De nombreux services étaient concernés, qu'il s'agisse d'Outlook, SkyDrive mais aussi Skype. Pour ce dernier, la NSA se félicitait dans les documents publiés par la NSA d'avoir réussi à tripler le volume de vidéos recueillies à travers le programme Prism.
Dans son communiqué, publié sur Technet, la firme continue de nier en bloc ces révélations. Elle assure ne fournir en aucun cas un accès direct et sans entraves aux données de ses clients. Elle rappelle que les informations transmises aux services de renseignement découlent de procédure légales, y compris pour les motifs de sécurité nationale. Microsoft poursuit son argumentaire en affirmant que seule une « minuscule fraction » des données de ses clients ont fait l'objet « d'une demande de l'Etat liée au droit pénal ou à la sécurité nationale ». Et de conclure en mettant en avant le travail de son service juridique, chargé d'évaluer la validité des requêtes gouvernementales et de les rejeter si besoin est.
La firme en a profité pour annoncer qu'elle avait demandé davantage de marge de manoeuvre au procureur général pour expliquer la façon dont les requêtes gouvernementales sont traitées, évoquant « d'importantes inexactitudes » dans les médias. Pour le moment, les partenaires du programme Prism n'ont été autorisés à publier uniquement le nombre global de requêtes dont ils ont fait l'objet, une fourchette regroupant des demandes très hétéroclites.
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