VMware progresse sur son sol, dévisse à l'international

Au deuxième trimestre, le leader de la virtualisation VMware a tiré l'essentiel de sa croissance des services et de son activité aux États-Unis, pendant que ses recettes à l'international déclinaient.

Bien aidé par le succès grandissant des services, le profit de VMware a bondi de 28% au deuxième trimestre comparé à l'année dernière à la même époque. Celui-ci atteint 244 millions de dollars, porté par une activité en croissance soutenue.
Sur les trois derniers mois, le chiffre d'affaires du numéro un mondial de la virtualisation a progressé de 11%, à 1,2 milliard de dollars.

Par Gelsinger, le PDG, indique entrevoir « une considérable opportunité de marché au cours de deuxième semestre 2013, et même au-delà ». Jonathan Chadwick, le directeur financier, explique quant à lui que la société a « dépassé ses objectifs en termes de revenus et réalisé une marge opérationnelle record au deuxième trimestre ». De quoi entamer le second semestre avec « un avantage important ».

Sur la période, ce sont les services - comprenant la maintenance des logiciels et le support - qui se sont le mieux comportés. Ils ont généré 712,6 millions de dollars de recettes, soit 17,6% de plus que l'année passée sur le même trimestre. Quant aux logiciels, ils ont progressé de 2,6%, à 530,5 millions de dollars.

Notons que c'est sur le sol américain que VMware réalise sa croissance. Le spécialiste de la virtualisation y tire 49% de son chiffre d'affaires, contre 54% à l'international. Pourtant, la société est confrontée à deux dynamiques opposées, avec une croissance de 7,2% aux États-Unis, en déclin de 14% à l'étranger.

Pour l'ensemble de l'année, VMware table sur un chiffre d'affaires compris entre 5,12 et 5,26 milliards de dollars, dont 2,21 à 2,29 milliards représentés par les licences. En mai dernier, la société lançait vCloud Hybrid Service, un relai sur lequel compte l'entreprise pour asseoir sa présence dans le cloud.