M. Shuttleworth expliquait dans ce ticket que Microsoft détenait une majorité des parts sur le marché des systèmes d'exploitation. « C'est un bug qu'Ubuntu et que les autres projets doivent corriger », déclarait-il alors. Le fondateur de Canonical revenait ensuite sur la philosophie du logiciel libre et pointait fermement les solutions propriétaires tels que le système Windows.
M. Shuttleworth défiait les internautes de se rendre dans une boutique informatique et de trouver un PC commercialisé sans licence Windows. Si pour de rares exceptions il était possible de trouver cette machine, celle-ci était cependant livrée avec des pilotes ou un BIOS propriétaires.
Ce premier rapport n'est évidemment pas passé inaperçu et fut le centre d'innombrables débats. Si la situation n'a pas vraiment changé sur le marché des ordinateurs, M. Shuttleworth expliquait hier soir que ces neuf dernières années le domaine des nouvelles technologies a largement évolué avec l'apparition de smartphones ou de tablettes. Sur ces secteurs, Microsoft doit désormais faire face à de nouveaux acteurs tels qu'iOS et Android. Il ajoute que dans le milieu du cloud computing, Microsoft ne boude plus Linux et offre la possibilité de faire tourner une distribution sur Azure.
« Je pense qu'il est important de reconnaitre qu'il y a eu un revers. Du point de vue d'Ubuntu, ce bug est désormais fermé », affirme ainsi M. Shuttleworth.
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