
Selon Reuters, le plan aurait été abandonné face aux critiques formulées par les opérateurs concernés. Orange, Telecom Italia, Telefonica et Deutsche Telekom auraient alors fait part de leur préoccupation face à cette mesure et à ses conséquences sur le marché de la téléphonie.
L'ambition de la responsable communautaire était pourtant de réduire les frais relatifs à l'itinérance afin de mettre en place un véritable marché unique des communications. Chaque acteur aurait alors été en mesure de concurrencer directement son voisin, laissant la voie libre à l'émergence de nouveaux services.
La promesse de Neelie Kroes résidait d'ailleurs dans l'émergence de nouveaux emplois pour le secteur, une meilleure compétitivité et un soutien au développement des réseaux mobiles en contrepartie de cette baisse tarifaire.
Au dernier pointage datant du 1er juillet dernier, l'Europe rappelait que les prix plafond sont désormais de 24 centimes la minute pour un appel émis depuis l'étranger, de 7 centimes la minute pour la réception des appels et de 8 centimes l'envoi d'un SMS. Enfin, pour la data, les tarifs sont à 45 centimes le Mo (facturés au kilo-octet). Neelie Kroes, proposait, pour ce dernier élément, un prix de 1,5 centimes le Mo.
Si la baisse drastique de ces tarifs d'itinérance ne semblent plus faire partie du projet, la responsable communautaire devrait néanmoins proposer un texte sur les télécommunications en Europe le 10 septembre prochain.
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