La firme nippone continue sa cession d'actifs non-stratégiques.
Après s'être séparé d'un immeuble à Tokyo, Sony cède sa dernière usine
en France. Située dans l'Est de la France, elle vient d'être reprise par
une société française Cordon Electronics.
Après
avoir procédé à une revue de l'ensemble de ses biens, Sony a été sommé
de vendre une partie de ses actifs non-stratégiques. Confronté à un rude
climat économique, une concurrence acharnée et un Yen fort, le groupe
japonais a également dû procéder à de nombreux licenciements (portant
sur pas moins de 10 000 postes).
Dans cette optique, Sony indique avoir vendu à la société française
Cordon Electronics sa dernière usine située sur le territoire, à
Ribeauvillé, dans le Haut-Rhin. Il s'agit d'une reprise intégrale de
cette unité spécialisée dans les activités de service après-vente, de
sous-traitance électronique et d'ingénierie. Ce changement de
propriétaire devrait permettre à la firme nippone de redresser son
équilibre financier. Elle s'engage également à maintenir son niveau de
commandes auprès du site vendu pendant les quatre années à suivre.
Fin février, Sony indiquait avoir vendu, dans le cadre de son plan stratégique, un immeuble de bureaux à Tokyo pour 910 millions d'euros. Au dernier trimestre, Sony a ainsi pu reprendre quelques couleurs et dégager un bénéfice de 372 millions d'euros.
Mise à jour
A partir du 1er septembre, le processus de vente de l'usine sera
enclenché. Sony conservera comme prévu 51% de la nouvelle société ainsi
constituée. Quant à son partenaire, Cordon Electronics il détiendra 49%
des parts.
Cette reprise causera la suppression de 168 emplois sur un effectif
total de 516 salariés. Pour sa part, Cordon Electronics s'attend à un
retour à l'équilibre pour 2016 voire 2017.
Version initiale de l'article publié le 06/03/2013 à 17h05
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