L'étude tend à démontrer que les FAI contribuent non seulement à la croissance du divertissement numérique (musique, livres, cinéma, télévision de rattrapage...). La FFT regrette toutefois que ses membres ne profitent pas réellement de l'augmentation de la consommation de la bande passante liée à l'essor de certains services, en particulier la vidéo en streaming.
Enfin la critique est claire au sujet des pratiques fiscales de certains groupes comme Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. La FFT considère que ces géants devraient contribuer au financement de la Culture puisqu'ils utilisent ces contenus pour leurs plateformes de services. Considérant ainsi qu'en France, le marché des contenus culturels s'élève à 21,2 milliards d'euros, l'organisme demande à ce que « tous les acteurs contribuent équitablement » au financement de la Culture, « la solution ne peut être trouvée au seul niveau national. L'action doit être engagée au niveau européen », ajoute-t-elle.
Enfin, la FFT désapprouve l'idée d'instaurer une taxation sur les appareils connectés en particulier les smartphones et les tablettes tactiles. Elle souhaite au contraire qu'un éventuel prélèvement puisse toucher l'ensemble des acteurs du numérique, géants américains compris.
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