Une baisse des ventes accompagnée d'une nouvelle perte nette, de 15,6 millions de dollars, contre 22,8 millions l'an dernier. La réduction des pertes constitue la priorité de l'éditeur, qui s'est lancé dans un vaste plan de réduction des coûts. Il a ainsi décidé de fermer certaines licences, jugées trop peu rentables. Mais surtout, il a annoncé le 4 juin dernier la suppression de 18% de ses effectifs, soit environ 520 postes. Les employés sur le départ quitteront l'entreprise d'ici à la fin du mois d'août.
Chute du nombre d'utilisateurs journaliers
Difficile de se montrer optimiste en regardant la très nette baisse de fréquentation des produits développés par la firme. Le nombre d'utilisateurs actifs journaliers suit la même tendance que la baisse des résultats. Au deuxième trimestre, Zynga compte 39 millions de joueurs actifs par jour, contre 72 millions il y a tout juste un an. Soit un effondrement de 45,8% de la fréquentation sur un an et de 25% par rapport aux trois premiers mois de l'année.
Zynga souffre d'une concurrence de plus en plus forte sur son segment, et de son manque de compétitivité sur le mobile. Aujourd'hui, il ne compte plus que trois titres dans le top 10 des jeux Facebook, contre sept il y a de ça un an, relève Bloomberg.
Don Mattrick, le nouveau PDG, ne se montre pas vraiment optimiste pour les trimestres à venir, anticipant d'ores et déjà 2 à 4 trimestres volatiles. Pour les trois mois en cours, le groupe anticipe des ventes comprises entre 175 et 200 millions de dollars et une perte nette s'échelonnant entre 48 et 14 millions de dollars. Pas vraiment encourageant.
Zynga renonce aux jeux d'argent aux États-Unis
Pour remonter la pente, l'éditeur avait annoncé un revirement de stratégie, en misant sur des jeux d'argent. Finalement, il a annoncé lors de l'annonce de ses résultats qu'il renonçait à franchir le cap aux États-Unis. Pour commencer, il s'était lancé dans un projet de pari en ligne dans le Nevada, la terre sainte des casinos.
En revanche, il assure que ses projets au Royaume-Uni ne sont pas remis en cause. Il a notamment signé un partenariat avec bwin.party, en vue de lancer des jeux de casino et de poker.
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