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mardi 25 juin 2013

Street View : la Grande-Bretagne demande à Google de supprimer des données

Suite à la polémique suscitée après la collecte de données par les Google cars voilà quelques années, plusieurs autorités protectrices des informations personnelles avaient demandé à Google l'effacement de certains de ses disques durs. En Grande-Bretagne, l'ICO vient d'enjoindre la firme d'agir sur les derniers espaces de stockage concernés qu'elle détenait.


Google street view sans relief
Rappel. Les Google cars avaient été accusées par plusieurs autorités de protection des données personnelles d'avoir collecté sans aucune autorisation des identifiants SSID, des adresses MAC des points d'accès Wi-Fi. La critique de ces instances reposaient également sur la collecte par la firme américaine de données permettant d'identifier les particuliers comme des mots de passe de messagerie ou des adresses de courrier électronique, voire des échanges de courriels.

Par la suite, Google avait indiqué avoir supprimé les disques durs concernés, à l'exception de quelques-uns d'entre eux. En juillet dernier, Peter Fleischer, le responsable chargé des questions de confidentialité de Google, expliquait en effet que le groupe détenait encore de telles informations concernant la Grande-Bretagne. Il avait alors demandé à l'ICO (Information Commissioner's Office) la marche à suivre et plaidé une nouvelle fois l'erreur, invoquant alors la clémence des autorités.

L'équivalent britannique de la Cnil vient de répondre à Google et lui demande désormais la suppression de 4 disques durs. La firme dispose de 35 jours pour s'exécuter sous peine de poursuites judiciaires. Aucune amende n'est donc infligée à Google qui devra procéder à l'effacement de ces informations sans quoi il pourra être poursuivi pour « outrage au tribunal », précise Stephen Eckersley de l'ICO.

Le responsable précise dans une note que « les premiers jours de Google Street View doivent être considérés comme un exemple de ce qui peut aller mal si les entreprises ne parviennent pas à comprendre comment leurs produits utilisent des informations personnelles ». Si de son côté, Google se conformera à cette décision, elle reste par contre solidement campée sur ses positions au sujet de sa politique de confidentialité malgré la critique des autorités communautaires sur le sujet et les attaques récentes des autorités françaises et espagnoles de protection des données.

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