Une enquête établie par MetaCard révèle que les Etats-Unis
hébergent 60% des sites Internet pornographiques proposés sur le Web. La
France arrive très loin derrière.
428
millions de pages Web liées à l'industrie pornographique sont hébergées
aux USA, selon une enquête menée par Paul Walsh, un analyste de
l'entreprise de développement MetaCard, qui a utilisé les métadonnées
récupérées via les produits de la société pour dresser son état des
lieux.
Les Etats-Unis hébergent ainsi 60% des pages Web pornographiques de l'ensemble d'Internet, bien loin devant les Pays-Bas, qui en accueillent quant à eux environ 187 millions de pages, soit 26% du total. L'écart est donc énorme, mais il faut tout de même préciser que si les USA comptent 314 millions d'habitants, les Pays-Bas n'en comptent que 17 millions : le ratio de pages coquines par habitant est donc bien plus élevé dans le pays européen.
En troisième position, on trouve le Royaume-Uni (52 millions de pages, soit 7%) puis vient l'Allemagne (8 millions de pages, 1%). La France arrive en cinquième position, avec 5 millions de pages pornographiques à son actif, ce qui représente environ 0,78% du total. Le top 10 se clôture par un ex-æquo, les Iles Vierges britanniques et la République tchèque hébergeant toutes les deux environ 1 million de pages (0,21%).
Interrogé par le site International Business Times, l'expert en sécurité John Carr explique que cette situation peut s'expliquer d'un point de vue culturel, mais également de points de vue matériel et financier. Ainsi, les Pays-Bas disposent d'un grand nombre de datacenters aux tarifs suffisamment accessibles pour motiver les administrateurs de sites pornographiques d'y stocker leurs contenus. Concernant l'Allemagne, John Carr estime que que le pays « a des règles très strictes, notamment concernant les sites porno hardcore hébergés sur le territoire. Ils exigent des éditeurs la mise en place de mécanismes de vérification d'âge. Je devine que ceci, plus qu'autre chose, décourage certains administrateurs de sites » explique-t-il.
Précisons que l'étude ne concerne que les pays hébergeurs, et n'évoque pas du tout d'où viennent les consommateurs de ces contenus classés X.
Les Etats-Unis hébergent ainsi 60% des pages Web pornographiques de l'ensemble d'Internet, bien loin devant les Pays-Bas, qui en accueillent quant à eux environ 187 millions de pages, soit 26% du total. L'écart est donc énorme, mais il faut tout de même préciser que si les USA comptent 314 millions d'habitants, les Pays-Bas n'en comptent que 17 millions : le ratio de pages coquines par habitant est donc bien plus élevé dans le pays européen.
En troisième position, on trouve le Royaume-Uni (52 millions de pages, soit 7%) puis vient l'Allemagne (8 millions de pages, 1%). La France arrive en cinquième position, avec 5 millions de pages pornographiques à son actif, ce qui représente environ 0,78% du total. Le top 10 se clôture par un ex-æquo, les Iles Vierges britanniques et la République tchèque hébergeant toutes les deux environ 1 million de pages (0,21%).
Interrogé par le site International Business Times, l'expert en sécurité John Carr explique que cette situation peut s'expliquer d'un point de vue culturel, mais également de points de vue matériel et financier. Ainsi, les Pays-Bas disposent d'un grand nombre de datacenters aux tarifs suffisamment accessibles pour motiver les administrateurs de sites pornographiques d'y stocker leurs contenus. Concernant l'Allemagne, John Carr estime que que le pays « a des règles très strictes, notamment concernant les sites porno hardcore hébergés sur le territoire. Ils exigent des éditeurs la mise en place de mécanismes de vérification d'âge. Je devine que ceci, plus qu'autre chose, décourage certains administrateurs de sites » explique-t-il.
Précisons que l'étude ne concerne que les pays hébergeurs, et n'évoque pas du tout d'où viennent les consommateurs de ces contenus classés X.
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