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vendredi 30 août 2013

Twitter : une refonte des conversations pour devenir plus accessible

Twitter a procédé hier à une refonte bienvenue des conversations, qui sont désormais plus faciles à suivre et donc plus faciles à rejoindre. Mais certains utilisateurs devront s'adapter.

Twitter a mis à jour hier son site Internet, son application iPhone et son application Android pour mettre en place une nouvelle présentation des conversations sur son service.

Logo Twitter Bird

Jusqu'à présent le flux présentait les tweets exclusivement dans l'ordre antéchronologique, c'est-à-dire avec les derniers tweets en premier. Lorsqu'un utilisateur avait répondu à un autre (message démarrant par un nom d'utilisateur), le tweet auquel il avait répondu pouvait se trouver bien plus loin dans le flux. Si on n'avait pas suivi la conversation, il fallait cliquer ou taper dessus pour isoler l'historique. Car Twitter est un service de messagerie asynchrone (comme l'email et pas comme le chat) avec lequel les conversations peuvent s'étaler sur plusieurs heures voire plusieurs jours. L'éditeur reconnait qu'avec cette conception « les échanges n'étaient pas toujours faciles à suivre ».

Attention à utiliser la fonction Répondre


Ainsi désormais lorsqu'un utilisateur répondra à un utilisateur que vous suivez également, deux des tweets précédents s'afficheront directement dans le flux : le premier de la conversation ainsi que celui auquel il répond. Contrairement au reste du flux, ces messages s'afficheront dans l'ordre chronologique. Pour ne pas s'y perdre, une ligne bleue permettra de repérer ces conversations.

Au-delà de 3 tweets, il faudra cliquer ou taper sur un lien pour afficher le reste de la conversation, comme c'est le cas aujourd'hui, mais aussi pour afficher les réponses d'utilisateurs auxquels on n'est pas abonné.

Il faudra donc veiller à utiliser la fonction Répondre et pas seulement à saisir manuellement le nom d'un utilisateur, comme on pouvait encore le faire sans trop de conséquences, car de telles réponses se perdraient rapidement. Gageons que les utilisateurs du service s'adapteront rapidement, autrement cette refonte aura l'effet inverse.

À terme cette refonte rendra quoi qu'il en soit le service, aujourd'hui réservé à une population un minimum initiée, plus accessible.

Twitter Conversation
Twitter Conversation 2

Skype fête ses 10 ans, planche sur la 3D et n'exclut pas le Full HD sur la PS4

L'équipe de Skype fête aujourd'hui les dix ans de son application de VoIP et annonce être en train de plancher sur les appels vidéo de prochaine génération en 3D.


Logo Skype
Fondée en 2003, le logiciel Skype a su s'imposer sur le marché des communications audio et vidéo. Initialement rachetée par eBay en 2005 pour 2,5 milliards de dollars, la société fut revendue en 2009 à un groupe d'investisseurs avant d'être rachetée à nouveau par Microsoft en 2011 pour 8,5 milliards de dollars.

Dix ans après sa création, la société revendique aujourd'hui 300 millions d'utilisateurs mais n'est plus en position de force sur le secteur de la messagerie et particulièrement sur le mobile où se multiplient les applications de type WhatsApp, Viber, WeChat ou Tango. Au total 1,4 mille milliards de minutes de communication auraient été effectuées via Skype depuis 2003

Nous apprenions ce matin que Google planchait sur une messagerie multimédia sans plugin pour Hangouts, de son côté Microsoft et Skype travaillent sur des appels en 3D. Interrogé par la BBC, Mark Gillett, vice-président de la filiale, affirme ainsi : « nous avons procédé à des tests en laboratoire afin d'analyser les performances des écrans et des captures en 3D  ».

L'homme explique que si les téléviseurs compatibles 3D se généralisent auprès des consommateurs, la capture d'éléments reste encore laborieuse puisqu'elle nécessite plusieurs caméras positionnées dans un certain angle. M.Gillett soutient les propos du réalisateur James Cameron qui continue de parier sur la démocratisation de la 3D lorsqu'une paire de lunettes ne sera plus nécessaire.

Ces propos ne reflètent toutefois pas l'état du marché puisque ESPN, la BBC ou Canal+ ont récemment annoncé avoir jeté l'éponge sur la diffusion de contenus en 3D et la technologie n'a pas su s'imposer sur les smartphones puisque seuls les LG Optimus 3D, HTC Evo 3D et Sharp Aquos 3D propose un tel écran.

Si la prochaine Xbox One bénéficiera d'emblée du 1080p pour les appels vidéo, la console concurrente de Sony pourrait également en profiter à l'avenir. « Nous travaillons avec Sony depuis longtemps », affirme M. Gillett en soulignant que Skype, déjà présent sur la PSP et la PS Vita, continuera d'être développé sur les plateformes de Sony.

Thecus : deux nouveaux NAS à sortie HDMI et deux nouveaux services

Thecus met à jour son offre en matière de NAS. Le fabricant lance deux nouveaux serveurs et deux nouveaux services.

Thecus N2560

Nouvelle puce Atom pour deux nouveaux NAS


Thecus a procédé ces derniers jours à plusieurs annonces successives relatives à sa gamme de NAS. Le taiwanais lance pour commencer deux nouveaux serveurs de stockage, les N2560 et N4560, qu'il présente lui-même comme des mises à jour des N2520 et N4520 lancés il y a moins de trois mois.

Le fabricant troque effectivement le processeur Intel Atom CE5315, un double-cœur avec Hyper-Threading cadencé à 1,2 GHz, pour un CE5335, dont la fréquence a été portée à 1,6 GHz. Les performances seraient ainsi en hausse de 30%. Le modèle à deux baies passe quant à lui de 1 à 2 Go de mémoire vive DDR3 et s'aligne ainsi sur celui à quatre baies.

On retrouve par ailleurs l'unique port Gigabit Ethernet, le port USB 3.0 à l'avant, les deux ports USB 2.0 à l'arrière, mais aussi et surtout la sortie HDMI et la sortie SPDIF optique, qui permettent de le brancher à une installation home cinema et d'exécuter le lecteur multimédia XBMC.

Thecus N2560
Thecus N2560

T-OnTheGo 3.0


Sur le plan multimédia d'ailleurs, Thecus a également lancé une nouvelle application T-OnTheGo. Celle-ci permet de gérer les fichiers stockés à domicile mais aussi d'accéder à distance à ses photos ainsi qu'à ses films, y compris à ses copies de sauvegarde au format MKV. Sur iOS, la prise en charge d'AirPlay permet de rediriger les contenus vers un téléviseur ou vers des haut-parleurs compatibles.

T-OnTheGo est disponible dès à présent sur le Google Play Store et sur l'iTunes Store.

Thecus N4560

Centre des applications NAS Thecus


Le taiwanais lance enfin le Thecus NAS App Center ou Centre des applications NAS Thecus, un catalogue recensant et facilitant l'installation des applications qui permettent d'étendre les fonctionnalités du ThecusOS 6.

On y trouve par exemple des serveurs de partage multimédia (Plex Media Server ou Twonky), des solutions de sauvegarde (CrashPlan, Dropbox, etc.), des solutions d'hébergement Web (PHP, MySQL, Wordpress, etc.), ou encore un antivirus (McAfee VirusScan).

ThecusOS 6

Dell : des moniteurs tactiles TN ou IPS de 20 à 27 pouces

Dell lance de nouveaux moniteurs tactiles, dont un particulièrement abordable.

Dell complète sa gamme de moniteurs tactiles, essentiellement destinée aux utilisateurs de Windows 8. Le fabricant a annoncé deux variantes d'un modèle existant ainsi qu'un tout nouveau modèle à bas prix.


Dell S2240T

En plus du S2240T de 21,5 pouces lancé au mois de juin, Dell annonce pour commencer les P2314T et P2714T, qui sont similaires mais avec des diagonales de 24 et 27 pouces. Ils disposent tout particulièrement du même pied qui permet de les coucher à 60° sur la table, pour une utilisation tactile prolongée sans fatigue, ou de les maintenir à hauteur d'yeux en position verticale, et non au ras du bureau.

La première lettre de leur référence révèle qu'ils reposent sur des dalles IPS, et plus VA, qui permettent elles aussi d'obtenir le même rendu quelle que soit l'inclinaison de l'écran. Elles délivrent dans les deux cas une définition Full HD (1920 x 1080 pixels).

Dell S2240T

Dell lance en outre le E2014T, son moniteur tactile premier prix. Comme tous les modèles de la série E low cost, il se contente d'une dalle TN, comme le confirme son temps de réponse de 2 ms. Il se contente par conséquent d'un pied standard, car une dalle TN, vue de dessous en position couchée, poserait problème. Celle-ci affiche 1600 x 900 pixels sur une diagonale de 19,5 pouces.

Les Dell E2014T, P2314T et P2714T sont commercialisés dès à présent aux États-Unis pour respectivement 250, 450 et 700 dollars HT. Ils seront mis en vente fin septembre en Europe à des prix non communiqués.

L'Europe aurait renoncé à abaisser davantage les tarifs d'itinérance

Voilà quelques mois, Neelie Kroes, commissaire européenne chargée du numérique, souhaitait que le roaming disparaisse entre Etats membres de l'UE. Son projet aurait été abandonné.


La Croatie entre dans l'Union européenne
En mai dernier, Neelie Kroes affirmait son opposition ferme aux règles et aux tarifs régissant le roaming. La commissaire européenne en charge du numérique témoignait alors devant le Parlement européen de son intention de réduire de manière importante cette pratique des opérateurs lorsque leurs clients passent des appels ou consomment des données depuis l'étranger.

Selon Reuters, le plan aurait été abandonné face aux critiques formulées par les opérateurs concernés. Orange, Telecom Italia, Telefonica et Deutsche Telekom auraient alors fait part de leur préoccupation face à cette mesure et à ses conséquences sur le marché de la téléphonie.

L'ambition de la responsable communautaire était pourtant de réduire les frais relatifs à l'itinérance afin de mettre en place un véritable marché unique des communications. Chaque acteur aurait alors été en mesure de concurrencer directement son voisin, laissant la voie libre à l'émergence de nouveaux services.

La promesse de Neelie Kroes résidait d'ailleurs dans l'émergence de nouveaux emplois pour le secteur, une meilleure compétitivité et un soutien au développement des réseaux mobiles en contrepartie de cette baisse tarifaire.

Au dernier pointage datant du 1er juillet dernier, l'Europe rappelait que les prix plafond sont désormais de 24 centimes la minute pour un appel émis depuis l'étranger, de 7 centimes la minute pour la réception des appels et de 8 centimes l'envoi d'un SMS. Enfin, pour la data, les tarifs sont à 45 centimes le Mo (facturés au kilo-octet). Neelie Kroes, proposait, pour ce dernier élément, un prix de 1,5 centimes le Mo.

Si la baisse drastique de ces tarifs d'itinérance ne semblent plus faire partie du projet, la responsable communautaire devrait néanmoins proposer un texte sur les télécommunications en Europe le 10 septembre prochain.

SkyDrive se dote d'une technologie de reconnaissance de caractères

Microsoft annonce une mise à jour de son service de stockage SkyDrive avec l'intégration d'une technologie de reconnaissance de caractères.

skydrive logo gb sq
Microsoft multiplie les nouveautés sur SkyDrive et particulièrement sur la section Photos, laquelle serait d'ailleurs la plus utilisée. Après avoir introduit un lecteur d'images panoramiques pour Windows 8.1, un agencement chronologique, de nouvelles options de partage ou un outil de rotation, le service dispose désormais d'un module OCR.

La photo d'un article de magazine capturée par un smartphone et enregistrée au sein de SkyDrive se couplera à une technologie de reconnaissance de caractères, laquelle s'appuie sur l'infrastructure de Bing. Le texte extrait de l'image apparaitra ainsi dans les propriétés du cliché aux côtés des informations de géo-localisation et se couplera au moteur de recherche.

Dans un premier temps, le mécanisme est capable d'analyser les textes en anglais, en français, en portugais, en allemand et en espagnol. Mona Akmal, responsable des applications de SkyDrive chez Microsoft, précise qu'il suffit à un internaute localisé dans un autre pays de configurer son navigateur dans l'une de ses langues pour bénéficier de cette reconnaissance de caractères.

Reste à savoir si d'autres services de Microsoft profiteront de cette technologie. OneNote par exemple pourrait repousser un peu plus la concurrence avec Evernote.

SkyDrive - OCR

Parallels Desktop 9 assure la compatiblité avec Mavericks et Windows 8.1

En plus de son application Parallels Access pour iPad, l'éditeur annonce une mise à jour de sa solution de virtualisation pour OS X avec son lot de nouveautés.

Parallels Desktop pour Mac passera prochainement en version 9, une nouvelle édition qui prend dorénavant en charge les prochains systèmes de Microsoft et Apple, Windows 8.1 ainsi qu'OS X 10.9 Mavericks et renforce toujours plus les interopérabilités entre les deux environnements.


Parallels Desktop 9


Côté technique, l'éditeur introduit la prise en charge d'OpenGL et de DirectX 10. Il en résulterait un gain de performances de l'ordre de 15% pour l'affichage d'éléments en 3D et pour la navigation Web. Cette nouvelle version optimiserait en outre la vitesse du disque dur (+40%) et les opérations effectuées sur le système virtualisé seraient en moyenne 25% plus rapides.

Afin d'éviter les contenus dupliqués, Parallels annonce en outre avoir revu l'intégration des services de stockage et de synchronisation et notamment Dropbox, SkyDrive, Google Drive et iCloud. Les fichiers pourront n'être synchronisés qu'une seule fois depuis OS X ou Windows et accessibles par les deux systèmes. Aussi, la fonctionnalité Power Nap des MacBook Pro Retina ou des MacBook Air - permettant de recevoir des mises à jour même en état de veille - est désormais étendue au système Windows ainsi qu'aux applications pour l'interface Modern UI. Notons également que l'export en PDF via le module d'impression est disponible pour toutes les applications Windows.

Parallels Desktop 9


Parallels Desktop 9 introduit en outre un vrai menu Démarrer pour Windows 8 et Windows 8.1 et exécute les applications de Modern UI au sein de leurs propres fenêtres plutôt qu'en mode plein écran. Outre la prise en charge par Windows des périphériques connectés en FireWire et Thunderbolt, le mode multi écran a été optimisé et le dictionnaire d'OS X devient disponible au sein des applications de Windows.

La mise à jour de Parallels Desktop 9 est disponible dès aujourd'hui pour 49 dollars (lien direct). A partir du 5 septembre, il sera possible d'obtenir la version complète facturée à 79,99 dollars ou 73 euros par Amazon en boite. Une version étudiante est également proposée à 39,99 dollars. Nous avons contacté la société afin d'obtenir tous les tarifs en euros

Bouygues Telecom monte son offre fibre jusqu'à 200 Mb/s

Une partie des abonnés à l'offre Bbox Sensation fibre de Bouygues Telecom peut désormais demander à profiter de débits allant jusqu'à 200 Mb/s. Seuls les foyers actuellement connectés par l'intermédiaire du réseau Numericable sont concernés. Le réseau FTTH déployé en propre par Bouygues sera servi « d'ici la fin de l'année ».


Bbox Sensation Fibre
Bouygues Telecom a confirmé jeudi que les abonnés à l'offre Bbox Sensation fibre raccordés à une prise éligible pouvaient désormais demander à profiter de débits descendants allant jusqu'à 200 Mb/s sans surcoût et sans changer d'équipement.

« La couverture comprend à ce jour plus d'un million de prises éligibles à Paris, Saint Mandé et Vincennes, et plus de 420 000 prises à Lyon, Marseille et Nantes », vante l'opérateur, en indiquant que l'activation peut être obtenue via un simple appel au service client.

Ce passage à 200 Mb/s suit une tendance déjà amorcée par Numericable depuis plusieurs mois et pour cause : les abonnés Bbox Sensation éligibles sont ceux dont l'accès passe par le réseau du câblo-opérateur, partenaire de Bouygues Telecom. La ligne est dans ce cas desservie par une technologie dite FTTLA, ou Fiber to the last amplifier (fibre jusqu'au dernier amplificateur), les dernières mètres de la liaison étant ici assurés par ce bon vieux câble coaxial.

Bouygues Telecom assure toutefois que les abonnés raccordés par ses soins via FTTH (fibre tirée jusqu'au domicile de l'abonné) pourront également profiter de débits allant jusqu'à 200 Mb/s. Il évoque une activation « d'ici la fin de l'année » sur le réseau opéré directement par ses soins à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nice.

Les concurrents ne sont pas en reste : Orange promet également jusqu'à 200 Mb/s avec sa dernière Livebox Play sur un accès FFTH, tandis que SFR avance des débits pouvant atteindre 300 Mb/s sur la majeure partie de son réseau fibre.

Parallels Access : l'accès aux applications Windows et Mac sur l'iPad

L'éditeur Parallels annonce le lancement d'une nouvelle application pour iPad permettant d'accéder à distance aux logiciels initialement conçus pour Windows et OS X tout en les fusionnant avec l'ergonomie d'iOS.


logo Parallels Access
La société Parallels est principalement connue pour son logiciel Parallels Desktop proposant de fusionner Windows directement sur OS X afin que les utilisateurs puissent retrouver des applications strictement réservées à l'OS de Microsoft ou utilisées dans un cadre professionnel. Alors que la croissance du marché des tablettes forgent l'ère Post-Pc, l'éditeur annonce avoir porté sa solution directement sur l'iPad.

Concrètement, Parallels Access se présente sous la forme d'une application pour iPad et nécessite l'installation du petit utilitaire Parallels Access Desktop Agent disponible sur OS X (10.7 Lion+) ou Windows (7 & 8). L'iPad sera ainsi en mesure d'accéder à la machine (allumée bien sûr) directement via une connexion WiFi ou 3G et profitant d'une bande passante optimisée.

Une fois la connexion établie, l'utilisateur pourra lancer n'importe quel logiciel conçu pour Windows ou Mac, lequel fonctionnera en mode plein écran et s'intègrera directement au sein du gestionnaire d'applications d'iOS. L'éditeur précise avoir ajouté plusieurs éléments d'iOS afin que ces applications offrent une expérience aussi native que possible. La sélection d'un mot, le copier-coller, la loupe ou encore les défilements sont effectués selon les principes d'iOS.

Il existe bien entendu d'autres solutions pour accéder à son bureau à distance gratuites ou reposant sur un modèle d'achat in-app comme TeamView, Remote Desktop, Splashtop, JumiOne ou encore PocketCloud. De son côté Parallels Access est facturé 79,99 dollars par an.

Free : des milliers d'abonnés ADSL touchés par un mal mystérieux ?

Le réseau ADSL de Free semble affecté par un grave dysfonctionnement. De nombreux freenautes de toute la France témoignent de pertes de connexion depuis le milieu du mois d'août, sans explication ni amélioration jusqu'à présent.

De nombreux abonnés à Free témoignent depuis la mi août du même problème avec leur connexion ADSL : toutes les quelques minutes, leur connexion à Internet coupe quelques secondes puis se rétablit automatiquement.


Freebox Server

Des freeze problématiques pour le jeu ou la VoIP


Des microcoupures affectent directement quelques usages requérant une connexion continue, tels que le jeu vidéo multijoueur, la radio ou la télévision par Internet ou, plus courant, la voix sur IP (Skype par exemple). Elles peuvent également faire échouer des échanges de fichiers.

De telles coupures en revanche n'inquiètent pas les utilisateurs qui utilisent essentiellement leur connexion pour naviguer sur Internet : il n'est pas rare qu'une page mette quelques secondes à se charger, le plus souvent à cause d'une surcharge temporaire sans gravité. Mais de nombreux abonnés sont peut-être concernés sans s'en rendre compte.

Pour le vérifier il suffit de lancer l'Invite de commandes (Windows) ou le Terminal (OS X) puis de saisir ping -t clubic.com (Windows) ou ping clubic.com et de valider. Si des paquets sont perdus de manière régulière, vous êtes probablement concerné.

Ping Clubic

Un effet secondaire du déploiement du VDSL2 ?


Ces microcoupures interviennent depuis deux semaines, si l'on en croit les témoignages, mais Free n'a toujours pas communiqué officiellement sur le sujet.

Pourtant il ne s'agit pas de quelques cas isolés. Des dizaines de sujets convergents ont été ouverts sur des forums spécialisés comme celui de l'Aduf (Association des utilisateurs de Free), de Free-reseau ou d'Univers Freebox. Le service client se contente d'ouvrir des dossiers.

Faute d'explication, certains freenautes ont poussé le diagnostic : lorsqu'ils constatent des pertes de paquets vers Internet, la connexion avec leur NRA est maintenue. Tout porte donc à croire que les box et la boucle locale (les lignes téléphoniques) sont hors de cause et que le problème se trouve plus loin, sur l'infrastructure du FAI. Les problèmes semblent se concentrer autour de Lyon, de Lille et de Bordeaux, mais on en recense dans toute la France.

Freezes Free
Crédit : mcflyherty / Forum Free-reseau

La seule hypothèse qu'on puisse formuler à ce jour c'est que le dysfonctionnement soit lié au déploiement de nouveaux équipements pour le VDSL2. Selon le site Free-reseau relayé par Univers Freebox, de nombreux NRA ont effectivement été tour à tour injoignables quelques dizaines de minutes, ce qui présage d'interventions volontaires, quelques jours avant que les premiers témoignages ne fleurissent.


Verizon devrait prendre le contrôle total de la coentreprise montée avec Vodafone

Verizon serait en passe de racheter 45% des parts manquantes dans la coentreprise qu'il dirige avec Vodafone. Le prix de la transaction est élevé, environ 130 milliards de dollars.


Verizon logo
Verizon et Vodafone avaient monté en 1999 une structure commune sur le marché américain de la téléphonie mobile. Désormais, selon des informations internes recueillies par Bloomberg, Verizon souhaiterait acquérir la part qui lui manque afin de rester seul maître à bord de la co-entreprise. Pour ce faire, il devrait toutefois débourser la somme de 130 milliards de dollars.

En conséquence, Verizon négocierait l'obtention d'un prêt à hauteur de 60 milliards de dollars auprès de plusieurs banques. Une annonce officielle en ce sens pourrait alors intervenir à la date du 2 septembre prochain.

En échange, Verizon pourrait céder 23% des parts qu'il détient dans Vodafone Italie. Cette dernière opération lui permettrait alors d'obtenir 5,3 milliards de dollars (4 milliards d'euros environ). Des tentatives similaires de reprise de parts semblaient déjà avoir été intentées par le passé mais la somme jusqu'à présent présentée, oscillant autour de 100 milliards de dollars, était jugée trop faible. Les partenaires auraient désormais trouvé un terrain d'entente.

Internet génère plus du quart des revenus publicitaires en Europe



La publicité sur Internet en Europe a progressé de 11,5% en 2012, à 24,3 milliards d'euros. Elle pèse désormais pour plus de 25% des revenus dégagés sur le marché global.


SEO logo recherche internet
La publicité en ligne a franchi un cap en 2012, puisqu'elle pèse désormais pour plus de 25% du marché global. C'est ce qui ressort de l'AdEx Benchmark 2012, publié par IHS et IAB Europe.

Pour la première fois sur un an, le segment Internet a dépassé les revenus tirés de la presse quotidienne papier. Un constat qu'il faut cependant nuancer par les revenus de la presse magazine, qui s'élèvent à 8,7 milliards d'euros. En cumulant ces deux revenus « papier », Internet reste bien en deçà. Malgré tout, l'écart entre les deux segments s'est largement réduit ces dernières années.

Dans le détail, les revenus ont progressé de 11,5% sur un an, à 24,3 milliards d'euros. C'est un peu moins que la croissance obtenue en 2011 (14,5%). Suffisant néanmoins pour poursuivre la progression continue constatée depuis six ans. De quoi, surtout, se rapprocher encore un peu plus de la télévision, qui demeure la première source de revenus à 28,1 milliards d'euros.


La publicité mobile encore en retrait

Derrière ces considérations globales, la publicité en ligne ne rencontre pas le même succès dans tous les pays européens. Les trois premiers marchés européens, plus mâtures, ne peuvent jouir de taux de croissance mirobolants obtenus par certains marchés en pleine progression. Le Royaume-Uni, numéro un sur le continent, obtient tout de même une croissance de 13,3%, avec 6,6 milliards d'euros de revenus. C'est bien mieux que l'Allemagne (+8,6% à 4,6 milliards d'euros de revenus) et la France (+6,3% à 2,8 milliards d'euros).

Pour trouver des taux de croissance de plus de 30%, il faut plutôt se tourner en effet vers la Slovaquie (+36,3%), la Russie (+34%) ou encore la Turquie (30,4%).

La répartition des revenus entre le display et le search n'a pas évolué sensiblement sur un an. La tendance semble néanmoins profiter au second, avec 48,8% de parts de marché contre 32,4% pour le display.

Reste le mobile, dont les revenus s'avèrent pour le moment encore largement minoritaires. Sur le marché, le Royaume-Uni fait figure d'exception, loin devant tous les autres pays d'Europe, à 184,9 milliards d'euros. Une fois de plus l'Allemagne et la France suivent, à 47,8 milliards d'euros et 43 milliards d'euros. Signe positif, les très forts taux de croissance constatés par l'étude. La tendance n'est toutefois pas surprenante au vu du caractère naissant du secteur.

Social TV : Twitter annonce le rachat de Trendrr

Le service de microblogging se renforce dans le domaine de la social TV, c'est-à-dire les connexions opérables entre un programme télévisé et un réseau social. Dans cette optique, Twitter annonce le rachat de la société Trendrr.


Twitter TV
Twitter renforce son offre en matière de contenus connectés via un nouveau rachat, celui de la société Trendrr. Aucun montant n'est mentionné mais le spécialiste de la social TV va entrer prochainement dans le giron de l'outil de microblogging afin de lui permettre d'analyser plus finement les messages échangés au sujet d'un même programme télévisé (dans une optique dite de « second écran »).

Dans une note, Trendrr confirme l'acquisition et rappelle les avantages de Twitter. « Ce qui rend Twitter unique est qu'il permet d'étudier les connexions en direct et de manière instantanée. Nous pensons désormais pouvoir amplifier davantage la puissance de cette connectivité à l'intérieur même du service », ajoute Mark Ghuneim, p-dg de Trendrr.

L'outil développé par Twitter, baptisé Curatorr, est déjà certifié par le service de microblogging mais fonctionnera également avec d'autres écosystèmes (publicité, marketing). Le dirigeant ajoute enfin qu'il honorera les contrats en cours avec ses partenaires mais n'en signera pas d'autres à l'avenir.

Pour Twitter, le rachat entre dans une logique déjà initiée en février dernier avec le rachat de Bluefin Labs, une start-up versée dans les interactions entre écran TV et les tablettes/smartphones. L'opération sur Trendrr et son outil d'analyse de l'audience et des tendances sur les réseaux sociaux est donc synonyme de continuité pour le groupe américain. Il entend d'ailleurs à l'avenir continuer de proposer des services plus avancés en matière d'utilisation du second écran.

Selon la MPAA, Hotfile est responsable de violations du droit d'auteur

Dans une affaire débutée en 2011, la représentante des studios américains de cinéma estime que le cyberlocker Hotfile a été tenu, par la justice, responsable de violation du droit d'auteur. La MPAA précise qu'il s'agit là d'un premier signal envoyé à ce type de service en ligne.


Hotfile
En février 2011, Hotfile, le cyberlocker enregistré au Panama, était accusé de tirer des profits substantiels d'une activité jugée illégale. La MPAA, regroupant Disney, la 20th Century Fox, Universal ou encore la Warner et Columbia Pictures estimait que le service enfreignait le droit d'auteur en permettant aux internautes de stocker et diffuser des films sans aucune autorisation.

Suite à cette requête initiale, la justice demandait également à Hotfile de lui fournir des informations détaillées (identité, récompenses financières) des 500 comptes affiliés les plus importants du site. Pour rappel, le service était particulièrement visé pour récompenser ceux qui partagent des fichiers. Plus il est partagé (et téléchargé), plus celui qui l'a mis en ligne reçoit de l'argent en fonction d'une grille tarifaire.

Selon la MPAA, reprise par Ars Technica, Hotfile aurait perdu cette bataille judiciaire et aurait été reconnu responsable de violation du droit d'auteur. Le jugement officiel n'est pas encore disponible et la MPAA a refusé de livrer davantage de détails, expliquant que la décision du tribunal du district sud de Floride serait publique dans 14 jours.

Chris Dodd, ex-sénateur et p-dg du représentant a toutefois précisé que ce jugement envoyait « un signal clair aux business qui, comme Hotfile, sont bâtis sur du travail volé et seront rendus responsables des dommages causés ».

Brevets : les "patent trolls" ont fait d'Apple leur principale cible

Apple serait la firme la plus touchée par les attaques en justice des « patent trolls », ces sociétés dont l'activité est basée sur les dépôts de brevets et les attaques en justice, en dépit de toute activité commerciale.


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Ces dernières années, le monde du high-tech a fait l'objet d'une forte inflation du contentieux en matière de propriété intellectuelle. Au-delà des batailles judiciaires au cours desquelles se confrontent les plus grandes firmes mondiales, certaines sociétés ont fait de ces attaques en justice leur principale source de revenus.

Sans produire ou commercialiser le moindre produit, elles se contentent en effet de déposer ou racheter des brevets portant sur certaines technologies, avant d'attaquer tout acteur la reprenant volontairement ou non. Une pratique désormais mieux connue sous le nom de « patent troll », ou troll des brevets.

À ce petit jeu, Apple fait figure de cible de choix. En quatre ans et demi, c'est bel et bien la firme de Cupertino qui a été le plus souvent traduite devant les tribunaux pour répondre d'une violation de brevets appartenant à l'un de ces acteurs. Au total, le groupe Patent Freedom a recensé 171 actions en justice. Soit une hausse des attaques menées à son encontre de 63% entre 2009 et 2012.

Derrière, on retrouve dans les 30 premiers du classement les plus grandes firmes mondiales. HP et Samsung complètent en effet le podium, en faisant face respectivement à 137 et 133 attaques en justice. Google et Microsoft s'en tirent à la dixième et douzième place (103 et 90 litiges portés devant les tribunaux).

Pour réaliser son étude, Patent Freedom explique avoir pris en compte en tant que « NPE » (Patent licensing by non-practicing entities), les entités qui tirent ou envisagent de retirer la majorité de leurs revenus des licences ou de l'exploitation des brevets. Entités pour lesquelles Patent Freedom s'est trouvé incapable d'obtenir toute preuve relative à la vente de produits ou de services de leur part.

Patent Troll


SFR : le nombre d'abonnés progresse, le chiffre d'affaires décline

Vivendi a dévoilé les résultats de sa filiale SFR, le numéro deux des opérateurs télécoms. La morosité reste au rendez-vous, avec une nouvelle baisse du chiffre d'affaires et du revenu moyen par client.


SFR Logo
SFR n'a pas réussi à enrayer la baisse du chiffre d'affaires. Au deuxième trimestre, l'opérateur accuse une nouvelle baisse de son chiffre d'affaires, de 11,3% sur un an. Tout au long des six premiers mois de l'année, SFR n'a pas réussi à poursuivre sur le regain obtenu au quatrième trimestre, une période propice à la hausse des revenus. Le segment mobile régresse même de 17,4% sur un an, à 3,2 milliards d'euros.

L'activité des services fixes se stabilise globalement, avec un très léger déclin du chiffre d'affaires de 0,8%, à 5,1 milliards de dollars au premier semestre 2013.

Cette tendance baissière, SFR l'attribue avant tout à la très forte concurrence sur le marché, et pointe du doigt la réglementation européenne, qui impose des diminutions de tarifs. Sur ce sujet, rappelons que la Commission européenne pourrait finalement renoncer à diminuer les tarifs du roaming.

Sur mobile, il ne reste que peu de voyants verts à accorder au deuxième opérateur télécom français. Le nombre d'abonnés poursuit sa progression, qui s'est réaffirmée sur les trois derniers trimestres. Désormais, l'opérateur revendique 17,4 millions de clients mobiles, sur une base totale de plus de 21 millions de clients. Par ailleurs, 55% d'entre eux seraient équipés d'un smartphone, précise-t-il. Un regain qui reste cependant terni par le déclin durable du parc de prépayés, en baisse de 16% sur un an.

Deux hackers indiquent avoir cassé la sécurité de Dropbox

Deux spécialistes en sécurité ont présenté leurs travaux dans lesquels ils détaillent la méthode leur permettant d'intercepter les communications SSL du service. Ils précisent avoir été en mesure de procéder en décompilant et en déchiffrant le code source de Dropbox.


dropbox logo
Dhiru Kholia et Przemyslaw Wegrzyn, deux spécialistes en sécurité dévoilent une note (.pdf) dans laquelle ils indiquent la manière selon laquelle ils ont été en mesure de passer outre les mesures de sécurité de l'outil de stockage et de partage de fichiers en cloud Dropbox. Ils expliquent ainsi avoir pu intercepter des données depuis les serveurs du service.

En étudiant l'exécutable de l'application, les hackers précisent avoir décompilé le code source de Dropbox afin d'en étudier les contours. Après cette étape, ils ont été en mesure d'intercepter les communications SSL en provenance des serveurs de Dropbox et ajoutent qu'un contournement de l'identification à deux facteurs est éventuellement possible, même s'il faut pour cela créer un nouveau client.

« Nous avons décrit une méthode permettant de passer outre les sécurités relatives à la double authentification des comptes Dopbox. Mais il s'agit en fait de techniques relativement génériques permettant d'intercepter les données via des méthodes d'injection de code », précisent Dhiru Kholia et Przemyslaw Wegrzyn.

Par leur annonce, les hackers espèrent que le service de stockage de données sera, à l'avenir, plus ouvert à certains risques en matière de sécurité ainsi qu'aux pratiques dites de rétro-ingénierie ou « reverse engineering », permettant comme dans le cas présent de littéralement démonter un système pour en analyser les systèmes qui le constitue.

jeudi 29 août 2013

Twitter et le New York Times testent le partage de citations d'articles

Twitter a lancé les tests pour une toute nouvelle fonctionnalité de partage de contenus. Le site de microblogging pourrait bientôt proposer de tweeter directement une citation d'un article.


Logo Twitter Bird
Il sera peut-être bientôt possible de partager directement les citations fortes d'un article de presse ou tout autre contenu écrit. Sur son blog, le site de microblogging a en effet fait savoir qu'il réalisait des tests avec le New York Times en vue de développer une telle fonctionnalité. Des articles incluant le dispositif peuvent être consultés ici et .

L'objectif affiché en termes de marketing est clair : inciter davantage les internautes à partager des articles. La contrainte des 140 caractères et les fonctionnalités jusque-là développées par Twitter ne permettaient en règle générale de ne partager que le titre des papiers. Si l'internaute voulait aller un peu plus loin et mettre davantage un contenu en valeur, il devait alors tweeter « manuellement ».

Tests partage Twitter - New York Times
Il suffit de cliquer sur la citation pour personnaliser le tweet pointant vers le contenu

Désormais, les médias pourraient se charger d'effectuer cette tâche. À en croire le post de Twitter, l'initiative montrerait quelques belles promesses puisque l'article « cobaye » aurait été partagé 11 fois plus que la moyenne des 500 articles les plus partagés sur le site. Les citations peuvent alors être rattachées en plus du compte du média à celui de son auteur, amplifiant potentiellement sa visibilité.

Bien évidemment, la prise de distance avec l'efficacité de la fonctionnalité n'est pas assez grande, et les tests doivent encore être affinés. Mais les médias seront forcément intéressés à gagner un peu plus en viralité, pour percer davantage sur les réseaux sociaux.

Facebook déploie son outil de concours directement sur son site

Facebook annonce la mise à jour de ses conditions générales d'utilisation concernant les jeux concours. Désormais, ces derniers pourront être gérés par les entreprises directement sur leur page officielle, alors qu'ils devaient auparavant recourir à des applications tierces.


Facebook pouce thumb
Facebook décide de faciliter la vie des entreprises soucieuses de soigner leur image sur le réseau social. La firme a annoncé ce mercredi la mise à jour de ses conditions d'utilisation afin de simplifier le recours aux jeux concours, loteries et autres votes organisés sur son site. Jusqu'à présent, les community manager devaient se tourner vers des applications tierces pour mettre en place ce type d'opérations.

Désormais, tout pourra être géré directement depuis Facebook, annonce le réseau social sur son blog. Concrètement, la firme explique que les professionnels pourront collecter et recenser les participants à une opération marketing via les messages laissés sur un statut ou les « likes » qui y seront apposés. Mais encore, les « j'aime » pourront aussi être comptabilisés comme des votes.

Ces nouvelles possibilités proposées aux spécialistes du marketing restent toutefois soumises à certaines limites. Par exemple, comme auparavant, les entreprises ne pourront exploiter les profils personnels pour autoriser l'accès à un concours. Les « publiez sur votre mur pour tenter de gagner » sont donc à proscrire.

Mais encore, Facebook insiste sur une autre mauvaise pratique, qui consiste à s'identifier sur un produit pour avoir une chance de remporter un lot. En revanche, les entreprises pourront demander aux internautes de mentionner ou taguer le nom d'un produit sur une photo commerciale pour espérer empocher le gros lot.

Collecte illégale de données : le Parquet de Paris ouvre une enquête sur Prism

Suite à une plainte pour collecte illicite de données à caractère personnel initiée par la FIDH et la LDH, la justice française va mener des investigations sur le programme Prism. Le Parquet de Paris va ainsi conduire une enquête préliminaire sur le sujet.


Thumb LE MARTEAU DE LA JUSTICE
En juillet dernier, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH) avaient porté plainte contre X afin de dénoncer le programme de surveillance américain Prism. Les associations entendaient protester contre une collecte de données personnelles qu'elles jugent illégale.

L'AFP et Reuters confirment désormais l'ouverture d'une enquête préliminaire par le Parquet de Paris mi-juillet, consécutivement à ces plaintes. La police judiciaire va donc devoir savoir s'il y a bien eu collecte frauduleuse d'informations à caractère personnel par la NSA ainsi qu'une atteinte à la vie privée pour des citoyens résidant en France.

Sur notre territoire, la Cnil est chargée de délivrer des autorisations en matière de collecte d'informations personnelles. Elle avait, sous l'égide du G29, demandé à la Commission européenne des éclaircissements sur les programmes d'espionnage des États-Unis. Le groupement des organismes de protection des données personnelles avait dans la foulée annoncé le lancement d'une enquête indépendante sur la question.

La plainte des deux associations cible en particulier les géants du Web, accusés d'avoir participé au programme. Le document fait ainsi directement référence à Yahoo, Facebook, Google (YouTube), Microsoft (Skype), AOL et Apple. Il évoque d'ailleurs le fait que ces fournisseurs de services « ne pouvaient ignorer la collecte des données matérielles hébergées sur leurs serveurs et auraient même été tenues de mettre en place les moyens techniques nécessaires pour permettre cette collecte ». Elles ont ainsi permis la mise en place de « moyens techniques nécessaires pour permettre l'utilisation de données portant atteinte à l'intimité de la vie privée ».

Aux Etats-Unis, la Maison-Blanche a récemment confirmé que la NSA avait collecté des milliers d'e-mails de citoyens américains entre 2008 et 2011. De fait, 56 000 contenus auraient alors été illicitement collectés chaque année par l'agence sur cette même période.

Facebook : 38 000 utilisateurs visés par les requêtes des autorités en 2013

Facebook a publié son premier rapport de transparence concernant les requêtes gouvernementales qui lui sont adressées. Sur les six premiers mois de l'année, le réseau social annonce ainsi plus de 25 000 demandes des autorités, portant sur environ 38 000 internautes.


Facebook rapport de transparence

Après Google, Twitter, Microsoft, LinkedIn et autres Dropbox, Facebook a publié son premier rapport de transparence. Il s'agit de communiquer sur le traitement qui est fait des requêtes gouvernementales visant à obtenir des informations sur certains utilisateurs. Le réseau social mettra à jour ses données à un rythme semestriel.

Il faut dire que depuis l'éclatement du scandale Prism, les firmes ont bien du mal à mettre en avant leur bonne foi, surtout pour celles qui ont été présentées comme partenaires du programme d'espionnage de la NSA. Ces derniers jours, nous apprenions ainsi que l'autorité américaine avait versé plusieurs millions de dollars à ces dernières pour qu'elles investissent sur leur système. Le tout afin d'obtenir la certification de la Foreign Intelligence Surveillance Court.

Rappelons également que Facebook n'avait pas été plébiscité pour sa communication sur le sujet. L'Electronic Frontier Foundation ne lui avait en effet accordé que trois étoiles sur six dans son étude sur le comportement des plus grands acteurs américain du Web face aux requêtes gouvernementales.

Sur les six premiers mois de l'année, le réseau social a donc reçu entre 25 608 et 26 608 requêtes gouvernementales. Au total, environ 38 000 personnes seraient concernées. Si le nombre total n'est pas précisément connu, c'est parce que Facebook est confronté au refus des États-Unis d'autoriser une totale transparence concernant ces données. Pour le pays de l'Oncle Sam, Facebook n'indique ainsi qu'une fourchette comprise entre 11 000 et 12 000 demandes, portant sur environ 20 000 internautes. Et de préciser avoir accéder aux demandes des autorités américaines dans 79% des cas. Reste à savoir quel crédit donner précisément à cette évaluation.

La France parmi les pays les plus actifs

Peu après les révélations du Guardian sur les pratiques de la NSA, Google, Facebook et d'autres firmes avaient annoncé s'être tournés vers les autorités américaines pour que celles-ci les autorise à communiquer davantage de renseignements aux utilisateurs. Ils n'ont donc visiblement pas encore obtenu gain de cause. Le 17 juin dernier, le réseau social avait néanmoins révélé dans une note avoir reçu entre 9 000 et 10 000 requêtes, concernant plus de 18 000 internautes.

D'après les statistiques, les États-Unis concentreraient donc plus de 43% du nombre total de requêtes, pour près de 53% des utilisateurs visés.

À ce petit jeu, la France fait partie des pays les plus actifs, avec 1 547 requêtes sur les six premiers mois de l'année. Avec beaucoup moins de succès que les États-Unis, puisque Facebook précise n'y avoir accédé que dans 39% des cas. 1 598 utilisateurs ont été visés au total.

Seuls l'Allemagne, l'Inde, l'Italie et le Royaume-Uni ont formulé davantage de requêtes. Sur la nature des informations demandées, Facebook affirme qu'elles ne portent en général que sur des données basiques, « comme le nom » et la durée d'utilisation de l'utilisateur. Toutefois, « d'autres requêtes peuvent également concerner des journaux d'adresses IP ou du contenu de compte », précise-t-il. Et d'ajouter que « la grande majorité de ces demandes sont liées à des affaires criminelles, telles que des vols ou des kidnappings, dans le cadre d'enquêtes officielles ».

Un groupe pro al-Assad revendique le piratage du New York Times et de Twitter

Une attaque informatique d'envergure a frappé la nuit dernière le New York Times, Twitter ou encore le Huffington Post. L'attaque a été revendiquée par le groupe Syrian Electronic Army, soutien du régime de Bachar al-Assad et coutumier du fait.


Syrian Electronic Army
La nuit dernière, le New York Times est resté inaccessible pendant plus d'une heure. En cause, une attaque informatique qui serait liée au conflit syrien et aux opérations armées qui semblent se profiler de jours en jours dans le pays.

Le New York Times n'est d'ailleurs pas la seule victime dans l'histoire, puisqu'il en fut de même pour Twitter ou encore le Huffington Post. Twitter a cependant tenu à rassurer ses utilisateurs en affirmant qu'aucune donnée personnelle n'avait été compromise en dépit des problèmes de disponibilité du service pendant une heure et demi. Quant au Huffington Post, seule l'adresse britannique de la plateforme de blogs a été touchée.

Une attaque en provenance d'un groupe proche du régime de Bachar al-Assad est privilégiée. Car sur son compte Twitter, le groupe « Syrian Electronic Army » a revendiqué l'opération dans une série de tweets agrémentés de diverses captures d'écran.

Si plusieurs sites ont été touchés, c'est que l'attaque aurait été perpétrée contre MelbourneIT, un fournisseur de services Internet australien, chargé de vendre et de gérer des noms de domaines, notamment ceux du New York Times et de Twitter. Son dirigeant a d'ailleurs évoqué auprès de Reuters une attaque sophistiquée. Ce qui laisse supposer une attaque de type DNS. En s'attaquant au registrar, SEA s'est retrouvé en mesure de rediriger les internautes vers le site de leur choix.

PC portable : Dell renouvelle sa gamme Latitude

Dell accompagne la rentrée de septembre avec le renouvellement de ses gammes d'ordinateurs portables Latitude, tout particulièrement destinés au monde de l'entreprise. Entre autres variantes, l'américain promet des ultraportables légers, des processeurs basse consommation ou des écrans tactiles.

En proie à une concurrence accrue sur le marché des PC pour l'entreprise, Dell ne pouvait pas ignorer la rentrée de septembre. L'américain profite donc de cette période symbolique pour lancer ses nouvelles gammes d'ordinateurs portables Latitude.

Celles-ci se déclinent selon trois lignes : Latitude 3000, avec des châssis fins en 14 ou 15 pouces et la possibilité d'une carte graphique dédiée ; Latitude 5000 qui sur des diagonales similaires propose des composants plus véloces, l'écran tactile en option et la compatibilité avec les stations d'accueil maison ; et enfin Latitude 7000, la gamme d'ultraportables pros proposés aux formats 12 et 14 pouces. Tous les châssis affichent une épaisseur inférieure à celle des machines de génération précédente.


Dell Latitude 5540 Touch
Latitude E5440

Lancés courant septembre, les nouveaux Latitude 3000 proposeront donc une configuration basée sur un processeur Intel Haswell (Core de 4e génération), accompagnée d'un jeu d'options tournant pour l'essentiel autour du stockage, de l'ajout d'une carte graphique dédiée, et de l'écran, pour lequel on pourra choisir une dalle tactile protégée par un verre Gorilla Glass. Ces machines qui constituent l'entrée de gamme débutent à des prix mesurés débutant à 529 euros en France.

La série Latitude 5000 montera en gamme, en dépit d'un châssis assez proche sur le plan esthétique, et quelques volets d'option supplémentaires, comme le passage à une dalle 1920 x 1080 pixels, tactile ou non, ainsi que l'ajout d'un SSD ou d'un contrôleur dédié aux réseaux mobiles. Prévue pour octobre, la ligne 5000 vise tout particulièrement les adeptes de la station d'accueil maison (Latitude E).

Dell Latitude 7440 Touch
Latitude E7440 avec écran tactile

Enfin arrive la série 7000, qui embarque les nouveaux fers de lance de Dell sous Windows 8, déjà disponibles depuis quelques jours, compatibles avec les stations Latitude E mais aussi avec les docks sans fil WiGig du constructeur. Le Latitude E7240 affiche ainsi 20 mm d'épaisseur pour 1,3 Kg sur la balance (avec batterie de base à trois cellules), et des options comme un processeur Core i7 basse consommation, un SSD, un écran tactile (courant septembre) ou la compatibilité 4G/LTE, avec un prix de départ fixé à 979 euros HT. Une version 14 pouces, dont le poids monte à 1,65 Kg, est également proposée.

Bouygues Télécom constate une baisse "plus forte qu'attendue" de son chiffre d'affaires

Le groupe Bouygues a publié ses résultats pour le compte du premier semestre 2013. La situation reste morose pour l'opérateur puisqu'il annonce qu'il révise à la baisse ses perspectives en termes de chiffre d'affaires afin de tenir compte de la forte croissance des ventes sans terminal.


Logo Bouygues Telecom
Bouygues Télécom publie ses résultats pour l'ensemble du premier semestre 2013. L'opérateur y détaille son activité sur la période mais également ses objectifs ainsi que ses perspectives pour le reste de l'année. Ces dernières ne sont d'ailleurs pas réjouissantes puisque la filiale du groupe Bouygues revoit ses attentes à la baisse.

Dans une note (.pdf), Bouygues Télécom explique en effet qu'il « révise son objectif de chiffre d'affaires de 4,6 contre 4,85 milliards d'euros annoncés précédemment ». L'opérateur s'attend donc à ce que la tendance se confirme pour le reste de l'année.

Il se félicite toutefois de la croissance de ses offres B&YOU et indique à ce titre bénéficier d'un parc total de 1 601 000 clients à fin juin 2013 pour ce segment. Le parc Forfait s'établit, lui à 9 802 000. Quant au marché fixe, l'opérateur annonce un parc total de 1,9 million de clients (haut et très haut débit).

Bouygues livre une explication pour comprendre la situation difficile qu'il traverse et indique que la baisse de son chiffre d'affaires, de 15% par rapport au premier semestre 2012 à 2 287 millions d'euros au premier semestre, est « plus forte qu'attendu » et s'explique par « des performances commerciales modestes ainsi que par la part croissante des ventes sans terminal ». Il se gratifie toutefois de limiter la casse sur son Ebitda, celui diminuant tout de même de 6 millions d'euros par rapport à 2012, à 469 millions d'euros.

Open data : 10 000 usagers réclament l'accès aux données de la SNCF

Après la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, une pétition a été lancée pour obtenir la libéralisation de l'ensemble des données détenues par la SNCF en matière de trafic et d'état du matériel et des équipements. De l'open data à grande échelle, que l'entreprise a promis d'étudier.


Le logo de la SNCF
En juillet dernier, la catastrophe de Brétigny-sur-Orge coûtait la vie à six personnes. Un drame qui a poussé de nombreux usagers des transports SNCF à s'interroger sur l'état des voies et des trains, que certains accusent d'être laissés à l'abandon.

Pour en avoir le coeur net, une pétition a été lancée pour obtenir de la SNCF qu'elle rende publiques toutes ses données sur l'état de vétusté de ses équipements. Après avoir collecté plus de 10 200 signatures, celle-ci a été remise à la SNCF. L'entreprise a annoncé mardi qu'elle allait étudier les propositions des signataires, notamment dans le cadre de son projet open data, lancé en 2011. Sur le site dédié, les voyageurs peuvent notamment consulter les horaires et les retards des trains.

Une initiative qui demeure largement insuffisante aux yeux de l'AVUC, l'association à l'origine de la pétition. Elle appelle désormais à la publication de l'ensemble des données relatives aux équipements (entretien des caténaires, ballasts, voies) et des rames en elles-mêmes.

« Le site actuel de la SNCF ne correspond pas du tout à notre vision de l'open data. C'est de la communication tarte à la crème », a déclaré à l'AFP Willy Colin, à l'initiative de la pétition.

Quand la RATP libérait son plan de métro

En dépit du projet Etalab, créé en février 2011, la libéralisation des données dans les transports publics en vue de leur réutilisation est encore loin de son aboutissement. Il y a un peu plus d'un an, la RATP avait fini par accepter de mettre à la disposition de tous le plan du métro parisien, accompagné du code couleur des lignes, etc. De quoi permettre à des développeurs de l'utiliser pour leurs applications.

Pendant longtemps pourtant, la RATP s'y était refusée. Un litige l'avait notamment opposé à Benjamin Suchar, fondateur de CheckMyMetro, une application qui avait fini par être supprimée de l'AppStore, avant de revenir avec une version libre de droit du plan de métro. Après la décision de la RATP, celui-ci avait appelé à la mise à disposition des horaires de passage exacts.

À ce titre, le Live Japon a illustré le week-end dernier le vaste projet d'open data concernant les transports ferroviaires de Tokyo, la mégalopole nippone. Le projet vise notamment à développer tout un ensemble d'API pour permettre aux développeurs tiers de concevoir des applications à destination des usagers. Un projet dont la portée est très large et qui doit permettre d'améliorer encore un peu plus un service déjà efficace, en permettant aux voyageurs de programmer le plus précisément possible leurs trajets et d'éviter les congestions.

Apple confirme le rachat du spécialiste en compression AlgoTrim

Le rachat avait été opéré en février dernier mais vient d'être confirmé par Apple. La firme américaine a mis la main, pour une somme inconnue, sur une société suédoise baptisée AlgoTrim, spécialisée dans la compression de fichiers et l'optimisation de services sur mobiles.


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Apple a confirmé auprès de Techcrunch des informations initialement apportées par le site suédois rapidus.se selon lesquelles elle avait procédé au rachat de la société AlgoTrim. Le montant de l'acquisition n'est pas mentionné mais en février dernier, le géant américain mettait effectivement la main sur ce spécialiste des codecs et de la compression de données.

AlgoTrim développe des solutions permettant d'améliorer les performances des terminaux mobiles en matière de gestion des données, des images, de la vidéo et du graphisme tout en minimisant les prérequis en matière de mémoire. L'apport des outils de la société suédoise devrait donc permettre à Apple de pousser ce type d'outils au sein de ses propres appareils.

De son côté, le géant américain reste fidèle à sa politique d'opérer le rachat de sociétés de relative petite taille. La semaine dernière, Apple a d'ailleurs annoncé l'acquisition d'Embark afin d'améliorer ses outils de cartographie.

Yahoo! amorce une vague de redesign pour ses sites

Yahoo a entrepris de rafraichir plusieurs de ses sites Internet aux États-Unis afin d'harmoniser davantage son portail Web.

Yahoo logo ios app gb sq
Depuis son arrivée à la tête du portail Internet, Marissa Mayer met en œuvre une vaste rénovation des sites de Yahoo! Après avoir publié une refonte de sa page d'accueil et de Yahoo! News, le groupe présente de nouvelles versions pour ses sites thématiques.

Yahoo! Sports, Yahoo! Movies, Yahoo! Music, Yahoo! TV et Yahoo! OMG, ont ainsi été harmonisés sur une même architecture et sont dotés d'une technologie similaire à celle de Yahoo.com.

Ces sites purement médiatiques arborent tous une image de fond et ainsi qu'une colonne centrale présentant l'ensemble des actualités avec un défilement en continu récupérant les éléments les plus anciens du flux en Ajax. Yahoo propose en outre d'affiner ce contenu mis à jour automatiquement en favorisant ou en bloquant certains mot-clés. Sur le blog officiel de la société, Mike Kerns, vice-président du département Homepage & Vertical Products, ajoute que ces nouvelles versions sont également développées de manière responsive et s'adaptent à différentes tailles d'écran.

Yahoo! Games met en évidence les jeux les plus populaires ainsi que les dernières nouveautés tandis que Yahoo! Weather est désormais calquée sur les nouvelles applications mobiles pour iOS et Android en retournant des photos géo-localisées de Flickr pour la météo d'une ville.

Notons que cette refonte massive du portail s'accompagnera en outre d'un nouveau logo. Déjà disponibles aux États-Unis, ces sites devraient ensuite être déployés sur d'autres continents.

Yahoo - nouveau design
Yahoo - nouveau design
Yahoo - nouveau design

Les autorités américaines voient Android comme la principale cible des menaces sur mobiles

Un document interne au FBI et au Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (Homeland Security) présente l'OS mobile de Google comme le système le plus souvent pris pour cible par les pirates. Android est donc montré du doigt mais ce classement semble logique au regard de sa prédominance sur le marché des smartphones.

DHS FBI Android securité
Un document censé être utilisé en interne au sein du FBI et du DHS (.pdf), pour Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (ou Homeland Security), vient d'être publié. Il pointe du doigt les menaces de sécurité pesant sur les systèmes d'exploitation mobiles. Android figure largement en tête de ce classement.

Le document, repris par Reuters, précise en effet que les menaces provenant de programmes malveillants (malwares) visent dans 79% des cas Android, l'OS développé par Google. Symbian arrive en deuxième position dans 19% des cas. Suivent ensuite iOS (0,7%) puis Windows Mobile et BlackBerry (0,3%).

La sécurité américaine ajoute ainsi qu' « Android reste une cible de choix à cause de sa part de marché importante et son architecture open source ». Elle aborde également la fragmentation de l'OS et constate que 44% des utilisateurs utilisent des versions d'Android situés entre les versions 2.3.3 et 2.3.7 (Gingerbread) alors que cette dernière a été dévoilée en 2011. Ces moutures présentent ainsi « des vulnérabilités en terme de sécurité qui ont par la suite été comblées dans des versions ultérieures ». Les principales attaques proviennent, selon le document, de chevaux de Troie envoyés via SMS, de rootkits ou encore de fausses boutiques d'achat d'applications.

Cette note ne doit cependant pas présager de la robustesse d'Android puisqu'il s'agit ici seulement d'un constat élaboré par les autorités. De même, au dernier pointage du marché des OS réalisé par ComScore pour le deuxième trimestre, Android détenait environ 79% des parts sur le segment des smartphones, loin devant iOS et Windows Phone. Il est donc logique que le système le plus utilisé soit également le plus visé par les pirates.

Kobo Aura : une nouvelle liseuse à écran... brillant

Kobo renouvelle sa principale liseuse à écran E Ink. La nouvelle Aura devrait plaire aux technophiles, moins aux littéraires.

En plus de ses trois nouvelles tablettes Arc, Kobo a annoncé ce matin un nouveau lecteur de livre électronique : l'Aura.

Variante de l'Aura HD, une liseuse haut de gamme lancée au mois d'avril, la nouvelle Aura tout court complète la la Glo annoncée en septembre dernier et incarne donc le nouveau cœur de gamme du fabricant.

Kobo Aura
150 x 114 x 8,1 mm pour 174 g

La Kobo Aura apporte principalement un nouveau design, correspondant aux nouveaux codes esthétiques partagés avec la nouvelle gamme Arc. Mais la pièce maitresse de la liseuse n'a pas changé : on retrouve l'éternel écran à encre électronique E Ink Pearl affichant 1024 x 768 pixels sur une diagonale de 6 pouces, soit une résolution de 212 pixels par pouce, associé au dispositif d'éclairage frontal ComfortLight, revendiquant la plus grande homogénéité du marché.

Kobo vante néanmoins des améliorations d'ordre logiciel qui lui auraient permis d'éliminer quasiment à la fois le flash noir et les images fantômes lors du rafraichissement de pages. Malheureusement cet écran est désormais recouvert d'une dalle tactile bord à bord qui le rend brillant, alors que la force de l'encre électronique était jusqu'à présent d'imiter l'aspect du papier pour permettre une lecture jusqu'en plein soleil.

En guise de consolation, le firmware intègre dorénavant le service Pocket, qui permet de consulter toutes sortes d'articles trouvés sur le Web avec la mise en page épurée d'un livre. Les Kindle d'Amazon peuvent accéder à Instapaper, un service concurrent, les Sony Reader à Evernote.

La liseuse Kobo Aura sera prochainement commercialisée au prix public de 150 euros.

Kobo Aura

Kobo Arc : trois tablettes à partir de 150 euros rivalisant avec les Google Nexus

Kobo lance une nouvelle gamme Arc comprenant trois tablettes Android à très bon rapport prix/prestation pour concurrencer les Nexus de Google.

Le canadien spécialiste du livre électronique Kobo a annoncé ce matin sa nouvelle gamme de « solutions pour la lecture numérique », et notamment le renouvellement de ses tablettes Android. Au premier modèle en succèdent trois, chacun destiné à concurrencer directement des produits concurrents.


Kobo Arc 7HD
194 x 122 x 9,6 mm pour 341 g

Arc 7HD


Hasard du calendrier ? La nouvelle Kobo Arc 7HD est annoncée le jour du lancement européen de la Google Nexus 7 2013. Or elle dispose elle aussi d'un écran de 7 pouces à 1920 x 1200 pixels.

Elle s'inspire en revanche des caractéristiques techniques de la Nexus 7 de précédente génération. Elle est effectivement dépourvue de capteur dorsal et se contente d'un frontal à 1,3 million de pixels, et abrite une puce Nvidia Tegra 3 à 1,7 GHz, 1 Go de mémoire vive et 16 ou 32 Go de mémoire interne non-extensible. Sa connectique comprend Wi-Fi N, Bluetooth 4.0, micro USB et micro HDMI.

En contrepartie elle sera vendue 200 à 250 euros en fonction de la quantité de mémoire, soit 20 à 30 euros de moins que la nouvelle Google Nexus 7.

Arc 7


La Arc 7 est une variante encore plus économique, destinée à concurrencer des tablettes premier prix comme l'Acer Iconia B1 ou l'Asus MeMO Pad HD7.

Kobo Arc 7

Elle fait des concessions sur son écran, qui n'affiche plus que 1024 x 600 pixels, sur sa puce, une MediaTek MT8125 à quatre cœurs Cortex-A7 à 1,2 GHz, et sur sa mémoire interne, de 8 Go extensible via microSD, mais elle n'est vendue plus que 150 euros.

Arc 10HD


La toute nouvelle Arc 10HD enfin cible les Google Nexus 10 et Asus Transformer Pad Infinity.

Pour ce faire elle bénéficie à son tour d'un écran de 10,1 pouces affichant 2560 x 1600 pixels. Elle dispose tout comme l'Asus d'une puce Nvidia Tegra 4, cadencée ici à 1,8 GHz et associée à 2 Go de mémoire vive et à 16 Go de mémoire interne non-extensible. On retrouve également un capteur frontal à 1,3 million de pixels, du Wi-Fi N, du Bluetooth 4.0, du micro USB et du micro HDMI.

La Kobo Arc 10HD sera prochainement commercialisée 380 euros, soit 20 euros de moins que la Google Nexus 10.

Kobo Arc 10HD
253 x 172 x 9,9 mm pour 627 g

Notons pour conclure que chacune de ses tablettes repose sur Android 4.2.2 avec l'interface maison Reading Life, mettant l'accent sur la lecture. Elles offrent notamment un mode lecture qui désactive toutes les notifications et « optimise » l'éclairage pour étendre l'autonomie.