en charge par Windows 8.1 de la future plateforme Mindstorm EV3 de Lego, prétexte à une démonstration plutôt réussie de contrôle à distance d'un robot affublé d'une Surface en guise de visage, via une autre tablette Surface, puis de l'envoi d'un flux vidéo issu de la tablette vers le robot. Un usage ludo-éducatif qui ne devrait pas laisser certains amateurs de Lego insensibles.

Windows 8.1 Lego Mindstorm
Windows 8.1 Lego Mindstorm

Google optimise les images satellite de Maps et Earth

Google annonce le déploiement de nouvelles images satellite pour ses applications de cartographie Maps et Earth.

Bing Maps et Google Maps sont mis à jour en permanence avec de nouvelles données toujours plus détaillées. Microsoft annonce régulièrement le déploiement de plusieurs centaines de téraoctets de photos et vient de rafraichir ses vues aériennes à 45°. C'est désormais au tour de Google Maps et Google Earth d'accueillir quelques nouveautés.


Google images satellite

Avant/après la mise à jour


Sur son blog officiel, l'équipe de Google Maps explique qu'en 2002, la base de données Blue Marble de la NASA retournait des images avec une échelle d'un kilomètre par pixel. Une mise à jour fut ensuite déployée en 2005 offrant une résolution deux fois plus importante.

En se basant sur le moteur de Google Earth et les images fournies par le satellite Landsat 7, la firme californienne annonce un rafraichissement drastique de ses services avec cette fois une résolution de 15 mètres par pixel et ce, pour l'ensemble de la Terre. Les clichés pris par Landsat 7 offrent une définition de 800 000 mégapixels.

Google images satellite

Avant/après la mise à jour


Matt Hancher, responsable technique du moteur de Google Earth, précise qu'il est désormais possible de reconstruire une image en éliminant les couches nuageuses masquant le territoire.

Windows 8.1 Preview disponible au téléchargement ! (màj)

Les fichiers .iso 32 et 64 bits de la Preview de Windows 8.1 ont été mis en ligne hier à 18 h 00.

Mise à jour le 28/06/2013 à 19 h 00

Freebox OS : le Freebox Server devient un NAS et un cloud personnel

Free a annoncé et lancé ce qu'il appelle le « Freebox OS », une mise à jour majeure de firmware qui fait du Freebox Server un véritable NAS, permettant de mettre en place son propre cloud.


Freebox Server

Free a annoncé le lancement de « Freebox OS », qui se concrétise sous la forme d'une mise à jour majeure du firmware du Freebox Server, disponible depuis aujourd'hui à 11 h.

Deux jours après une mise à jour 1.1.12 pour la femtocell, le firmware Freebox Server 2.0.0 inaugure une nouvelle interface d'administration. Celle-ci n'apporte pas que des changements cosmétiques, elle transforme ce qui n'était jusqu'à présent qu'un routeur évolué en serveur de stockage abouti, qui répond aux principaux usages d'un véritable NAS.

1 Freebox OS accueil


Freebox OS


Mettre en place son propre cloud


Accessible au travers d'un navigateur Internet, le Freebox OS repose pour commencer sur une interface fenêtrée et multitâche, comme sur les NAS Synology dont tous les concurrents se sont inspirés.

Le gestionnaire de fichiers a bénéficié d'une refonte totale, qui en fait une alternative à des services de stockage en ligne tels que Dropbox. Il est effectivement désormais possible d'envoyer des fichiers via le navigateur (et plus seulement via le réseau local), et de partager des fichiers ou des archives ZIP créées à la volée à l'aide de liens (URL) qui peuvent expirer.

10 Freebox OS partager
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Téléchargement sur Usenet en plus de BitTorrent


Le gestionnaire de téléchargements (que Free appelle seedbox) lui aussi a été refondu. Il s'ouvre notamment à Usenet et prend en charge les fichiers NZB. Rappelons à ce titre que Free est le seul fournisseur d'accès à Internet français à permettre l'accès aux newsgroups binaires, sur lesquels on trouve toutes sortes de vidéos, de musiques et de fichiers plus ou moins légaux.

Quoi qu'il en soit le nouveau client BitTorrent et Usenet n'a plus rien à envier aux meilleurs clients du marché : il dispose désormais d'un planificateur de débit (pour ouvrir les vannes la nuit par exemple), d'un gestionnaire de ratio, d'une fonction de décompression automatique et d'un watchfolder, permettant de lancer des téléchargements simplement en copiant un fichier torrent ou NZB.

4 Freebox OS fenetrage
3 Freebox OS controleparental

Routeur amélioré


Les fonctionnalités routeur du Freebox Server ne sont pas en reste. Les gestionnaires de paramètres, de supports de stockage et d'équipements réseau ont tous les trois été améliorés. Étroitement lié à ce dernier, le nouveau gestionnaire de contrôle parental permet de planifier l'accès à Internet depuis tel ordinateur ou tel mobile. Les vacances et les exceptions temporaires sont désormais prises en compte.

Les fonctionnalités de base téléphonique DECT ont également été améliorées.

Application mobile Freebox Compagnon pour parfaire son cloud


Pour accompagner le Freebox OS, Free lance une application mobile baptisée « Freebox Compagnon » pour iPhone et smartphone Android.

Celle-ci permet essentiellement de profiter des nouvelles fonctions cloud du Freebox Server. Elle permet effectivement d'accéder aux fichiers stockés chez soi, de créer des liens de partage, ou à l'inverse de sauvegarder automatiquement les photos et vidéos de son mobile sur sa Freebox.

Elle offre également un accès aux fonctions essentielles du gestionnaire de téléchargement et du contrôle parental.

Freebox Compagnon
Freebox Compagnon
Freebox Compagnon

Le Freebox OS est disponible dès à présent, sous la forme du firmware Freebox Server 2.0.0 déployé aujourd'hui à 11 h. Le détail des nouveautés est comme d'habitude disponible sur le blog dédié. Il suffit de redémarrer son routeur pour en profiter. Pour accéder à sa Freebox depuis l'extérieur, il suffit de saisir son adresse IP publique dans son navigateur Internet. On la trouve notamment dans son espace client.

L'application Freebox Compagnon est quant à elle disponible via notre logithèque pour iOS et Android.

L'UFC-Que Choisir s'attaque à Facebook, Twitter et Google+

L'UFC-Que Choisir a donné 21 jours aux trois principaux réseaux sociaux pour mettre leurs contrats d'utilisation en conformité avec le droit français, en particulier sur le respect des données personnelles.

 



Après avoir analysé les conditions contractuelles de Facebook, Twitter, et Google+, l'UFC-Que Choisir a décidé de mettre en demeure les trois principaux sociaux de respecter les obligations légales en matière de données personnelles, et lance une campagne de sensibilisation à destination des internautes, appuyée par une pétition. "Elliptiques ou pléthoriques, les conditions contractuelles des réseaux sociaux ont pour point commun de ne donner aucune information claire sur les services qu’ils fournissent", dénonce l'association de consommateurs, qui reproche une série de violations de la loi sur les données personnelles.
L'UFC-Que Choisir donne 21 jours aux trois réseaux sociaux pour modifier leurs contrats — ce qu'on peut parier qu'ils ne feront pas, et menace sinon de porter plainte pour que la justice les y oblige, sanctions financières à l'appui. Il y a quelques jours, la CNIL a elle-même donné 3 mois à Google pour se conformer au droit français, avant de mettre en application ses propres pouvoirs de sanction.

L'association de consommateurs reproche aux contrats des réseaux sociaux d'être illisibles, ce que la justice française a déjà condamné en jugeant les clauses de Facebook inopposables faute de lisibilité. "A titre d’exemple, la politique de vie privée, les conditions d’utilisation et les règles de Twitter (trois textes !) renvoient par liens hypertextes à pas moins de 65 pages internet, parfois en langue anglaise !", constate l'UFC. "En outre, les informations essentielles (responsabilité, récupération des données sur les divers terminaux, etc.) sont morcelées et distillées de manière éparse dans les conditions, au point qu’il est impossible de savoir l’étendue des données collectées".
Dans un style totalement opposé, là où Twitter et Facebook proposent des contrats tellement longs qu'ils en deviennent impossibles à assimiler pour l'internaute lambda, Google+ "choisit une formulation laconique pour mieux masquer l’étendue des obligations de l’internaute".
Outre l'illisibilité des contrats, l'UFC-Que Choisir reproche également aux réseaux sociaux d'imposer des clauses abusives. Par exemple, celles qui visent à les exonérer de toute responsabilité en cas de divulgation de données, ou qui permettent aux éditeurs de suspendre brutalement un compte et l'accès à tous les contenus uploadés et partagés par l'utilisateur.
Enfin bien sûr, l'association reproche à Facebook, Twitter et Google+ de se donner le droit d'utiliser toutes les données envoyées par l'utilisateur, y compris parfois celles qui sont "supprimées", mais qui sont en réalité invisibles.
"Comment admettre qu’en s’inscrivant sur un réseau, un internaute donne un blanc-seing général pour devenir l’objet de publicités ciblées ou plus largement d’une utilisation de ses données sans son consentement express ?", demande l'association.

Internet Explorer 11 sera disponible pour Windows 7

Microsoft a confirmé que la nouvelle version de son navigateur implémentée au sein de Windows 8.1 sera également disponible sur Windows 7.


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La sortie de Windows 8.1 Preview s'accompagne d'une nouvelle édition du navigateur Internet Explorer en version 11. Microsoft promet que cette prochaine mouture sera plus rapide et annonce que les utilisateurs de Windows 7 pourront également en profiter par la suite.

Avec IE 11, Microsoft souhaite se positionner davantage face à la concurrence de Chrome et Firefox. Ainsi nous retrouverons l'intégration de WebGL pour la prise en charge de l'accélération matérielle mais également SPDY considéré comme le principal successeur du protocole HTTP. En outre, IE11 autoriserait l'ouverture d'un centaine d'onglets et disposerait d'une barre d'adresse optimisée pour les interfaces tactiles. La firme de Redmond ajoute que l'implémentation de WebGL, attribuant les tâches lourdes au GPU, offira en outre un cycle de batterie plus élevé, le CPU étant moins sollicité.

Interrogé par le blog Engadget, Microsoft explique qu'Internet Explorer 11 sera bel et bien porté sur Windows 7. Aucune date de disponibilité n'a cependant été annoncée. Rappelons qu'IE10, livré avec Windows 8 en octobre 2012 fut déployé sous la forme d'une preview sur Windows 7 au mois de novembre avant une version finale publiée en février.

Adobe achète une pépite française du web

L'éditeur américain de logiciels a déboursé 600 millions de dollars pour mettre la main sur le spécialiste du marketing en ligne Neolane.

Après le mariage raté de Dailymotion avec Yahoo!, c'est au tour du français Neolane de convoler, mais cette fois pour de bon, avec un géant américain. L'éditeur de logiciels Adobe a mis la main sur Neolane, un prestataire de services marketing digital, pour 600 millions de dollars.
Adobe compte intégrer les activités de Neolane à sa division marketing d'informatique dématérialisée (cloud computing). Neolane propose en effet une plateforme à partir de laquelle des sociétés peuvent gérer et automatiser leur stratégie marketing sur le web, les réseaux sociaux et les mobiles.
Ce changement de mains devrait permettre à la pépite française du web d'«accélérer son expansion», a précisé le fonds d'investissements Auriga, qui détient plus de 20% du capital dans le groupe français de l'édition de logiciels marketing. Grâce à cette opération, le fonds dit avoir multiplié par 33 sa mise de départ.
À l'heure où les groupes sont à l'affût de nouveaux moyens de faire de la publicité sur les réseaux sociaux, Neolane a connu une croissance fulgurante. En 2012, la société qui compte plus de 300 salariés a vu son chiffre d'affaires grimper de 44% pour s'établir à 44 millions d'euros. Plus de la moitié de ses recettes proviennent de ses exportations. Déjà implanté au Royaume-Uni et en Scandinavie, Neolane avait procédé en 2006 à une augmentation de capital de 5 millions d'euros pour accélérer son expansion et accéder au marché nord-américain où il réalise aujourd'hui un quart de son chiffre d'affaires.

jeudi 27 juin 2013

Dropbox reçoit une mise à jour sur iOS

La société Dropbox vient de publier une mise à jour de son application pour les détenteurs d'un terminal iOS. Celle-ci passe en version 2.3.
Logo Dropbox pour iOS

Interrogé par nos soins à l'occasion du salon LeWeb, Aditya Agarwal, vice-président de l'ingénierie chez Dropbox, affirmait : « Nous allons continuer à mettre à jour notre site ainsi que nos applications mobiles de manière régulière ». C'est l'une de ces évolutions qui vient d'être déployée sur l'App Store d'Apple.

En version 2.3, Dropbox apporte quelques améliorations au niveau de l'ergonomie. Ainsi il suffira de glisser son doigt sur n'importe quel fichier afin de retrouver des options de partage mais également pour le déplacer vers un dossier spécifique, pour l'effacer ou l'ajouter à ses favoris afin d'y accéder en mode déconnecté.

L'application simplifie en outre la gestion des photos puisqu'il est désormais possible de partager d'une traite plusieurs clichés avec ses contacts. Notons également la possiblité de générer un lien vers un dossier entier. L'équipe ajoute en outre avoir corrigé plusieurs bugs afin d'optimiser les performances globales de l'application.


dropbox ios