Un spécialiste en sécurité vient d'utiliser une méthode
plutôt originale pour signaler l'existence d'une faille de sécurité au
sein de Facebook. Khalil Shreateh a été en mesure de publier un message
sur le compte de Mark Zuckerberg, le patron du réseau social, alors
qu'il ne figure pas dans sa liste d'amis.
Mark Zuckerberg n'a pas pu ignorer cette notification de sécurité publiée par un expert en sécurité basé en Palestine. Khalil Shreateh explique sur son propre blog qu'il est parvenu à réaliser un exploit de sécurité lui permettant de publier un message sur un compte sans pour autant qu'il soit ami avec celui-ci.
Pour prouver ses dires, le spécialiste a donc entrepris d'avertir le p-dg de Facebook en publiant une simple note : « Cher Mark Zuckerberg. Je tiens d'abord à présenter mes excuses pour violer votre vie privée et publier ainsi sur votre mur mais je n'ai plus d'autres choix après le rapports envoyés à vos équipes en charge de la sécurité ». En principe, Khalil Shreateh n'aurait pas dû être en mesure de publier de tels propos sur le mur du responsable américain.
L'expert en sécurité insiste dans la suite dans son message sur le fait que ses précédents avertissements indiquant l'existence de cette vulnérabilité n'ont pas été pris en compte par les équipes de Facebook. Ce moyen était donc, selon lui, le dernier à sa disposition.
Selon un message publié par un membre de l'équipe dédiée à la sécurité de Facebook et repris par PcWorld, cette faille a déjà été corrigée en milieu de semaine dernière (jeudi 16) et la note publiée sur le compte du patron de Facebook était donc antérieure. Il précise aussi recevoir des « centaines de rapports de sécurité par jour. Certains d'entre eux sont rédigés dans un anglais approximatif, ce qui rend notre travail plus difficile ».
Facebook précise enfin que le chercheur a enfreint les termes régissant l'utilisation de son service et le responsable en sécurité ne pourra donc pas obtenir de rétribution pour avoir signalé cette faille. Quant aux utilisateurs de Facebook, ils ne courent en principe pas de risques quant à une utilisation de cette vulnérabilité.
Publication initiale le 19/08/2013 à 11 h 05
Mise à jour le 20/08/2013 à 12 h 39
Facebook a publié une note dans laquelle il admet avoir quelque peu failli dans sa communication avec le hacker Khalil Shreateh. « Nous avons trop été hâtifs voire dédaigneux » dans ce cas présent indique le réseau social. Il précise toutefois qu'il compte améliorer son système de messagerie pour ceux qui indiquent à Facebook l'existence d'une faille de sécurité ainsi que leur manière de valider un bug.
En outre, le service ajoute qu'il mettra à jour sa page dédiée aux White Hat (hackers blancs) afin de leur fournir davantage d'informations sur les procédures de soumission d'un bug.
Mark Zuckerberg n'a pas pu ignorer cette notification de sécurité publiée par un expert en sécurité basé en Palestine. Khalil Shreateh explique sur son propre blog qu'il est parvenu à réaliser un exploit de sécurité lui permettant de publier un message sur un compte sans pour autant qu'il soit ami avec celui-ci.
Pour prouver ses dires, le spécialiste a donc entrepris d'avertir le p-dg de Facebook en publiant une simple note : « Cher Mark Zuckerberg. Je tiens d'abord à présenter mes excuses pour violer votre vie privée et publier ainsi sur votre mur mais je n'ai plus d'autres choix après le rapports envoyés à vos équipes en charge de la sécurité ». En principe, Khalil Shreateh n'aurait pas dû être en mesure de publier de tels propos sur le mur du responsable américain.
L'expert en sécurité insiste dans la suite dans son message sur le fait que ses précédents avertissements indiquant l'existence de cette vulnérabilité n'ont pas été pris en compte par les équipes de Facebook. Ce moyen était donc, selon lui, le dernier à sa disposition.
Selon un message publié par un membre de l'équipe dédiée à la sécurité de Facebook et repris par PcWorld, cette faille a déjà été corrigée en milieu de semaine dernière (jeudi 16) et la note publiée sur le compte du patron de Facebook était donc antérieure. Il précise aussi recevoir des « centaines de rapports de sécurité par jour. Certains d'entre eux sont rédigés dans un anglais approximatif, ce qui rend notre travail plus difficile ».
Facebook précise enfin que le chercheur a enfreint les termes régissant l'utilisation de son service et le responsable en sécurité ne pourra donc pas obtenir de rétribution pour avoir signalé cette faille. Quant aux utilisateurs de Facebook, ils ne courent en principe pas de risques quant à une utilisation de cette vulnérabilité.
Publication initiale le 19/08/2013 à 11 h 05
Mise à jour le 20/08/2013 à 12 h 39
Facebook a publié une note dans laquelle il admet avoir quelque peu failli dans sa communication avec le hacker Khalil Shreateh. « Nous avons trop été hâtifs voire dédaigneux » dans ce cas présent indique le réseau social. Il précise toutefois qu'il compte améliorer son système de messagerie pour ceux qui indiquent à Facebook l'existence d'une faille de sécurité ainsi que leur manière de valider un bug.
En outre, le service ajoute qu'il mettra à jour sa page dédiée aux White Hat (hackers blancs) afin de leur fournir davantage d'informations sur les procédures de soumission d'un bug.
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