Et la raison à cela tenait à un problème qui empêchait l'entreprise de disposer de feuilles d'alliage suffisamment résistantes pour être utilisées dans la conception des coques des appareils. En effet, les feuilles trop larges étaient sujettes à une rupture trop facile au moment de les manipuler. Un souci qu'Apple et Liquidmetal auraient réglé, à en croire un brevet fraîchement validé par l'USPTO.
Baptisé « Procédés de création de feuille d'alliage amorphe », ledit brevet décrit une série de méthodes permettant de concevoir des feuilles d'alliage à l'épaisseur allant de 0,1 mm à 35 mm, avec une largueur maximum de 3 mètres. Les démarches décrites sont très techniques : « un premier alliage métallique fondu est versé sur un second métal en fusion, de densité supérieure, dans une cuve à niveau constant, que le premier métal fondu former une feuille qui va flotter sur le second métal, et va refroidir pour se solidifier et donner une feuille d'alliage amorphe » explique notamment le document. Dans ce dernier, l'iPhone, l'iPad et même une montre sont évoqués comme des dispositifs pouvant bénéficier de cette technologie.
A noter que le brevet n'a pas été déposé par Apple ou Liquidmetal, mais par Crucible Intellectual Property, une filiale créée dans le cadre du partenariat entre les deux entreprises. Déposé en mai 2012 - soit avant le renouvellement du contrat entre Apple et Liquidmetal - le brevet a été validé le 16 juillet 2013, laissant la porte à de nouvelles possibilités pour les deux sociétés, partenaires au moins jusqu'en 2014.
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